Le Point.fr ouvre son espace Débattre à Sihem Souid, auteur de Omerta dans la police.
La Tunisie, le sparadrap de Michèle Alliot-Marie. Un réfugié politique tunisien installé sur la Côte d'Azur s'apprête à déposer une plainte contre MAM pour "trafic d'influence" et "mise en danger de la vie d'autrui". Faouzi Mahbouli a fait l'objet d'une demande d'extradition alors que MAM était ministre des Affaires étrangères. Le 20 décembre dernier, Tunis réclame à Paris l'expulsion de Mahbouli, spolié de l'enseigne française Bricorama par Imed Trabelsi, un neveu de l'épouse de Ben Ali. Réfugié politique, Mahbouli est en principe inexpulsable, sauf s'il commet des actes criminels d'une particulière gravité dans son pays d'accueil.
Alors que le suicide de Mohamed Bouazizi lance la révolte contre le régime de Ben Ali, le Quai d'Orsay répond favorablement à la demande de Tunis, le 22 décembre. "Pour obtenir une telle décision en moins de 48 heures, Michèle Alliot-Marie est forcément intervenue", avance Mahbouli. Arrêté, placé en garde à vue, il fait état de sa qualité de réfugié politique. Mais les policiers qui procèdent à son audition "oublient" de le mentionner, selon lui. "La mesure privative de liberté s'inscrivait bien dans le cadre juridique de l'extradition", assure maître Michael Bismuth, son avocat. Au bout de 20 heures de garde à vue et son défèrement, Faouzi Mahbouli est libéré. La Tunisie nouvelle annule, en juin 2011, la procédure à l'encontre de l'homme d'affaires.
Contactée lundi matin par Le Point.fr, Michèle Alliot-Marie n'était pas joignable.
Le Point
La Tunisie, le sparadrap de Michèle Alliot-Marie. Un réfugié politique tunisien installé sur la Côte d'Azur s'apprête à déposer une plainte contre MAM pour "trafic d'influence" et "mise en danger de la vie d'autrui". Faouzi Mahbouli a fait l'objet d'une demande d'extradition alors que MAM était ministre des Affaires étrangères. Le 20 décembre dernier, Tunis réclame à Paris l'expulsion de Mahbouli, spolié de l'enseigne française Bricorama par Imed Trabelsi, un neveu de l'épouse de Ben Ali. Réfugié politique, Mahbouli est en principe inexpulsable, sauf s'il commet des actes criminels d'une particulière gravité dans son pays d'accueil.
Alors que le suicide de Mohamed Bouazizi lance la révolte contre le régime de Ben Ali, le Quai d'Orsay répond favorablement à la demande de Tunis, le 22 décembre. "Pour obtenir une telle décision en moins de 48 heures, Michèle Alliot-Marie est forcément intervenue", avance Mahbouli. Arrêté, placé en garde à vue, il fait état de sa qualité de réfugié politique. Mais les policiers qui procèdent à son audition "oublient" de le mentionner, selon lui. "La mesure privative de liberté s'inscrivait bien dans le cadre juridique de l'extradition", assure maître Michael Bismuth, son avocat. Au bout de 20 heures de garde à vue et son défèrement, Faouzi Mahbouli est libéré. La Tunisie nouvelle annule, en juin 2011, la procédure à l'encontre de l'homme d'affaires.
Contactée lundi matin par Le Point.fr, Michèle Alliot-Marie n'était pas joignable.
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