Élaboré par des chercheurs indépendants, le document publié par le Pnud insiste sur la « sécurité humaine ».
Deux Arabes sur cinq vivent dans la pauvreté et un sur dix souffre de malnutrition Dans une région où le revenu annuel par habitant varie de 1 000 dollars en Mauritanie à plus de 80 000 au Qatar, les inégalités sont criantes. Cest un des thèmes abordés dans le nouveau rapport sur le développement arabe publié le 21 juillet, à Beyrouth, par le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud)*.
Cinquième du genre la première parution remonte à juillet 2002 , ce document édité sous légide du Pnud ne reflète ni la position de ce dernier, ni celle de lONU, institution tenue par une obligation de réserve. Élaboré par des chercheurs indépendants la plupart dorigine arabe , bénéficiant de la contribution dune centaine dintellectuels et dexperts, il sappuie sur les témoignages de représentants de la société civile et sur des sondages dopinion. Son contenu dérange parce quil ne caresse pas les régimes en place dans le sens du poil. Doù lirrégularité de ses parutions par manque de moyens. Le précédent rapport (2005) était sorti en décembre 2006. Il a fallu trois ans pour préparer lédition 2009. Sa publication nen est que plus courageuse.
« Dans les pays arabes, un manque généralisé de sécurité humaine soppose au développement », constate lancienne journaliste yéménite Amat Al Alim Alsoswa, directrice du Bureau régional du Pnud. « On tend à concevoir la sécurité en termes militaires ou étatiques. Mais la sécurité des personnes est menacée non seulement par les conflits et les troubles civils, mais également par la dégradation de lenvironnement, la discrimination, le chômage, la pauvreté et la faim. La seule façon de permettre aux populations des États arabes de réaliser des progrès en matière de développement humain consiste à attaquer ces facteurs dinsécurité à leur source », affirme-t-elle.
Les auteurs du rapport redéfinissent donc la notion de sécurité humaine, qui nest pas uniquement une question de survie immédiate, mais dépend aussi de la satisfaction de besoins fondamentaux, tels que laccès à leau, et de facteurs déterminant la qualité de la vie, y compris les libertés politiques et religieuses, les droits de lhomme, les relations hommes-femmes, le respect de la loi Les citoyens ordinaires sont souvent victimes des abus du pouvoir politique, mais aussi des institutions sociales, judiciaires et économiques censées les défendre ou les protéger. Ils font également les frais de la concurrence entre clans pour accéder au pouvoir et aux ressources économiques. 
http://www.jeuneafrique.com/Article...securite-arabe-Pnud-Un-rapport-qui-fache.html
Deux Arabes sur cinq vivent dans la pauvreté et un sur dix souffre de malnutrition Dans une région où le revenu annuel par habitant varie de 1 000 dollars en Mauritanie à plus de 80 000 au Qatar, les inégalités sont criantes. Cest un des thèmes abordés dans le nouveau rapport sur le développement arabe publié le 21 juillet, à Beyrouth, par le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud)*.
Cinquième du genre la première parution remonte à juillet 2002 , ce document édité sous légide du Pnud ne reflète ni la position de ce dernier, ni celle de lONU, institution tenue par une obligation de réserve. Élaboré par des chercheurs indépendants la plupart dorigine arabe , bénéficiant de la contribution dune centaine dintellectuels et dexperts, il sappuie sur les témoignages de représentants de la société civile et sur des sondages dopinion. Son contenu dérange parce quil ne caresse pas les régimes en place dans le sens du poil. Doù lirrégularité de ses parutions par manque de moyens. Le précédent rapport (2005) était sorti en décembre 2006. Il a fallu trois ans pour préparer lédition 2009. Sa publication nen est que plus courageuse.
« Dans les pays arabes, un manque généralisé de sécurité humaine soppose au développement », constate lancienne journaliste yéménite Amat Al Alim Alsoswa, directrice du Bureau régional du Pnud. « On tend à concevoir la sécurité en termes militaires ou étatiques. Mais la sécurité des personnes est menacée non seulement par les conflits et les troubles civils, mais également par la dégradation de lenvironnement, la discrimination, le chômage, la pauvreté et la faim. La seule façon de permettre aux populations des États arabes de réaliser des progrès en matière de développement humain consiste à attaquer ces facteurs dinsécurité à leur source », affirme-t-elle.
Les auteurs du rapport redéfinissent donc la notion de sécurité humaine, qui nest pas uniquement une question de survie immédiate, mais dépend aussi de la satisfaction de besoins fondamentaux, tels que laccès à leau, et de facteurs déterminant la qualité de la vie, y compris les libertés politiques et religieuses, les droits de lhomme, les relations hommes-femmes, le respect de la loi Les citoyens ordinaires sont souvent victimes des abus du pouvoir politique, mais aussi des institutions sociales, judiciaires et économiques censées les défendre ou les protéger. Ils font également les frais de la concurrence entre clans pour accéder au pouvoir et aux ressources économiques. 
http://www.jeuneafrique.com/Article...securite-arabe-Pnud-Un-rapport-qui-fache.html