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Tayri nem tuder g-ul inu
Un rapport du Conseil de l’Europe épingle le Maroc pour « l’absence d’une politique anti-corruption », un dirigeant de cette institution exhortant le royaume à accélérer les mesures prévues par la nouvelle constitution, dans un entretien au quotidien L’Economiste de vendredi.
« C’est surtout l’absence d’une politique en matière de lutte et de prévention contre la corruption qui ressort de ce document », rendu public cette semaine, déclare Edmond Dunga, administrateur au Conseil de l’Europe.
Et de noter « la nécessité d’établir un cadre stratégique et de mettre en oeuvre les dispositions de l’article 36 de la constitution » adoptée en 2011 dans le contexte du Printemps arabe.
Cet article stipule que « les infractions relatives aux conflits d’intérêts, aux délits d’initié et toutes infractions d’ordre financier sont sanctionnées par la loi ». Il prévoit également la création d’une « Instance nationale de la probité et de lutte contre la corruption », qui tarde à voir le jour.
Ce rapport, financé par l’UE, n’a « pas pour but d’accabler le Maroc mais de diagnostiquer » et « établir des recommandations », a encore noté M. Dunga.
Interrogé sur ces critiques, Abdeslam Aboudrar, le président de l’Instance centrale de prévention de la corruption (ICPC, officiel), a assuré que le gouvernement travaillait « à la préparation d’une stratégie nationale ».
Une enquête nationale sur le ressenti vis-à-vis de la corruption sera lancée « incessamment », et 2014 sera « marqué par la réalisation de nouveaux acquis dans la lutte contre la corruption », dont l’adoption de la loi sur l’Instance, a-t-il avancé, cité par des médias locaux.
La corruption demeure un fléau au Maroc, qui se classe 91e sur 177 pays dans le dernier classement de l’ONG Transparency international publié fin 2013.
En réaction, le chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane, avait promis des « mesures d’urgence ».
Vainqueur historique des législatives de fin 2011, dans le contexte du Printemps arabe, le parti islamiste Justice et développement (PJD) de M. Benkirane avait fait de la lutte contre la corruption un de ses principaux chevaux de bataille.
Source :http://ibergag.com
« C’est surtout l’absence d’une politique en matière de lutte et de prévention contre la corruption qui ressort de ce document », rendu public cette semaine, déclare Edmond Dunga, administrateur au Conseil de l’Europe.
Et de noter « la nécessité d’établir un cadre stratégique et de mettre en oeuvre les dispositions de l’article 36 de la constitution » adoptée en 2011 dans le contexte du Printemps arabe.
Cet article stipule que « les infractions relatives aux conflits d’intérêts, aux délits d’initié et toutes infractions d’ordre financier sont sanctionnées par la loi ». Il prévoit également la création d’une « Instance nationale de la probité et de lutte contre la corruption », qui tarde à voir le jour.
Ce rapport, financé par l’UE, n’a « pas pour but d’accabler le Maroc mais de diagnostiquer » et « établir des recommandations », a encore noté M. Dunga.
Interrogé sur ces critiques, Abdeslam Aboudrar, le président de l’Instance centrale de prévention de la corruption (ICPC, officiel), a assuré que le gouvernement travaillait « à la préparation d’une stratégie nationale ».
Une enquête nationale sur le ressenti vis-à-vis de la corruption sera lancée « incessamment », et 2014 sera « marqué par la réalisation de nouveaux acquis dans la lutte contre la corruption », dont l’adoption de la loi sur l’Instance, a-t-il avancé, cité par des médias locaux.
La corruption demeure un fléau au Maroc, qui se classe 91e sur 177 pays dans le dernier classement de l’ONG Transparency international publié fin 2013.
En réaction, le chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane, avait promis des « mesures d’urgence ».
Vainqueur historique des législatives de fin 2011, dans le contexte du Printemps arabe, le parti islamiste Justice et développement (PJD) de M. Benkirane avait fait de la lutte contre la corruption un de ses principaux chevaux de bataille.
Source :http://ibergag.com