Un musulman ayant beaucoup de sciences

Salamou 3alaykoum,

"Un musulman ayant beaucoup de sciences ² est-il meilleur ³ qu'un musulman n'ayant que très peu de sciences?"

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² = savoir (islamique) au sens général
³ = bon (dans tous les sens du terme)
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A vos clavier, s'il vous en plait.
 
Salam,

Voici le GRAND CRITERE DE DIEU sur la question:

O vous peuple, nous vous avons créés à partir du même mâle et de la même femelle, et avons fait de vous des peuples et des tribus distinctes, que vous puissiez vous reconnaître les uns et les autres. Le meilleur d’entre vous à la vue d’ALLAH est le plus juste. ALLAH est Omniscient, Connaissant(49:13).

Et voici les MOYENS D'Y REPONDRE:

Dis, «Je vous demande une seule chose : Consacrez-vous à ALLAH à deux et individuellement, puis réfléchissez. Votre compagnon (Le Messager) n’est pas fou. Il est un avertisseur manifeste pour vous, juste avant l’arrivée d’un terrible châtiment.»(34:46).

*34:46 En plaçant la valeur gématrique de «Rashad» (505) à côté de la valeur de «Khalifa» (725), puis le numéro de sourate (34), et le numéro de verset (46), nous obtenons :5057253446 = 19 x 266171234..


... Il est un fait certain que seuls ceux qui craignent (vraiment) ALLAH, parmi Ses serviteurs, sont les mieux informés. ALLAH est puissant, pardonneur(35:28). Sûrement, ceux qui lisent le Livre d’ALLAH, observent les prières de contact (Salat), et de nos provisions à leur égard, ils donnent en charité, secrètement et publiquement, sont engagés dans un négoce qui ne connait jamais de perte(35:29),

Est-ce que ce n’est pas mieux d’être un de ceux qui, aux heures de la nuit méditent, restent en dévotion, prosternés et éveillés, prenant garde à l’au-delà et espérant la miséricorde de leur Seigneur... Dis: «Sont-ils égaux, ceux qui savent et ceux qui ne savent pas?» Seulement ceux qui possèdent l’intelligence en tiendront compte(39:9).

Et voici LE RESULTAT FINAL:

THEME = Les justes vont directement au Paradis.*

(Au moment de sa mort) il lui a été dit, «Entres au Paradis.» Il dit, «Oh, j’aurais aimé que mon peuple le sache(36:25).

*36:26 Les justes ne meurent pas vraiment, ils déménagent simplement au même Paradis où Adam et Eve vécurent autrefois. Ils joignent les prophètes, les saints, les martyrs dans une vie active et extraordinaire (appendice 17).

Et ceux qui obéissent à ALLAH et au messager rejoindront ceux bénis par ALLAH parmi les prophètes, les saints, les martyrs, et les bienfaisants et auront ainsi une bonne compagnie,(4:69) telle est la bénédiction d’ALLAH, et ALLAH suffit comme savant(4:70).
 
Salamou 3alaykoum,

"Un musulman ayant beaucoup de sciences ² est-il meilleur ³ qu'un musulman n'ayant que très peu de sciences?"

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² = savoir (islamique) au sens général
³ = bon (dans tous les sens du terme)
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A vos clavier, s'il vous en plait.
alaykoumou s salaam


Allah a dit : « Dis : ceux qui savent et les ignorants sont-ils égaux ? »
[ Sourate 39, verset 9 ]


Il a dit également : « Et quand on vous dit de vous lever, levez-vous Allah élèvera en degrés ceux d'entre vous qui auront cru et ceux qui auront reçu le savoir » [ Sourate 58, verset 11 ]


Ibn 'Abbâs a dit : « Les savants possèdent sept cents degrés au-dessus des croyants. L'espace entre deux degrés équivaut à la marche pendant cinq cent ans ».

Allah a dit aussi : « Parmi les serviteurs d'Allah, les savants sont seuls à Le redouter »
[ Sourate 35, verset 28 ]

De même le Hadîth rapporté par Mu'âwiya ibn Abî Soufyân :

« J'ai entendu l'Envoyé d'Allah dire :

« Celui auquel Allah veut du bien, Il l'initie en matière de religion. »


De même Abû Oumâma rapporte ceci :

« On a évoqué devant l'Envoyé d'Allah le cas de deux hommes : l'un est un dévot et l'autre est un savant. L'Envoyé a dit : Le mérite du savant sur le dévot est semblable au mien sur le plus proche d'entre vous. Ensuite, l'Envoyé d'Allah a ajouté : Allah et Ses anges ainsi que les habitants des cieux et de la terre et même la fourmi dans sa fourmilière et le poisson prient sur ceux qui initient les gens au bien . « C'est un Hadîth sahîh. » [ rapporté par At-Tirmidhi ]


Il est dit également dans un autre Hadîth :


« Le mérite du savant sur le dévot est semblable à celui de la lune au cours d'une nuit de pleine lune sur l'ensemble des planètes.

C'est que les savants sont les héritiers des Prophètes.

Or les Prophètes n'ont laissé en guise d'héritage ni dinar, ni dirham mais seulement la science.

Aussi celui qui s'adonne à la science s'assure d'une grande chance. »


De même Safwân Ibn Assal rapporte que le Prophète a dit :

« Les anges déploient leurs ailes pour celui qui étudie la science pour faire plaisir à sa demande. »
[ rapporté par Imam Ahmad et Ibnou Mâja ]


Pour sa part, Al-Khatâbi note trois significations à propos de l'attitude des anges :

La première c'est le déploiement matériel des ailes.
La deuxième c'est la modestie par respect pour celui qui étudie la science
La troisième c'est le fait que les anges descendent là où il y a des séances consacrées à la science et cessent de voler.

De même Abû Hurayra rapporte que le Prophète a dit :

« Pour celui qui emprunte une voie -tarîq- à la recherche d'une science,
Allah lui rend de ce fait aisée une voie -tarîq- conduisant au Paradis » .
[ Rapporté par Muslim ]
 
On rapporte également que le Prophète a dit :

« Il n'y aura qu'un seul degré entre les Prophètes et celui qui est saisi par la mort pendant qu'il
cherche la science pour revivifier l'Islam ».


Il y a d'ailleurs de nombreuses traditions en ce sens. Du reste l'un des sages disait : « Que je désire connaître ! Que pouvait atteindre celui qui rate la science, et que pouvait rater celui qui possède la science ? »


De même il y a parmi les mérites de l'initiation au savoir -fadâ-il at-ta'lîm- ce que nous avons recensé dans les deux sahîh (recueils authentiques) , d'après Sahl Ibn Sa'd : « L'Envoyé d'Allah lui a dit :

Qu'Allah guide grâce à toi un seul homme est meilleur pour toi que de posséder les plus belles bêtes. »
[ As-Sahihayn, Les Recueils authentiques ]


De son côté Ibn 'Abbâs disait :

« Pour celui qui initie les gens au bien, toutes les bêtes implorent en sa faveur »

Une tradition similaire d'après un Hadîth qu' on a fait remonter jusqu' au Prophète .

Si l'on demande en quoi consiste la demande de pardon en faveur de celui qui apprend le savoir aux autres ?

On peut répondre par ceci : le bénéfice de la science embrasse toute chose y compris le poisson.
En effet, grâce au savoir, les savants savent ce qui est licite et ce qui est illicite et recommandent de faire le bien à toute chose y compris à la bête immolée et au poisson.


Ainsi, Allah a inspiré la demande de pardon en leur faveur en guise de récompense pour leur bonne action. »

De même Abû Mûsâ rapporte ceci : « L'Envoyé d'Allah a dit :

La guidance -al-hudâ- et la science -al-'ilm- avec lesquelles Allah m'a envoyé s'apparentent à une pluie qui a touché une terre : là où la terre était bonne elle a accepté l'eau et elle a permis la pousse de l'herbe et de beaucoup de verdure ; là où la terre était marécageuse elle a retenu l'eau, et Allah en a fait profiter les gens qui ont pu ainsi boire, irriguer et semer; là où la terre était aplatie elle était stérile et elle n'a pas retenu l'eau. Ceci ressemble au cas de celui qui s'est initié à la religion d'Allah et qui a tiré bénéfice de ce avec quoi Allah m'a envoyé: il a appris le savoir et il l'a enseigné; ainsi qu'au cas de celui qui n'en a rien retenu et qui n'a accepté la guidance avec laquelle j'ai été envoyé. » [ As-Sahihayn, Les Recueils authentiques ]
 
Regarde, qu'Allah te prenne en miséricorde, combien ce Hadîth est lourd de conséquence pour les gens. En effet, les fuqaha doués d'une grande intelligence sont comparables aux terrains qui ont retenu l'eau et qui ont fait pousser l'herbe ; ceci parce qu'ils ont appris et assimilé le savoir avant de le décortiquer et de l'enseigner.

Quant aux traditionnistes, transmetteurs du Hadith qui n'étaient pas dotés d'une grande faculté d'assimilation et de compréhension, ils ressemblent aux terrains marécageux qui ont retenu l'eau pour en faire bénéficier aux autres.

Quant à ceux qui ont écouté sans pouvoir retenir et assimiler, ce sont les gens du commun qui sont des ignorants.

Du reste Al-Hasan Al-Basrî disait : « S'il n'y avait pas de savants, les gens seraient comme les animaux ».


Pour sa part, Mu'âdh Ibn Jabal disait:


« Apprenez le savoir car le fait de l'apprendre pour plaire à Allah constitue une marque de crainte révérencielle -khashiya-, le fait de le viser constitue une marque d'adoration, le fait de l'étudier constitue une marque de glorification -tasbîh-, le fait de le chercher constitue une marque de Jihâd, le fait de l'enseigner à celui qui ne le possède pas constitue une aumône -sadaqa- et le fait de le dispenser à ceux qui le méritent constitue un moyen de rapprochement d'Allah . C'est que le savoir est un ami intime dans la solitude et un compagnon fidèle dans la retraite spirituelle ».



De son côté Ka'b dit : « Allah a révélé ceci à Mûsâ (Moïse)alayhi salam:


Ô Mûsâ ! Apprends le bien et enseigne-le aux gens car J' illumine les tombes de ceux qui enseignent le bien
et de ceux qui l'apprennent pour qu'ils ne se sentent pas seuls dans leur effrayante solitude. »
 
La recherche de la science est une obligation -Talabu 'ilmi farîda-



On rapporte, d'après Anas Ibn Malik que le Prophète a dit :

« La recherche de la science est une obligation pour chaque musulman ».
[ Rapporté par Ahmad Ibn Hanbal dans ses 'Ilal ]



Al-Ghazâlî note que les gens ont divergé à ce sujet.

- Pour les Fuqaha, il s'agit de la science du Fiqh car elle permet de distinguer le licite -al-halâl- et l'illicite -al-harâm-.

- Pour les exégètes du Qur'ân et les Traditionnistes, spécialistes du Hadith, il s'agit du Livre d'Allah et de la Sunna car ils permettent d'aboutir à toutes les autres sciences.

- Pour les soufis, il s'agit de la science de la sincérité -al-ikhlâs- et des fléaux de l'âme -âfatu n-nufûs-.

- Pour les théologiens, il s'agit de la science du Kalâm (théologie) etc., parmi les affirmations inacceptables.


En effet le plus sûr consiste à dire qu'il s'agit de la science portant sur la manière pour le serviteur de traiter son Seigneur. Or ce traitement qu'il assume comporte trois modalités :
la croyance, l'acte et l'abandon.

Ainsi, lorsque le garçon atteint la puberté il doit en premier lieu apprendre les deux formules de la Profession de foi -ash-Shahada- et en saisir le sens, même s'il ne peut encore l'obtenir par la réflexion et la démonstration.


Ceci parce que le Prophète s'est contenté, de la part des rustres Arabes bédouins d'un simple assentiment sans la moindre preuve. Il s'agit donc d'une obligation inscrite dans le temps.

Par la suite le jeune garçon doit recourir à la réflexion et à l'inférence. Ensuite, lorsque le temps de la prière s'impose à lui il doit apprendre la purification et la prière.

S'il vit jusqu'au Ramadan, il doit apprendre à jeûner.

S'il détient de l'argent au bout de d'une année entière, il doit apprendre l'aumône légale.

Puis, si au moment du pèlerinage, il a la capacité de l'accomplir, il doit apprendre ses rites.


Pour ce qui est de la question de l'abandon, elle dépend du renouvellement des circonstances. Ainsi, l'homme aveugle n'est pas tenu d'apprendre ce qu'on ne doit pas regarder. Mais s'ils se trouve dans un pays où on s'adonne à la consommation du vin et au port de la soie, il doit connaître les modalités d’interdiction à ce sujet.

Pour ce qui est des croyances, leur connaissance dépend de la réflexion. Ainsi, s'il conçoit un doute à propos des significations que recèlent les deux formules de la profession de foi, il doit apprendre suffisamment pour parvenir à annuler le doute. S’il se trouve dans un pays où se multiplient les innovations blâmables, il doit apprendre et connaître la Vérité. De même s'il s'agit d'un commerçant qui se trouve dans un pays où se répand l'usure, il doit apprendre comment s'en prémunir. De même il doit acquérir les connaissances sur les croyances à la Résurrection, au Paradis et à l'Enfer.
 
Il ressort, de ce que nous avons indiqué, que le but, à travers la recherche de la science, et qui est une obligation individuelle, est de connaître ce qui incombe à l'individu.

Pour ce qui est de l'obligation communautaire, elle concerne toute science dont on ne se passe pas pour assurer les affaires du monde ici-bas, comme la médecine qui est nécessaire pour la bonne santé des corps, ou le calcul et les mathématiques qui sont indispensables pour calculer l'héritage et les recommandations ultimes, et bien d'autres choses.

Si un pays est dépourvu d'individus qui assument ces sciences, ses habitants risquent d'être gênés. En revanche, s'il trouve quelqu’un pour les assumer cela suffit, et l' obligation devient caduque pour les autres.

Cela dit, on ne doit pas s'étonner de notre affirmation que la médecine et le calcul relèvent des obligations communautaires. Car les principaux métiers, comme l'agriculture et le tissage relèvent également des obligations communautaires.

Citons également le cas de la médecine: si un pays est dépourvu de médecins ses habitants risquent de périr.

C'est que celui qui a institué le mal qui a fait descendre en même temps le remède et en a fait connaître l'utilisation.

Quant à l'approfondissement des connaissances en matière de calcul, de médecine ou d'autres disciplines, cela constitue un supplément parce qu'on peut s'en passer. Mais certaines sciences peuvent être permises et louables comme la connaissance de la poésie sérieuse, des récits et de l'histoire.

Mais d'autres sciences peuvent être blâmables comme la sorcellerie, la science des talismans, la magie. S'agissant des sciences relatives à la Loi religieuse, elles sont toutes louables. Elles se divisent entre sciences des fondements et des principes -'ilm al ousoul-, science des ramifications -fourou'-, les prolégomènes -mouqaddimat- et les sciences complémentaires -moutammimat-.

Ainsi la science des fondements -Ousul- a pour objet le Livre d'Allah , la Sunna de Son Messager, le consensus -ijma'- de la communauté et les traditions des compagnons du prophète -Sahaba- .

La science des Fourou' ( ramifications ) porte sur ce qu'on a compris comme significations des termes de ces Ousoul et sur ce que les entendements peuvent saisir de leur terminologie.

A titre d'exemple, on a compris de la parole du Prophète :
Le juge ne doit pas statuer en colère » , que cela signifie entre autre qu'il ne doit pas avoir le ventre vide.



Pour ce qui est des prolégomènes - al Mouqaddimat- elles sont comparables à des outils comme la grammaire et la linguistique qui constituent des outils pour la science ayant pour objet le Livre d'Allah et la Sunna de Son Messager.


S'agissant des sciences complémentaires, comme la science des lectures du Qur'an -al Qira'at-, la phonétique, la science sur la connaissance des noms des transmetteurs du Hadîth, de leur équité et de leurs états, il s'agit là des sciences religieuses qui sont toutes louables.
 
Regarde, qu'Allah te prenne en miséricorde, combien ce Hadîth est lourd de conséquence pour les gens. En effet, les fuqaha doués d'une grande intelligence sont comparables aux terrains qui ont retenu l'eau et qui ont fait pousser l'herbe ; ceci parce qu'ils ont appris et assimilé le savoir avant de le décortiquer et de l'enseigner.

Quant aux traditionnistes, transmetteurs du Hadith qui n'étaient pas dotés d'une grande faculté d'assimilation et de compréhension, ils ressemblent aux terrains marécageux qui ont retenu l'eau pour en faire bénéficier aux autres.

Quant à ceux qui ont écouté sans pouvoir retenir et assimiler, ce sont les gens du commun qui sont des ignorants.

Du reste Al-Hasan Al-Basrî disait : « S'il n'y avait pas de savants, les gens seraient comme les animaux ».


Pour sa part, Mu'âdh Ibn Jabal disait:


« Apprenez le savoir car le fait de l'apprendre pour plaire à Allah constitue une marque de crainte révérencielle -khashiya-, le fait de le viser constitue une marque d'adoration, le fait de l'étudier constitue une marque de glorification -tasbîh-, le fait de le chercher constitue une marque de Jihâd, le fait de l'enseigner à celui qui ne le possède pas constitue une aumône -sadaqa- et le fait de le dispenser à ceux qui le méritent constitue un moyen de rapprochement d'Allah . C'est que le savoir est un ami intime dans la solitude et un compagnon fidèle dans la retraite spirituelle ».



De son côté Ka'b dit : « Allah a révélé ceci à Mûsâ (Moïse)alayhi salam:


Ô Mûsâ ! Apprends le bien et enseigne-le aux gens car J' illumine les tombes de ceux qui enseignent le bien
et de ceux qui l'apprennent pour qu'ils ne se sentent pas seuls dans leur effrayante solitude. »

Tu peux me dire le nom et prenom du cheikh ke tu ma passer la derniere fois stp?
 
Il faut faire très attention à ne pas amalgamer savoir et piété c'est un très grand danger auquel sont confronté une grande partie des sounnites orthodoxes.

Beaucoup croient que leurs savants sont des gens exceptionnels à cause de leur savoir et qu'il faut apparemment les suivres aveuglément.

Mais ils oublient visiblement que Satan connait bien plus que nous sur la doctrine qu'on peu en apprendre toute une vie. Pourtant c'est l'être le plus mauvais qui puisse exister.

Il faut sortir de la gouroutisation des esprits et suivre la voie par la lumière de la raison. Une fois que l'homme réussit à libérer son esprit de ce joug, alors tout devient plus claire comme une voile qui tombe.

Bien sûr il faut faire très attention non plus à ne pas mépriser le savoir, c'est un devoir de l'acquérir (Ali imrân - 79) car sans le savoir comment peut on combattre contre nous même et les diables ? Et comment peut on s'approcher d'Allah?

Il faut écouter tout le monde, et suivre ce qui est conforme à la loi.
 
Salamou 3alaykoum,

"Un musulman ayant beaucoup de sciences ² est-il meilleur ³ qu'un musulman n'ayant que très peu de sciences?"

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² = savoir (islamique) au sens général
³ = bon (dans tous les sens du terme)
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A vos clavier, s'il vous en plait.

salamou alaykoum

Le savoir est défini par les docteurs en sciences fondamentales de la jurisprudence - usûliyyûn (أصوليين ) - comme étant la connaissance catégorique (d'une chose) d'une connaissance conforme (à la réalité).

En effet, ne pas connaître est de l'ignorance;
ne pas être catégorique sur la connaissance (d'une chose), c'est du doute - shakk (شك) -

et d'être sûr de connaître (une chose) sans que cette connaissance ne soit conforme (à la réalité) est de la double ignorance - jahlun muakkab (جاهلون موكب) -.

Si on demande à quelqu'un en quelle année a eu lieu la bataille de Badr* et qu'il répond:

"Peut-être la deuxième ou la troisième année de l'hégire", il s'agit-là d'un doute - shakk (شك) -.

S'il répond : "La cinquième année de l'hégire", il s'agit-là d'une double ignorance - jahlun murakkab (جاهلون موكب) -.


* La bataille de Badr à eu lieu la deuxième année de l'hégire.

["Commentaire du verset al-Kursî (le Trône) et des sourates...", de Cheikh Ibn Al 'Uthaymîn, Edition Almadina, pp. 75-76. ]



Cheikh Mouhammad Ibn Salih Ibn ’Outheymine
 
Parole en or des 4 imams:
L'imam Abou Hanifia a dit :
" Si je dis une parole qui contredit le livre d'Allah , ou une information du messager d' Allah - Sallahou 'alayhi wa salam -, alors délaissez ma parole "


L' imam Malik a dit :
"Certe je ne suis qu'un humain qui se trompe comme il peut voir juste.

Vérifiez donc mes opinions.
Tout ce qui est en accord avec le Coran, livre d' Allah et la Sounna prenez-le, et tout ce qui est en dessacord avec le Coran et la Sounna rejetez- le "


L' imam AL-Shafi' i a dit :
" Les musulmans sont tous unanimes pour dire que s'il nous parvient une sounna du messager d'Allah - Sallahou 'alayhi wa salam -, il est interdit de la délaisser pour prendre la parole d'un autre ( qu'il soit) "

L' imam Ahmad a dit :
"N'imitez personne, ni moi , ni Malik , ni Shafi'i , ni Awza i, ni Thahwri mais puisez là d' ou ils sont puisé. "


Qu'Allah leur fasse miséricorde.
 
salamou alaykoum

Le savoir est défini par les docteurs en sciences fondamentales de la jurisprudence - usûliyyûn (أصوليين ) - comme étant la connaissance catégorique (d'une chose) d'une connaissance conforme (à la réalité).

En effet, ne pas connaître est de l'ignorance;
ne pas être catégorique sur la connaissance (d'une chose), c'est du doute - shakk (شك) -

et d'être sûr de connaître (une chose) sans que cette connaissance ne soit conforme (à la réalité) est de la double ignorance - jahlun muakkab (جاهلون موكب) -.

Si on demande à quelqu'un en quelle année a eu lieu la bataille de Badr* et qu'il répond:

"Peut-être la deuxième ou la troisième année de l'hégire", il s'agit-là d'un doute - shakk (شك) -.

S'il répond : "La cinquième année de l'hégire", il s'agit-là d'une double ignorance - jahlun murakkab (جاهلون موكب) -.


* La bataille de Badr à eu lieu la deuxième année de l'hégire.

["Commentaire du verset al-Kursî (le Trône) et des sourates...", de Cheikh Ibn Al 'Uthaymîn, Edition Almadina, pp. 75-76. ]



Cheikh Mouhammad Ibn Salih Ibn ’Outheymine

On dit جاهل مركب et non pas جاهلون موكب :) al nun qu'on prononce a la fin du mot ne s'écrit pas.
 
Salamou 3alaykoum,

"Un musulman ayant beaucoup de sciences ² est-il meilleur ³ qu'un musulman n'ayant que très peu de sciences?"

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² = savoir (islamique) au sens général
³ = bon (dans tous les sens du terme)
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A vos clavier, s'il vous en plait.

Je ne pense pas car suivant le coran, le plus savant n'est pas forcement le meilleur.
"le meilleur d'entre vous est le plus constant dans ses œuvres envers Allah"
.
 
Je ne pense pas car suivant le coran, le plus savant n'est pas forcement le meilleur.
"le meilleur d'entre vous est le plus constant dans ses œuvres envers Allah"
.
salam alaykoum
et c'est aussi le pieux et on doit savoir comment atteindre la piété pour Allah, qu'Allah le Plus Savant accepte nos oeuvres. Amin.
 
Il faut faire très attention à ne pas amalgamer savoir et piété c'est un très grand danger auquel sont confronté une grande partie des sounnites orthodoxes.

Beaucoup croient que leurs savants sont des gens exceptionnels à cause de leur savoir et qu'il faut apparemment les suivres aveuglément.

Mais ils oublient visiblement que Satan connait bien plus que nous sur la doctrine qu'on peu en apprendre toute une vie. Pourtant c'est l'être le plus mauvais qui puisse exister.

Il faut sortir de la gouroutisation des esprits et suivre la voie par la lumière de la raison. Une fois que l'homme réussit à libérer son esprit de ce joug, alors tout devient plus claire comme une voile qui tombe.

Bien sûr il faut faire très attention non plus à ne pas mépriser le savoir, c'est un devoir de l'acquérir (Ali imrân - 79) car sans le savoir comment peut on combattre contre nous même et les diables ? Et comment peut on s'approcher d'Allah?

Il faut écouter tout le monde, et suivre ce qui est conforme à la loi.
j'ai du mal a comprendre, comment un des créature a plus de connaissent toues en sachent le sore qui lui est destinais ....


savoir trompes des gens, n'est d'un savoir attraper plus bête qui lui ....
 
j'ai du mal a comprendre, comment un des créature a plus de connaissent toues en sachent le sore qui lui est destinais ....


savoir trompes des gens, n'est d'un savoir attraper plus bête qui lui ....

Salam Aleykoum

Ceci montre bien akhi que le savoir ne protège pas forcément quelqu'un.

Satan a vécu des milliers d'années : il connait tous les prophètes. Il peut te réciter leur bouquins respectif, il a même parlé avec certains d'entre eux.

Quand il était aux cieux il parlait avec Dieu, connaissait beaucoup de secrets et comprenait beaucoup de choses.

Mais le savoir ne l'a en rien protégé contre l'orgueil qui s'est emparé de lui

Il faut donc suivre le savant, selon sa preuve (dalil) et non selon son prestige (charaf).

Les gens qui suivent des personnes pour leurs belles paroles, ou des personnes par ce qu'on les appels savant à travers le monde, etc.

bref tout ceux qui ne suivent pas la parole selon leur raison (el `aql) mais selon leurs impressions ne s'assurent en rien contre l'égarement.
 
Salamou 3alaykoum,

"Un musulman ayant beaucoup de sciences ² est-il meilleur ³ qu'un musulman n'ayant que très peu de sciences?"

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³ = bon (dans tous les sens du terme)
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A vos clavier, s'il vous en plait.

C'est évident non?

Allah Soubhanahou Wa Ta'ala a dit : " Dis: Sont-ils égaux, ceux qui savent et ceux qui ne savent pas ?" Seuls les doués d'intelligence se rappellent." (Les groupes (Az-Zumar), 9 )
 
Salam Aleykoum

Ceci montre bien akhi que le savoir ne protège pas forcément quelqu'un.

Satan a vécu des milliers d'années : il connait tous les prophètes. Il peut te réciter leur bouquins respectif, il a même parlé avec certains d'entre eux.

Quand il était aux cieux il parlait avec Dieu, connaissait beaucoup de secrets et comprenait beaucoup de choses.

Mais le savoir ne l'a en rien protégé contre l'orgueil qui s'est emparé de lui

Il faut donc suivre le savant, selon sa preuve (dalil) et non selon son prestige (charaf).

Les gens qui suivent des personnes pour leurs belles paroles, ou des personnes par ce qu'on les appels savant à travers le monde, etc.

bref tout ceux qui ne suivent pas la parole selon leur raison (el `aql) mais selon leurs impressions ne s'assurent en rien contre l'égarement.
Salam

tu en dis des chose, quel sont tes source ????
 
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