Coucou tout le monde,
J'ai longuement hésité avant de vous narrer la fin de mon histoire (publiée ici : https://www.bladi.info/threads/rendez-manque.466847/ ). J'étais déçue d'être injustement censurée mais certains (que je ne mentionnerai pas ) ont réussi à me convaincre de passer outre alors voilà la suite
Partie 4
En rentrant à la maison, j’essayais de faire le moins de bruit possible mais, sans grande surprise, je n’eus pas le temps d’introduire la clef dans la serrure que ma mère ouvrit la porte. Elle avait cette mine que je ne connaissais que trop bien et qui m’en disait long sur la suite des évènements.
Mon père, s’était fait un sang d’encre. Il savait pourtant où je me trouvais ! Il pouvait me joindre, par téléphone, à n’importe quel moment mais rien n’y faisait. Il avait décidé de passer la soirée à m’attendre. Tant que je n’étais pas rentrée, il était incapable de s’endormir. Il avait besoin d’être rassuré mais été bien trop macho pour le formuler ainsi. C’était une brute au grand cœur, une sorte de grizzly qui était grognon.
Je me prenais un véritable savon. De par mon tempérament que je tenais de lui, nos désaccords se terminaient rarement sereinement et sans éclats de voix. Ses reproches résonnaient au loin et je fus envahie par un souvenir lointain. J’avais trois ans, j’étais vêtue d’une salopette en velours rose et il me donnait la main pour jouer à Cendrillon… C’était notre moment à nous, il s’en souviendrait toujours et je ne l’oublierais pas non plus.
Je soupirais du haut de mes 25 automnes. J’étais incapable de lui tenir tête ni même de lui en vouloir, ne serait-ce que pour la beauté du débat. Il avait ses raisons que ma fougue m’interdisait d’entendre mais que mon cœur et ma conscience ne pouvaient ignorer. C’était mon papa à moi, le seul et unique homme de ma vie qui me voyait réellement pour ce que j’étais et qui ne me ferait jamais de mal.
Je n’avais pas entièrement tort mais je ne tenais pas à le contrarier. Je mis donc ma fierté de côté pour lui présenter mes excuses et lui souhaiter une bonne nuit.
Après avoir sombré dans les bras de Morphée, les notifications de mon portable me tirèrent d’une belle nuit de sommeil. Je consultais les messages que j’avais reçus puis me connectais sur facebook et quelle ne fut pas me surprise !
Quelques photos de la soirée circulaient en ligne. Mon amie avait été identifiée sur l’une d’elles et je me trouvais, en sa compagnie, sur la photo provenant d’un compte inconnu. Je cliquais dessus afin d’en avoir le cœur net et de vérifier quel était l’abruti qui avait osé publier une photo de moi sans m’en demander la permission au préalable.
C’était lui ! Le croate de la veille ! Je ne savais pas si je lui en voulais d’avoir publié une photo de moi sans m’en avertir ou si je trouvais cela quelque peu flatteur. Après tout, nous n’étions même pas amis… J’avais décidé de ne pas réagir. Pas de like, ni de commentaire, ni d’ajout en amis.
J'ai longuement hésité avant de vous narrer la fin de mon histoire (publiée ici : https://www.bladi.info/threads/rendez-manque.466847/ ). J'étais déçue d'être injustement censurée mais certains (que je ne mentionnerai pas ) ont réussi à me convaincre de passer outre alors voilà la suite
Partie 4
En rentrant à la maison, j’essayais de faire le moins de bruit possible mais, sans grande surprise, je n’eus pas le temps d’introduire la clef dans la serrure que ma mère ouvrit la porte. Elle avait cette mine que je ne connaissais que trop bien et qui m’en disait long sur la suite des évènements.
Mon père, s’était fait un sang d’encre. Il savait pourtant où je me trouvais ! Il pouvait me joindre, par téléphone, à n’importe quel moment mais rien n’y faisait. Il avait décidé de passer la soirée à m’attendre. Tant que je n’étais pas rentrée, il était incapable de s’endormir. Il avait besoin d’être rassuré mais été bien trop macho pour le formuler ainsi. C’était une brute au grand cœur, une sorte de grizzly qui était grognon.
Je me prenais un véritable savon. De par mon tempérament que je tenais de lui, nos désaccords se terminaient rarement sereinement et sans éclats de voix. Ses reproches résonnaient au loin et je fus envahie par un souvenir lointain. J’avais trois ans, j’étais vêtue d’une salopette en velours rose et il me donnait la main pour jouer à Cendrillon… C’était notre moment à nous, il s’en souviendrait toujours et je ne l’oublierais pas non plus.
Je soupirais du haut de mes 25 automnes. J’étais incapable de lui tenir tête ni même de lui en vouloir, ne serait-ce que pour la beauté du débat. Il avait ses raisons que ma fougue m’interdisait d’entendre mais que mon cœur et ma conscience ne pouvaient ignorer. C’était mon papa à moi, le seul et unique homme de ma vie qui me voyait réellement pour ce que j’étais et qui ne me ferait jamais de mal.
Je n’avais pas entièrement tort mais je ne tenais pas à le contrarier. Je mis donc ma fierté de côté pour lui présenter mes excuses et lui souhaiter une bonne nuit.
Après avoir sombré dans les bras de Morphée, les notifications de mon portable me tirèrent d’une belle nuit de sommeil. Je consultais les messages que j’avais reçus puis me connectais sur facebook et quelle ne fut pas me surprise !
Quelques photos de la soirée circulaient en ligne. Mon amie avait été identifiée sur l’une d’elles et je me trouvais, en sa compagnie, sur la photo provenant d’un compte inconnu. Je cliquais dessus afin d’en avoir le cœur net et de vérifier quel était l’abruti qui avait osé publier une photo de moi sans m’en demander la permission au préalable.
C’était lui ! Le croate de la veille ! Je ne savais pas si je lui en voulais d’avoir publié une photo de moi sans m’en avertir ou si je trouvais cela quelque peu flatteur. Après tout, nous n’étions même pas amis… J’avais décidé de ne pas réagir. Pas de like, ni de commentaire, ni d’ajout en amis.