Il relierait Tripoli à Casablanca, via Alger
Ce « projet prioritaire » de coopération entre les pays du Maghreb et lUnion européenne a été à lordre du jour dune réunion des ministres des Transports maghrébins et européens qui sest tenue, hier, à Tunis
Sa concrétisation nécessite une « implication accrue » de lEurope, ont insisté les participants.
Létude de faisabilité dun train à grande vitesse (TGV) devant relier Tripoli à Casablanca, via Tunis et Alger, a été au centre dune rencontre qui a regroupé, hier, lundi, à Tunis, les ministres des Transports européens et maghrébins.
Les participants à cette 5e réunion du Groupe de travail des ministres des Transports de Méditerranée occidentale (Gtmo), un forum dit « 5+5 », qui a rassemblé les représentants de lAlgérie, de la Libye, du Maroc, de la Mauritanie, de la Tunisie, de lEspagne, de la France, de lItalie, de Malte et du Portugal, ainsi que le vice-président de la Commission européenne pour le transport, ont fait le point sur ce « projet prioritaire » de coopération entre les pays du Maghreb et de lUnion européenne (UE). De même, ils ont longuement débattu de la modernisation de laxe ferroviaire transmaghrébin entre Tunis, Alger et Casablanca et de lamélioration des services. Ces projets identifiés dans le cadre du Gtmo sont arrivés à létape de leur concrétisation, a indiqué le ministre tunisien des Transports. Mais « le financement est un élément déterminant », a-t-il souligné, déplorant, au passage, linsuffisance de fonds en provenance de lUE. « Le volume de cette assistance varie de 1 à 40 entre les pays candidats à ladhésion à lUE et les pays de voisinage », a-t-il affirmé à ce propos. Les participants ont été nombreux dailleurs à exprimer leur souhait de voir la Commission européenne simpliquer dans la construction dun réseau transméditerranéen similaire à celui de lEurope.
« Les réseaux transeuropéens doivent, à travers lAfrique du Nord, continuer davantage vers le Sud, en Afrique », a indiqué, pour sa part, le vice-président de la Commission européenne pour le transport, non sans promettre des aides pour lAfrique pour quelle puisse réaliser son réseau transafricain afin « daider à la stabilité et freiner limmigration vers le nord ». Sur ce registre, il a révélé que les projets retenus par le Gtmo seront présentés au Forum euroméditerranéen de décembre prochain à Bruxelles. Le ministre des Transports, Amar Tou, qui a pris part à cette rencontre, a exprimé sa crainte de voir la crise financière freiner le développement de linfrastructure routière et ferroviaire dans la région.
http://actualite.el-annabi.com/article.php3?id_article=8070
Ce « projet prioritaire » de coopération entre les pays du Maghreb et lUnion européenne a été à lordre du jour dune réunion des ministres des Transports maghrébins et européens qui sest tenue, hier, à Tunis
Sa concrétisation nécessite une « implication accrue » de lEurope, ont insisté les participants.
Létude de faisabilité dun train à grande vitesse (TGV) devant relier Tripoli à Casablanca, via Tunis et Alger, a été au centre dune rencontre qui a regroupé, hier, lundi, à Tunis, les ministres des Transports européens et maghrébins.
Les participants à cette 5e réunion du Groupe de travail des ministres des Transports de Méditerranée occidentale (Gtmo), un forum dit « 5+5 », qui a rassemblé les représentants de lAlgérie, de la Libye, du Maroc, de la Mauritanie, de la Tunisie, de lEspagne, de la France, de lItalie, de Malte et du Portugal, ainsi que le vice-président de la Commission européenne pour le transport, ont fait le point sur ce « projet prioritaire » de coopération entre les pays du Maghreb et de lUnion européenne (UE). De même, ils ont longuement débattu de la modernisation de laxe ferroviaire transmaghrébin entre Tunis, Alger et Casablanca et de lamélioration des services. Ces projets identifiés dans le cadre du Gtmo sont arrivés à létape de leur concrétisation, a indiqué le ministre tunisien des Transports. Mais « le financement est un élément déterminant », a-t-il souligné, déplorant, au passage, linsuffisance de fonds en provenance de lUE. « Le volume de cette assistance varie de 1 à 40 entre les pays candidats à ladhésion à lUE et les pays de voisinage », a-t-il affirmé à ce propos. Les participants ont été nombreux dailleurs à exprimer leur souhait de voir la Commission européenne simpliquer dans la construction dun réseau transméditerranéen similaire à celui de lEurope.
« Les réseaux transeuropéens doivent, à travers lAfrique du Nord, continuer davantage vers le Sud, en Afrique », a indiqué, pour sa part, le vice-président de la Commission européenne pour le transport, non sans promettre des aides pour lAfrique pour quelle puisse réaliser son réseau transafricain afin « daider à la stabilité et freiner limmigration vers le nord ». Sur ce registre, il a révélé que les projets retenus par le Gtmo seront présentés au Forum euroméditerranéen de décembre prochain à Bruxelles. Le ministre des Transports, Amar Tou, qui a pris part à cette rencontre, a exprimé sa crainte de voir la crise financière freiner le développement de linfrastructure routière et ferroviaire dans la région.
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