Un pèlerinage à Lourdes entâché de racisme
Une agente de la SNCF aurait été chassée dun train de pèlerins italiens catholiques se rendant à Lourdes, en raison de sa couleur de peau.
Lincident est dautant plus choquant quil est antinomique. Une agente SNCF a été victime de racisme dans un train rempli de 350 pèlerins catholiques -dont 90 malades-, qui se rendaient à Lourdes. Laffaire, dont les faits remontent à une semaine, a été saisie et donc médiatisée- par la CGT Cheminots, qui sest offusquée dun tel débordement, et réclame des excuses publiques. «Le lundi 13 septembre en fin de soirée, une contrôleuse SNCF en service sur un train commandé par un organisme religieux italien à destination de Lourdes, sest vue expulsée de manière brutale du convoi quelle devait assurer en tant quagent SNCF» en raison de sa couleur de peau, relate le syndicat. Lorganisme en question est le Centre Volontaire Souffrance (CVS) de Milan, la branche italienne de la «Confederazione Internazionale dei Centri Volontari della Sofferenza», une association internationale de fidèles de droit pontifical qui met le malade au cur de lapostolat et loue des trains à la SNCF pour ses pèlerinages. Sa devise est: «Une association de personnes qui marchent auprès de chaque homme qui souffre et qui font de la douleur humaine un chemin de sainteté.» Or, cest bien de la douleur qua dû ressenti cette femme quand il lui a été demandé de quitter le train en raison de sa couleur de peau.
«Ces faits laissent apparaitre un comportement raciste de la part de deux individus présents dans ce train, dont un membre de la délégation bénévole qui accompagne les pèlerins, poursuit le communiqué. Les faits sont incontestables, témoins à lappui. Ces racistes primaires ont expulsé manu militari un agent SNCF en gare de Vintimille [à la frontière franco-italienne, ndlr], parce que cette dernière est noire.» Concrètement, la jeune femme de 25 ans montait dans un wagon quand un homme lui aurait dit quelle navait «rien à faire là» et lui aurait crié de sortir. Elle serait alors descendu avant dessayer de remonter par un autre wagon, mais là, un autre individu se serait interposé, plus violemment. Selon la SNCF, il laurait «poussée dans le dos à l'extérieur du train», sans que personne ne réagisse Lagente a simplement été remplacée par une de ses supérieures. «Ces comportements ont hélas été confortés par la direction du pèlerinage qui au lieu de prendre la décision digne, courageuse et responsable dexpulser ces ignobles personnages du convoi les a conservés en son sein», regrette dailleurs la CGT, qui met également en cause la politique du gouvernement.
Une agente de la SNCF aurait été chassée dun train de pèlerins italiens catholiques se rendant à Lourdes, en raison de sa couleur de peau.
Lincident est dautant plus choquant quil est antinomique. Une agente SNCF a été victime de racisme dans un train rempli de 350 pèlerins catholiques -dont 90 malades-, qui se rendaient à Lourdes. Laffaire, dont les faits remontent à une semaine, a été saisie et donc médiatisée- par la CGT Cheminots, qui sest offusquée dun tel débordement, et réclame des excuses publiques. «Le lundi 13 septembre en fin de soirée, une contrôleuse SNCF en service sur un train commandé par un organisme religieux italien à destination de Lourdes, sest vue expulsée de manière brutale du convoi quelle devait assurer en tant quagent SNCF» en raison de sa couleur de peau, relate le syndicat. Lorganisme en question est le Centre Volontaire Souffrance (CVS) de Milan, la branche italienne de la «Confederazione Internazionale dei Centri Volontari della Sofferenza», une association internationale de fidèles de droit pontifical qui met le malade au cur de lapostolat et loue des trains à la SNCF pour ses pèlerinages. Sa devise est: «Une association de personnes qui marchent auprès de chaque homme qui souffre et qui font de la douleur humaine un chemin de sainteté.» Or, cest bien de la douleur qua dû ressenti cette femme quand il lui a été demandé de quitter le train en raison de sa couleur de peau.
«Ces faits laissent apparaitre un comportement raciste de la part de deux individus présents dans ce train, dont un membre de la délégation bénévole qui accompagne les pèlerins, poursuit le communiqué. Les faits sont incontestables, témoins à lappui. Ces racistes primaires ont expulsé manu militari un agent SNCF en gare de Vintimille [à la frontière franco-italienne, ndlr], parce que cette dernière est noire.» Concrètement, la jeune femme de 25 ans montait dans un wagon quand un homme lui aurait dit quelle navait «rien à faire là» et lui aurait crié de sortir. Elle serait alors descendu avant dessayer de remonter par un autre wagon, mais là, un autre individu se serait interposé, plus violemment. Selon la SNCF, il laurait «poussée dans le dos à l'extérieur du train», sans que personne ne réagisse Lagente a simplement été remplacée par une de ses supérieures. «Ces comportements ont hélas été confortés par la direction du pèlerinage qui au lieu de prendre la décision digne, courageuse et responsable dexpulser ces ignobles personnages du convoi les a conservés en son sein», regrette dailleurs la CGT, qui met également en cause la politique du gouvernement.