Un nourrisson décède des suites d'une erreur médicale

Un nourrisson de 6 mois, Louis-Joseph, est mort vendredi à l'hôpital Necker à Paris après une erreur humaine de réglage de perfusion dans un établissement hospitalier des Yvelines, dans un contexte de polémique suscitée par divers incidents mortels dans des hôpitaux.
L'incident, survenu le jour du Nouvel An, est dû à "l'erreur de deux personnels" de l'hôpital de pédiatrie et de rééducation de Bullion, a indiqué à l'AFP le directeur de cet établissement, Yannick Gouriou.
Les parquets de Versailles et de Paris ont été saisis de l'affaire, selon un communiqué du ministère de la Santé.
"Le 1er janvier, vers 13H00, une infirmière et une auxiliaire puéricultrice étaient chargées de changer la perfusion de l'enfant, qui se trouvait en attente d'une greffe de l'intestin" et était hospitalisé dans ce centre depuis septembre, a expliqué M. Gouriou.
"Il fallait régulièrement perfuser l'enfant qui disposait d'un cathéter. Les deux personnels devaient régler la vitesse du dosage mais ont commis une erreur en validant une vitesse trop importante d'écoulement du substitut alimentaire", a poursuivi le directeur.
"Lorsque l'autre équipe s'est aperçue de l'erreur, le médecin de garde a appelé le Samu des Yvelines qui a transféré l'enfant en réanimation à l'hôpital Necker", où il est décédé vendredi après-midi, a précisé M. Gouriou.
La Ddass (Direction départementale des affaires sanitaires et sociales) des Yvelines a "immédiatement été envoyée" à l'hôpital de Bullion pour enquêter sur cette affaire, a indiqué le ministère de la Santé.
"L'infirmière, qui souffre terriblement de son erreur, est en arrêt maladie à cause de sa grippe", a précisé pour sa part le directeur de l'hôpital.
La ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, a adressé "ses condoléances profondément attristées" aux parents de l'enfant après ce drame survenu moins de deux semaines après la mort du petit Yliès.
Ce garçon de 3 ans est décédé le 24 décembre à l'hôpital Saint-Vincent-de-Paul à Paris (XIVe arrondissement), où il avait été admis pour une angine pour laquelle une infirmière lui a administré par erreur du chlorure de magnésium.
La direction de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) a reconnu samedi que le drame s'était produit à la suite d'une erreur d'acheminement du médicament dans l'hôpital, entre la pharmacie et le service concerné.
Ce décès et la mort d'un patient de 57 ans le 28 décembre, après une longue recherche d'un lit en réanimation, ont nourri une polémique sur d'éventuels dysfonctionnements hospitaliers, l'opposition déplorant un manque de moyens.
La Mutualité française avait fait le lien entre les deux affaires, déplorant des "drames évitables" qui "illustrent la dégradation de la qualité des soins en France".
Le syndicat d'urgentistes Amuf, à l'origine d'une grève depuis début décembre contre le manque de moyens, avait de son côté dénoncé une situation "épouvantable" liée aux restrictions budgétaires.
La famille d'une octogénaire, décédée le 26 décembre à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris après s'être étouffée en prenant son repas, avait également dénoncé des "dysfonctionnements" dans sa prise en charge et annoncé son intention de porter plainte pour "homicide involontair
 
Allez, un autre post en relation avec le monde médical… un de plus.

Avant tout, il n’y a pas de mots pour décrire la douleur qui est celle de perdre un enfant.

C’est la troisième erreur médicale de suite déclarée en France dans un intervalle de temps assez court. Si c’était au Maroc, on en aurait lu des réactions sur Bladi…

Je ne prétend défendre personne, mais une évidence s’impose. Dans beaucoup de métiers, la fourchette d’erreurs acceptables ou du moins remédiable est assez large, dans ce métier là, elle se rétrécie énormément. Et il faut l’avouer, devant le nombre d’actes de soins annuels réalisés, le nombre d’erreurs commises reste insignifiant.
 
Allez, un autre post en relation avec le monde médical… un de plus.

Avant tout, il n’y a pas de mots pour décrire la douleur qui est celle de perdre un enfant.

C’est la troisième erreur médicale de suite déclarée en France dans un intervalle de temps assez court. Si c’était au Maroc, on en aurait lu des réactions sur Bladi…

Je ne prétend défendre personne, mais une évidence s’impose. Dans beaucoup de métiers, la fourchette d’erreurs acceptables ou du moins remédiable est assez large, dans ce métier là, elle se rétrécie énormément. Et il faut l’avouer, devant le nombre d’actes de soins annuels réalisés, le nombre d’erreurs commises reste insignifiant.

...............et................ :rolleyes:
 
Il y a 20 ans, les journaux ne parlaient même pas des drames de ce genre. Il n'était pas question que la justice s'en mêle. Aujourd'hui, information totale (totalitaire?) et obsession du risque zéro.
 
Il y a 20 ans, les journaux ne parlaient même pas des drames de ce genre. Il n'était pas question que la justice s'en mêle. Aujourd'hui, information totale (totalitaire?) et obsession du risque zéro.

Justement, autant ne pas taire ces drames, c'est le quotidien des Français suite aux restrictions budgétaires de l'Etat :(
 
Justement, autant ne pas taire ces drames, c'est le quotidien des Français suite aux restrictions budgétaires de l'Etat :(

Le quotidien des Français ? Qu'est-ce que tu veux dire par là ? Tous les Français auraient-ils un nouveau-né hospitalisé en danger d'erreur hospitalière ? Ou bien ce genre de drames serait-il le pain médiatique quotidien des Français ? Moi, je vois qu'un drame réel est exploité à des fins sécuritaires fantasmatiques, lesquelles impliquent que chaque Français se sente en danger de quelque chose. De quoi ? Quelle importance ?
 
Cette relation budget-décès me parait plus politique que réelle. Le fait d’allouer moins d’argent peut causer une détérioration de la qualité des soins mais pas au point de causer 3 décès en quelques semaines.

Nous sommes en période de fêtes ne l'oublions pas, entre les congés et les maladies...Je t'assure que j'ai une vision objective de la chose et suis bien placée pr en parler car j'ai bcp d'amis ds le domaine médical, à tous échelons ;)
 
Nous sommes en période de fêtes ne l'oublions pas, entre les congés et les maladies...Je t'assure que j'ai une vision objective de la chose et suis bien placée pr en parler car j'ai bcp d'amis ds le domaine médical, à tous échelons ;)

Les congés, les replacements en période de fêtes, ça me parait très plausible. Là je suis d’accord. Est-ce que ce phénomène s’est déjà produit lors des fêtes précédentes ?
 
Cette relation budget-décès me parait plus politique que réelle. Le fait d’allouer moins d’argent peut causer une détérioration de la qualité des soins mais pas au point de causer 3 décès en quelques semaines.

Qui a validé le remlacement d1 fonctionnaire sur deux ?
qui a restreint les budgets du milieu hospitalier ?
qui a imposé T2A à 1OO % ?
dégringolades des moyens financiers et manque de personnel qualifié ?
c est voulu !
c est ministériel faut pas se voiler la face

une médecine à 2 vitesse
on y arrive petit à petit
les plus aisés iront se soignés dans les cliniques privés
les autres dans les hopitaux au détriment de la qualité des soins justement par manque de moyens
 
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