Lopposant syrien résident en France Haytham Mannaa a accusé le Conseil national syrien (CNS) dêtre commandité et financé par Washington.
Dans une interview accordée au quotidien libanais arabophone AlAkhbar, ce président de lOrganisme Arabes des Droits de lHomme (OADH) affirme que Washington mise pour transformer la révolution syrienne en un guerre par intérim, contre le rôle iranien dans la région ».
Selon lui, vu que ladministration américaine a échoué dans sa bataille contre le Hezbollah, et celle contre lIran sur le dossier nucléaire, elle mise sur la Syrie pour se venger.
« Très certainement, il y a un financement américain officiel et non officiel au groupe dIstanbul », a-t-il souligné. Estimant que les Américains ne sont nullement dans la perspective de soutenir une révolution qui vise à provoquer un changement démocratique civil dans la région.
Dans un autre entretien accordé à la chaine iranienne arabophone AlAlam, Mannaa a affirmé que pas moins de quatre sociétés américaines et des hommes daffaires syriens ont financé le CNS, dont la formation a été annoncée la semaine dernière à Istanbul.
Il évoque entre autre la fondation américaine Avaz, ainsi que lEndoment For Democracy, et la société Ford Fondation. Dans laquelle travaille depuis une dizaine dannées la porte-parole du CNS, Bassma Kadamani.
Mannaa evoque aussi le soutien financier des pays du Golfe « qui emprisonnent des milliers de leurs citoyens, répriment la révolution du Bahreïn, et napportent que les personnalités de lopposition syrienne qui glorifient lArabie Saoudite et les pays du Conseil de coopération golfique ».
Mannaa rappelle que lors dune rencontre ultérieure de lopposition syrienne organisée par lintellectuel palestinien vivant au Qatar Azmi Béchara, et comprenant 25 dirigeants, seuls 3 sétaient prononcés pour un CNS, dont son président actuel Bourhane Ghalioune.
« Des complots ont été tramés en catimini, pour convaincre certains de changer davis, et mettre au point une autre opposition », a-t-il regretté.
Selon le président de lOADH, non seulement le CNS na pas été chargé par les forces politiques de lopposition ni par le mouvement des jeunes de lintérieur, mais de surcroit il appartient à une même identité idéologique.
« Pendant un mois et demi, nous avons vécu des tentatives claires pour immiscer le vocabulaire libyen dans la révolution syrienne. Ceux qui ont fait ceci sont un groupe de professionnels, qui nappartiennent pas à des forces politiques connues, et qui se présentent comme « des indépendants » ou comme « le courant islamique indépendant » , a-t-il poursuivi pour AlAkhbar
Mannaa les accuse davoir fait avorter des efforts assidus pour constituer « une coalition nationale syrienne » qui rassemblent les véritables forces politiques.
».
Dans une interview accordée au quotidien libanais arabophone AlAkhbar, ce président de lOrganisme Arabes des Droits de lHomme (OADH) affirme que Washington mise pour transformer la révolution syrienne en un guerre par intérim, contre le rôle iranien dans la région ».
Selon lui, vu que ladministration américaine a échoué dans sa bataille contre le Hezbollah, et celle contre lIran sur le dossier nucléaire, elle mise sur la Syrie pour se venger.
« Très certainement, il y a un financement américain officiel et non officiel au groupe dIstanbul », a-t-il souligné. Estimant que les Américains ne sont nullement dans la perspective de soutenir une révolution qui vise à provoquer un changement démocratique civil dans la région.
Dans un autre entretien accordé à la chaine iranienne arabophone AlAlam, Mannaa a affirmé que pas moins de quatre sociétés américaines et des hommes daffaires syriens ont financé le CNS, dont la formation a été annoncée la semaine dernière à Istanbul.
Il évoque entre autre la fondation américaine Avaz, ainsi que lEndoment For Democracy, et la société Ford Fondation. Dans laquelle travaille depuis une dizaine dannées la porte-parole du CNS, Bassma Kadamani.
Mannaa evoque aussi le soutien financier des pays du Golfe « qui emprisonnent des milliers de leurs citoyens, répriment la révolution du Bahreïn, et napportent que les personnalités de lopposition syrienne qui glorifient lArabie Saoudite et les pays du Conseil de coopération golfique ».
Mannaa rappelle que lors dune rencontre ultérieure de lopposition syrienne organisée par lintellectuel palestinien vivant au Qatar Azmi Béchara, et comprenant 25 dirigeants, seuls 3 sétaient prononcés pour un CNS, dont son président actuel Bourhane Ghalioune.
« Des complots ont été tramés en catimini, pour convaincre certains de changer davis, et mettre au point une autre opposition », a-t-il regretté.
Selon le président de lOADH, non seulement le CNS na pas été chargé par les forces politiques de lopposition ni par le mouvement des jeunes de lintérieur, mais de surcroit il appartient à une même identité idéologique.
« Pendant un mois et demi, nous avons vécu des tentatives claires pour immiscer le vocabulaire libyen dans la révolution syrienne. Ceux qui ont fait ceci sont un groupe de professionnels, qui nappartiennent pas à des forces politiques connues, et qui se présentent comme « des indépendants » ou comme « le courant islamique indépendant » , a-t-il poursuivi pour AlAkhbar
Mannaa les accuse davoir fait avorter des efforts assidus pour constituer « une coalition nationale syrienne » qui rassemblent les véritables forces politiques.
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