Vingt-neuf policiers de la ville d’Essen, dans l’ouest de l’Allemagne, ont été suspendus pour des propos et des photos néonazis partagés sur des messageries privées. Une affaire de plus dans une liste qui s’allonge…
Cela commence à faire beaucoup ! Selon le quotidien berlinois Tagesspiegel, 170 enquêtes ont été ouvertes en Allemagne, depuis 2015, contre des policiers accusés de liens avec l’extrême droite. La dernière affaire est inquiétante par le nombre de policiers impliqués dans une même agglomération. Vingt-neuf fonctionnaires de la police du Land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie ont été suspendus, dans la région d’Essen. Depuis 2012, dans des groupes de discussion privées sur la messagerie privée WhatsApp, ils partageaient des propos et des images néonazies.
Outre les portraits d’Hitler et les croix gammées ponctuant des commentaires sur les étrangers ou les gauchistes , un photomontage choque particulièrement l’opinion : on y voit un groupe de migrants devant une chambre à gaz de la Seconde Guerre mondiale… Les policiers fachos se sont presque fait pincer par hasard : le téléphone d’un des piliers du groupe, soupçonné de donner des informations confidentielles à la presse, avait été saisi pour une enquête.
Le ministre de l’Intérieur du Land a fait part de sa « honte » et annoncé la nomination d’un « délégué spécial » chargé d’enquêter en profondeur sur la pénétration des idées d’extrême droite au sein des forces de l’ordre. L’embarras est d’autant plus grand que le patron de la Région, Armin Laschet, est l’un des deux prétendants de la CDU (droite) à la succession de la chancelière Angela Merkel, qui s’effacera en 2021.
Cela commence à faire beaucoup ! Selon le quotidien berlinois Tagesspiegel, 170 enquêtes ont été ouvertes en Allemagne, depuis 2015, contre des policiers accusés de liens avec l’extrême droite. La dernière affaire est inquiétante par le nombre de policiers impliqués dans une même agglomération. Vingt-neuf fonctionnaires de la police du Land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie ont été suspendus, dans la région d’Essen. Depuis 2012, dans des groupes de discussion privées sur la messagerie privée WhatsApp, ils partageaient des propos et des images néonazies.
Outre les portraits d’Hitler et les croix gammées ponctuant des commentaires sur les étrangers ou les gauchistes , un photomontage choque particulièrement l’opinion : on y voit un groupe de migrants devant une chambre à gaz de la Seconde Guerre mondiale… Les policiers fachos se sont presque fait pincer par hasard : le téléphone d’un des piliers du groupe, soupçonné de donner des informations confidentielles à la presse, avait été saisi pour une enquête.
Le ministre de l’Intérieur du Land a fait part de sa « honte » et annoncé la nomination d’un « délégué spécial » chargé d’enquêter en profondeur sur la pénétration des idées d’extrême droite au sein des forces de l’ordre. L’embarras est d’autant plus grand que le patron de la Région, Armin Laschet, est l’un des deux prétendants de la CDU (droite) à la succession de la chancelière Angela Merkel, qui s’effacera en 2021.
