C'est à ce fléau, en tout cas à une mutation qu'il engendre, que s'attaque un médicament, qui a montré des résultats bluffants au bout d'un essai clinique de 5 ans. Développé par le groupe pharmaceutique AstraZeneca, il permettrait de réduire de moitié (51 %) le risque de décès après la chirurgie.
Un tonnerre d'applaudissements
La pilule, baptisée osimertinib ou Tagrisso, doit être prise une fois par jour après le retrait de la tumeur, pour éviter que le cancer ne récidive. Pour l'étude dirigée par l'Université de Yale (États-Unis), présentée en grandes pompes dimanche 5 juin au congrès mondial de cancérologie à Chicago, la moitié des patients atteint d'un stade précoce de la maladie (1b à 3a) a pris le traitement pendant trois ans, pendant que l’autre groupe recevait un placebo, rapporte l'AFP. Ces 680 malades âgés de 30 à 86 ans, et éparpillés dans 26 pays, ont reçu en plus une chimiothérapie. Le taux spectaculaire de réussite a été accueilli par un tonnerre d'applaudissements. "Pour la première fois, on montre qu’une thérapie ciblée chez des patients opérés d’un cancer du poumon augmente la survie, c’est extrêmement encourageant", s’est enthousiasmé David Planchard, oncologue à la Fondation Gustave Roussy, auprès de France Inter. Au bout de cinq années, 88 % des patients ayant pris le traitement étaient toujours vivants, contre 78 % des patients ayant pris le placebo.
Dans 85% de ces cas de cancer, il a réussi à localiser le site d'origine de la tumeur. Sa précision était davantage marquée chez les patients âgés et ceux présentant des cancers avancés. De plus, il arrivait à détecter des cancers difficiles à repérer comme les cancers de la tête et du cou, de l'intestin, du poumon, du pancréas et de la gorge.
Les participants à l'essai présentaient une mutation du gène EGFR, qui se retrouve dans environ un quart des cas de cancer du poumon dans le monde et représente jusqu'à 40 % des cas en Asie. Une mutation de l'EGFR est plus fréquente chez les femmes que chez les hommes et chez les personnes qui n'ont jamais fumé ou qui fument peu. "Il y a trente ans, nous ne pouvions rien faire pour ces patients, et maintenant, nous avons ce médicament puissant", a déclaré le Dr Roy Herbst, directeur adjoint du Yale Cancer Center et auteur principal de l'étude, au Guardian
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Un tonnerre d'applaudissements
La pilule, baptisée osimertinib ou Tagrisso, doit être prise une fois par jour après le retrait de la tumeur, pour éviter que le cancer ne récidive. Pour l'étude dirigée par l'Université de Yale (États-Unis), présentée en grandes pompes dimanche 5 juin au congrès mondial de cancérologie à Chicago, la moitié des patients atteint d'un stade précoce de la maladie (1b à 3a) a pris le traitement pendant trois ans, pendant que l’autre groupe recevait un placebo, rapporte l'AFP. Ces 680 malades âgés de 30 à 86 ans, et éparpillés dans 26 pays, ont reçu en plus une chimiothérapie. Le taux spectaculaire de réussite a été accueilli par un tonnerre d'applaudissements. "Pour la première fois, on montre qu’une thérapie ciblée chez des patients opérés d’un cancer du poumon augmente la survie, c’est extrêmement encourageant", s’est enthousiasmé David Planchard, oncologue à la Fondation Gustave Roussy, auprès de France Inter. Au bout de cinq années, 88 % des patients ayant pris le traitement étaient toujours vivants, contre 78 % des patients ayant pris le placebo.
Dans 85% de ces cas de cancer, il a réussi à localiser le site d'origine de la tumeur. Sa précision était davantage marquée chez les patients âgés et ceux présentant des cancers avancés. De plus, il arrivait à détecter des cancers difficiles à repérer comme les cancers de la tête et du cou, de l'intestin, du poumon, du pancréas et de la gorge.
Les participants à l'essai présentaient une mutation du gène EGFR, qui se retrouve dans environ un quart des cas de cancer du poumon dans le monde et représente jusqu'à 40 % des cas en Asie. Une mutation de l'EGFR est plus fréquente chez les femmes que chez les hommes et chez les personnes qui n'ont jamais fumé ou qui fument peu. "Il y a trente ans, nous ne pouvions rien faire pour ces patients, et maintenant, nous avons ce médicament puissant", a déclaré le Dr Roy Herbst, directeur adjoint du Yale Cancer Center et auteur principal de l'étude, au Guardian
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