Un premier pas vers le retrait des troupes en Irak

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Casablanca d'antan
VIB
DEFENSE - Les Américains passent aujourd'hui la main aux Irakiens pour assurer la sécurité dans les villes...

Les Américains passent ce mardi la main aux Irakiens pour assurer la sécurité dans les villes. Une étape cruciale avant le retrait des troupes d'ici à 2011, comme prévu par l'accord de sécurité signé en novembre par Bagdad et Washington. Ce transfert sera aussi un test pour juger de l'efficacité des forces irakiennes. Les célébrations ont commencé dès hier, avec des mesures de sécurité exceptionnelles. Lors d'une cérémonie dans la capitale, les Américains ont remis une clé symbolique aux Irakiens pour leur restituer l'ex-ministère de la Défense, occupé par les GI's depuis 2003. Les voitures de police étaient ornées de rubans et des banderoles étaient érigées avec ces mots : «Irak: ma nation, ma dignité, mon honneur.»

Le chômage touche 70 % de la population

Six ans après le début de l'intervention américaine en Irak, au motif de trouver «des armes de destruction massive» inexistantes, la population considère cette étape comme un pas vers la reconquête de leur souveraineté. «Je suis heureuse qu'ils partent. L'invasion américaine était une erreur depuis le début», confie à 20 Minutes Houzan Mahmoud, porte-parole de l'Organisation pour la liberté des femmes en Irak. Elle ne décolère pas contre les «dégâts» qu'ont causés, selon elle, les Américains: «Ils ont tué des dizaines de milliers de gens et alimenté le terrorisme. Le chômage touche 70 % de la population, un tiers vit sous le seuil de pauvreté, il y a des millions de veuves et des femmes se prostituent pour s'en sortir.» Elle estime que les Etats-Unis ne partiront jamais vraiment du pays. «Ils auront toujours des bases militaires. Leur présence perdurera aussi à travers le gouvernement de marionnettes qu'ils ont mis en place.»

Pierre-Jean Luizard, auteur de Comment est né l'Irak moderne (CNRS Editions), renchérit : «Il restera toujours des dizaines de milliers de soldats américains. Sans compter les mercenaires des sociétés privées de sécurité [aussi nombreux que les soldats de l'armée régulière en 2007], qui vont rester.» Le chercheur redoute en outre qu'une fois les Etats-Unis partis, le calme relatif, «obtenu en achetant d'ex-insurgés contre l'engagement de lutter contre Al-Qaida», ne vole en éclats. «La guerre est loin d'être finie», conclut-il.

Faustine Vincent
 
Comment ça??





Encore une guerre "illegale" à laquelle participe egalement la France
qui est en pouvoir aujourd'hui? ceux qui ont aidé les américains à rentrer depuis le sud d'irak..donc alliés et mouchard formés soit disant pour la liberté dans ce pays :rolleyes:

guerre illégale?? y en a t il une qui fût légale?? :rolleyes:
 
DEFENSE - Les Américains passent aujourd'hui la main aux Irakiens pour assurer la sécurité dans les villes...

Les Américains passent ce mardi la main aux Irakiens pour assurer la sécurité dans les villes. Une étape cruciale avant le retrait des troupes d'ici à 2011, comme prévu par l'accord de sécurité signé en novembre par Bagdad et Washington. Ce transfert sera aussi un test pour juger de l'efficacité des forces irakiennes. Les célébrations ont commencé dès hier, avec des mesures de sécurité exceptionnelles. Lors d'une cérémonie dans la capitale, les Américains ont remis une clé symbolique aux Irakiens pour leur restituer l'ex-ministère de la Défense, occupé par les GI's depuis 2003. Les voitures de police étaient ornées de rubans et des banderoles étaient érigées avec ces mots : «Irak: ma nation, ma dignité, mon honneur.»

Le chômage touche 70 % de la population

Six ans après le début de l'intervention américaine en Irak, au motif de trouver «des armes de destruction massive» inexistantes, la population considère cette étape comme un pas vers la reconquête de leur souveraineté. «Je suis heureuse qu'ils partent. L'invasion américaine était une erreur depuis le début», confie à 20 Minutes Houzan Mahmoud, porte-parole de l'Organisation pour la liberté des femmes en Irak. Elle ne décolère pas contre les «dégâts» qu'ont causés, selon elle, les Américains: «Ils ont tué des dizaines de milliers de gens et alimenté le terrorisme. Le chômage touche 70 % de la population, un tiers vit sous le seuil de pauvreté, il y a des millions de veuves et des femmes se prostituent pour s'en sortir.» Elle estime que les Etats-Unis ne partiront jamais vraiment du pays. «Ils auront toujours des bases militaires. Leur présence perdurera aussi à travers le gouvernement de marionnettes qu'ils ont mis en place.»

Pierre-Jean Luizard, auteur de Comment est né l'Irak moderne (CNRS Editions), renchérit : «Il restera toujours des dizaines de milliers de soldats américains. Sans compter les mercenaires des sociétés privées de sécurité [aussi nombreux que les soldats de l'armée régulière en 2007], qui vont rester.» Le chercheur redoute en outre qu'une fois les Etats-Unis partis, le calme relatif, «obtenu en achetant d'ex-insurgés contre l'engagement de lutter contre Al-Qaida», ne vole en éclats. «La guerre est loin d'être finie», conclut-il.

Faustine Vincent

c''est un premier pas vers une ocupation definif plutos , ils se retire vers des bases qui seront implanter une fois pour tout en irak ..ce qu'il faut c'est de les attaquer la ou ils se retire
 
qui est en pouvoir aujourd'hui? ceux qui ont aidé les américains à rentrer depuis le sud d'irak..donc alliés et mouchard formés soit disant pour la liberté dans ce pays
De totues façons rien ne dit que ce gouvernement va rester en place tres longtemps si ils sont vont.
guerre illégale?? y en a t il une qui fût légale??

C'est pour ça que j'ai mis des guillemets
 
Lol,je disais ça parce que tu dis qu'ils ont de beaux jours devant eux.
Alors qu'on ne peut savoir ce qui se passera quand les americains seront partis
ils seront tjs là et ils ne quitteront jamais l Irak, base militaire, pions dans le gouvernement et j'en passe de plus belle dc pas de quitter ;)
 
on parle pas de peuple et de civiles et encore moins c boucliers faisant office de flics qui face à quelques billets verts voient la vie en rose!!

bref ce pays me fait de la peine!

Je veux dire que les Americains n'auront pas de beaux jours devant eux car ils auront des jours sanglants.Dans le sens ou ils seront toujours vises par les attentats et ne seront jamais en paix la-bas.

Lol on a du mal à se comprendre :D
 
Je veux dire que les Americains n'auront pas de beaux jours devant eux car ils auront des jours sanglants.Dans le sens ou ils seront toujours vises par les attentats et ne seront jamais en paix la-bas.

Lol on a du mal à se comprendre :D
qu'est ce qu ils s en foutent de la vie humaine?

ils envoient leurs dits enfants de la patrie en combat sur un terrain dangereux sans se soucier de quoi que ce soit penses tu qu ils pensent à celle des irakiens??

rien à secouer!!

money!!money!!
 
qu'est ce qu ils s en foutent de la vie humaine?

ils envoient leurs dits enfants de la patrie en combat sur un terrain dangereux sans se soucier de quoi que ce soit penses tu qu ils pensent à celle des irakiens??

rien à secouer!!

money!!money!!

Lol,j'ai pas dis le contraire.Je veux dire clairement que les soldats Americains n'auront pas de beaux jours devant eux.

Apres je pense que toi tu ne parlais pas des soldats apparement :D
 
Retrait des troupes américaines des villes d’Irak
mercredi 1er juillet 2009 - 06h:17

Alain Gresh
Le Monde Diplomatique

Le mardi 30 juin, les troupes américaines se retireront des villes irakiennes, laissant à l’armée nationale le soin de la sécurité. Comme le rappelle LeMonde.fr du 26 juin (« L’Irak se prépare au retrait américain des villes fin juin ») :

« Les 750 000 policiers et militaires irakiens qui prendront en main la sécurité dans les villes après le retrait américain du 30 juin devront gérer une situation encore fragile, six ans après la chute de Saddam Hussein. Conformément à l’accord de sécurité signé en novembre entre Bagdad et Washington, les 130 000 militaires américains se regrouperont dans des bases hors des agglomérations. »

« Parallèlement, 500 000 policiers et 250 000 soldats irakiens, une force née du néant après le chaos de l’invasion conduite par les Etats-Unis en 2003, ont pris progressivement possession des bases américaines et des barrages qu’ils contrôlaient avec les Américains. La nouvelle donne oblige désormais la Force multinationale à demander l’autorisation quand elle veut intervenir hors de ses cantonnements. »

C’est le 27 novembre 2008 que le parlement irakien a ratifié l’accord sur le retrait des troupes américaines d’ici fin 2011 (signé du temps de l’administration Bush). Et il semble que le président Obama soit bien décidé à se conformer à ce calendrier, malgré certaines pressions de ses militaires (lire Gareth Porter, « M. Obama, prisonnier de ses “faucons” en Irak ? », Le Monde diplomatique, janvier 2009).

L’Agence France Presse donne les précisions suivantes : 157 bases américaines dans la villes seront évacuées ; 131 000 soldats américains restent présents en Irak ; 4 313 ont été tués depuis le début de l’invasion, ainsi que, selon le gouvernement irakien, 1844 soldats et policiers irakiens. Toujours selon l’AFP, 100 867 civils irakiens ont été tués durant la même période (selon l’ONG britannique Iraq Body Count). Le bilan des pertes humaines a fait l’objet de nombreuses polémiques.

Ainsi, dans un envoi du 9 avril 2007, je citais le quotidien britannique The Guardian du 28 mars 2007, qui publiait un texte intitulé « A monstrous war crime », signé par Richard Norton, éditeur de la revue médicale The Lancet. Celle-ci avait publié le 11 octobre une étude de l’université Johns Hopkins affirmant que 650 000 Irakiens étaient morts des suites de l’intervention américaine. La BBC, rappelle Richard Norton, a révélé que le comité scientifique auprès du gouvernement britannique avait confirmé la validité de l’étude, ce qui n’avait pas empêché Londres de dénoncer l’étude comme « peu sérieuse ».

Le 10 janvier 2008, je publiais un communiqué de l’Organisation mondiale de la santé qui donnait le chiffre de 151 000 morts irakiens entre mars 2003 et juin 2006. Jugera-t-on un jour les responsables américains et britanniques qui ont pris la décision de se lancer dans cette meurtrière aventure ? C’est plus que douteux...

Alors que l’échéance du retrait des villes se rapproche, on assiste, selon Patrice Claude (LeMonde.fr, 25 juin) à une « nouvelle vague d’attentats contre les chiites ». Un attentat qui a fait plus de 70 morts le 24 juin dans la banlieue de Bagdad est « le huitième attentat visant délibérément des zones d’habitat chiite comptabilisé en quatre jours. Depuis l’explosion d’un camion piégé qui a détruit 80 maisons et tué 73 civils, le 20 juin, sur le marché central de Taza, une petite ville turkmène chiite située près de Kirkouk, ce sont près de 170 personnes qui ont perdu la vie ».

Qu’est-ce qui changera après le 30 juin ? Michael Knights, sur le site du Washington Institute for Near East Policy (partie du lobby pro-israélien), publie le 26 juin une étude intitulée « Iraq Withdrawal Deadline : Subtle Shift in U.S. Mission » :


http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=6870

Le pétrole a été depuis plusieurs années au cœur de polémiques américano-irakiennes et Washington n’a jamais été capable d’imposer une loi sur la privatisation des richesses pétrolières irakiennes (lire « Le pétrole et l’Irak »).
 
Irak - Les troupes américaines se retirent des grandes villes... sans quitter le pays

mardi 14 juillet 2009 - 07h:02

Jacques Venne

La mission de maintien de l’ordre dans les villes va être confiée à l’armée irakienne, qui a reçu une formation de la part de cadres militaires américains.

Les États-Unis conservent donc en Irak une présence militaire massive avec près de 138 000 soldats, auxquels il faut ajouter un nombre équivalent de mercenaires employés par des sociétés privées de sécurité. Pour ce qui est du désengagement, il est prévu que 50 000 hommes des troupes de combat soient retirés d’ici à août 2010, ce qui laissera encore une force de 35 000 à 50 000 soldats jusqu’au 31 décembre 2011.

C’est exactement la date retenue par l’administration Bush dans ses accords avec le gouvernement irakien, mais c’est logique, puisque Obama a conservé dans son équipe le promoteur de cette formule de désengagement qui est en fait un redéploiement.

Mais même après 2011, il restera encore plusieurs milliers de « conseillers » et « techniciens » militaires, pendant une période indéterminée, autant dire sans doute pour longtemps.

Une catastrophe pour la population

En dépit de toute une propagande faite aux États-Unis ces derniers mois autour des succès militaires supposés en Irak, le chaos et la misère restent le lot de la population sans que cessent pour autant les attentats sanglants. Ces derniers ont même connu une certaine recrudescence au fur et à mesure qu’approchait le redéploiement en cours.

Près de 90 % de la population n’a pas d’accès continu à l’électricité. Et l’eau potable reste une denrée rare pour le plus grand nombre. Surtout, le pays continue de subir la violence des conflits entre les différentes factions armées nées de la guerre et de l’occupation américaine. Six ans après le début de la guerre, il ne se passe pas un jour sans qu’une attaque ou un attentat n’ait lieu. Rien que pour les six premiers mois de cette année, 1800 Irakiens ont perdu la vie. Cette situation de guerre civile a aussi engendré un contingent de cinq millions de réfugiés, soit près de 20 % de la population, qui ont fui les zones de combat.

Un désengagement qui n’est pas la fin de la guerre

Si on élargit la question à la région formée par l’Irak, l’Afghanistan et le Pakistan, le retrait de l’armée américaine a encore moins de sens. On assiste en effet à un transfert des troupes américaines vers l’Afghanistan. Aux 38 000 soldats américains déjà présents, l’administration Obama a décidé d’envoyer un renfort de 21 000 soldats supplémentaires. Dans le même temps, il est demandé aux autres grandes puissances, notamment la France, d’accroître elles aussi leur présence militaire en Afghanistan.

Depuis le renversement du régime des talibans par la première offensive américaine il y a huit ans, la guerre n’a pas cessé. Elle n’a fait que s’aggraver. L’offensive lancée par l’armée américaine la semaine dernière, dans le sud du pays, en est une nouvelle illustration.

Les États-Unis gardent également un œil sur le Pakistan voisin, qui sert de base arrière aux talibans. Depuis des mois, l’armée américaine franchit la frontière entre l’Afghanistan et le Pakistan, tandis que l’administration Obama fait pression sur le gouvernement pakistanais pour qu’il reprenne le contrôle des zones tribales. Et comme en Irak, les premières victimes sont les populations civiles.

Le prix à payer par les travailleurs américains

Au total, la permanence de la présence de l’armée américaine dans cette région est d’abord une véritable catastrophe pour les populations irakienne, afghane et pour une part pakistanaise. Mais elle l’est aussi pour la population américaine, ne serait-ce que par le coût de cette guerre.

Le Congrès vient de voter une nouvelle rallonge de 106 milliards de dollars (environ 76 milliards d’euros) pour financer la présence militaire américaine en Irak et en Afghanistan. Et cela, alors qu’on est en pleine crise économique, que les dirigeants américains imposent déjà aux travailleurs une dégradation de leurs conditions d’existence. L’argent qui s’est évanoui dans les guerres américaines au cours de cette décennie aurait été bien mieux employé s’il avait servi à améliorer les conditions d’existence des classes laborieuses. Mais c’est tout le contraire qui se passe.

Et, de ce point de vue aussi, il n’y a pas de rupture. Obama poursuit la politique de son prédécesseur, celle qui entend maintenir la domination des États-Unis ; une politique criminelle pour tous les peuples, ceux de la zone de guerre et d’occupation mais aussi pour la population américaine mise en demeure de payer les notes de la crise et de la guerre.
 
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