Les choses se compliquent en Libye mais séclaircissent de plus en plus quant au danger représenté pour lAlgérie par ce conflit armé et lintervention militaire étrangère au pays de Mouammar Kadhafi.
Les éléments indices du danger sont multiples et reviennent quotidiennement depuis le déclenchement des hostilités. Le dernier en date est le communiqué rendu public jeudi par une nébuleuse se présentant comme étant «le mouvement de libération de lAurès, de lAfrique et de Brega».
Ce mouvement, né en Libye au cours du conflit armé, annonce par la même occasion son allégeance à Al Qaïda. Le mouvement en question demande «à nos frères dans les Aurès de protéger notre flanc».
Pourquoi lAlgérie ? Pourquoi les Aurès ? sinterrogent des observateurs avertis. Cette sortie médiatique pour le moins énigmatique a été précédée, rappelle-t-on, dun communiqué du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) ou Aqmi, se recueillant sur «ses morts» lors dun raid aérien par la coalition militaire en Libye.
Des observateurs avertis de la situation sécuritaire sont formels en annonçant que «le communiqué dAqmi a été élaboré pour une seule et unique raison, celle de faire croire, coûte que coûte, que lorganisation terroriste est bel et bien établie dans la région».
Les observateurs rappellent que depuis le déclenchement du conflit, le nom dAl Qaïda revient souvent dans des discours et autres déclarations. Une autre organisation est entrée en jeu, en Libye, au cours du conflit armé en cours, dénommée Djamaâ islamiya moussallaha (groupe islamique armé), dirigée par un certain Abdelhamid Lakhas, rappelant, étrangement, lorganisation terroriste de Djamel Zitouni, et comptant entre 172 et 200 éléments, selon une source.
Les nébuleuses provenant en majorité de Benghazi sont créées en un temps record, au moment où Aqmi connaît des défaites successives en Algérie. Le GSPC ou Aqmi qui tente, à coups denlèvements dOccidentaux au Sahel dobtenir non seulement des rançons mais aussi une intervention militaire étrangère dans la région que lorganisation terroriste utiliserait comme alibi pour tenter de recruter parmi les diaristes dautres pays, au nom de «la guerre à loccupation», et ainsi obtenir un second souffle lui permettant de dépasser les coups qui lui sont assénés par lArmée nationale populaire (ANP) et les forces de sécurité.
Le GSPC secouru en Libye
Le GSPC, mis à mal, est cependant remplacé ou secouru par la création de nouvelles organisations terroristes au cours du conflit armé en Libye. Si ces nébuleuses cherchaient, comme le GSPC, à obtenir une intervention militaire étrangère dans la région du Sahel, elles ne pourraient quêtre déçues de la récente sortie médiatique du nouveau président nigérien, Mahamadou Issoufou, estimant que les pays occidentaux sont «indispensables» dans le combat contre Al Qaïda du Maghreb islamique (Aqmi) qui a multiplié les rapts dOccidentaux depuis 2008 au Niger.
Les éléments indices du danger sont multiples et reviennent quotidiennement depuis le déclenchement des hostilités. Le dernier en date est le communiqué rendu public jeudi par une nébuleuse se présentant comme étant «le mouvement de libération de lAurès, de lAfrique et de Brega».
Ce mouvement, né en Libye au cours du conflit armé, annonce par la même occasion son allégeance à Al Qaïda. Le mouvement en question demande «à nos frères dans les Aurès de protéger notre flanc».
Pourquoi lAlgérie ? Pourquoi les Aurès ? sinterrogent des observateurs avertis. Cette sortie médiatique pour le moins énigmatique a été précédée, rappelle-t-on, dun communiqué du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) ou Aqmi, se recueillant sur «ses morts» lors dun raid aérien par la coalition militaire en Libye.
Des observateurs avertis de la situation sécuritaire sont formels en annonçant que «le communiqué dAqmi a été élaboré pour une seule et unique raison, celle de faire croire, coûte que coûte, que lorganisation terroriste est bel et bien établie dans la région».
Les observateurs rappellent que depuis le déclenchement du conflit, le nom dAl Qaïda revient souvent dans des discours et autres déclarations. Une autre organisation est entrée en jeu, en Libye, au cours du conflit armé en cours, dénommée Djamaâ islamiya moussallaha (groupe islamique armé), dirigée par un certain Abdelhamid Lakhas, rappelant, étrangement, lorganisation terroriste de Djamel Zitouni, et comptant entre 172 et 200 éléments, selon une source.
Les nébuleuses provenant en majorité de Benghazi sont créées en un temps record, au moment où Aqmi connaît des défaites successives en Algérie. Le GSPC ou Aqmi qui tente, à coups denlèvements dOccidentaux au Sahel dobtenir non seulement des rançons mais aussi une intervention militaire étrangère dans la région que lorganisation terroriste utiliserait comme alibi pour tenter de recruter parmi les diaristes dautres pays, au nom de «la guerre à loccupation», et ainsi obtenir un second souffle lui permettant de dépasser les coups qui lui sont assénés par lArmée nationale populaire (ANP) et les forces de sécurité.
Le GSPC secouru en Libye
Le GSPC, mis à mal, est cependant remplacé ou secouru par la création de nouvelles organisations terroristes au cours du conflit armé en Libye. Si ces nébuleuses cherchaient, comme le GSPC, à obtenir une intervention militaire étrangère dans la région du Sahel, elles ne pourraient quêtre déçues de la récente sortie médiatique du nouveau président nigérien, Mahamadou Issoufou, estimant que les pays occidentaux sont «indispensables» dans le combat contre Al Qaïda du Maghreb islamique (Aqmi) qui a multiplié les rapts dOccidentaux depuis 2008 au Niger.