Un thème une histoire.....

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On a pu observer ces derniers temps des plumes très intéressantes sur le forum et je suis persuadée que d'autres sont encore à découvrir. Ainsi je vous propose dans ce post d'écrire ensemble, qu'on choisisse ensemble un thème et que chacun y écrive une petite histoire en fonction de sa plume et de son imagination, découvrir les univers des autres et pourquoi pas aussi leur talent.....

Si vous êtes intéressés rejoignez moi ;)


ps :les détourneurs de posts en série s'abstenir je vous en remercie par avance.......
 
On a pu observer ces derniers temps des plumes très intéressantes sur le forum et je suis persuadée que d'autres sont encore à découvrir. Ainsi je vous propose dans ce post d'écrire ensemble, qu'on choisisse ensemble un thème et que chacun y écrive une petite histoire en fonction de sa plume et de son imagination, découvrir les univers des autres et pourquoi pas aussi leur talent.....

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ps :les détourneurs de posts en série s'abstenir je vous en remercie par avance.......

Nous sommes pour la plupart marocains. Pourquoi pas une histoire autour d'un voyage au bled? Une espèce de chronique ?
 
intéressant ce post... je vais le suivre de très près .... mais pour ne pas heurter la sensibilité de certains poètes .. je vais m'abstenir d'écrire quoi que ce soit! :p
 
Je commence doucement :

Le dernier carton, enfin. Je prends du recul pour admirer le travail. Mon monospace est chargé à raz bord.
Ce soir je prends la route. Direction le Maroc.
 
je descends de l'avion.
je n'ai pas besoin de la remarquer: elle me happe. j,en suis baignée, j,en suis transportée. toute cette lumière. je n'en avais jamais remarqué l'intensité quand je vivais au maroc. je n'ai jamais réalisé que celle de montréal manquait de quelque chose. de ce quelque chose que la lumière du Maroc déverse.
 
je descends de l'avion.
je n'ai pas besoin de la remarquer: elle me happe. j,en suis baignée, j,en suis transportée. toute cette lumière. je n'en avais jamais remarqué l'intensité quand je vivais au maroc. je n'ai jamais réalisé que celle de montréal manquait de quelque chose. de ce quelque chose que la lumière du Maroc déverse.

Tout ici m'est familier la lumière, ce doux vent chaud qui me caresse le visage mais surtout cette poussière, depuis que j'ai quitter mon Maroc pour le Canada j'ai eu l'impression de vieillir plus vite ! Es ce cette poussière qui empêchais ma jeunesse de s'envoler, je revenais sur mes pas des années après mon départ et comblai enfin ce vide sidérale que ma fuite vers de nouveaux horizon avait provoquer !
 
Je pouvais rester des heures à contempler ce magnifique paysage, ces champs de blé et d’olivier à perte de vue. Ces terres qui ne m’avaient pas vu naitre mais qui pourtant possédait mon cœur. Elles me rappelaient tout ce qui est cher à mes yeux, ma famille. L’émotion faisait y naitre des larmes que je mettais sur le dos des grains de sables disséminés dans le vent. Et puis je les fermais en souriant, après tout ce temps j’étais finalement de retour….
 
Je pouvais rester des heures à contempler ce magnifique paysage, ces champs de blé et d’olivier à perte de vue. Ces terres qui ne m’avaient pas vu naitre mais qui pourtant possédait mon cœur. Elles me rappelaient tout ce qui est cher à mes yeux, ma famille. L’émotion faisait y naitre des larmes que je mettais sur le dos des grains de sables disséminés dans le vent. Et puis je les fermais en souriant, après tout ce temps j’étais finalement de retour….
Je sens le regard de Yazid posé sur moi, il doit être étonné .... il ne m'avait jamais vu verser une larme, même le jour ou avec ses frères ils avaient décidé de m'enfermer avec l'âne et que Papa n'était venu me libérer qu'au bout de deux heures ! Je lui rappelle ce souvenir et on rit à gorge déployée, ignorant le regard réprobateur d'une mama qui nous épiait depuis un moment. Rien n'a changé..
 
Je sens le regard de Yazid posé sur moi, il doit être étonné .... il ne m'avait jamais vu verser une larme, même le jour ou avec ses frères ils avaient décidé de m'enfermer avec l'âne et que Papa n'était venu me libérer qu'au bout de deux heures ! Je lui rappelle ce souvenir et on rit à gorge déployée, ignorant le regard réprobateur d'une mama qui nous épiait depuis un moment. Rien n'a changé..

je suis avec ce cousin que je n'ai pas vu depuis 10 ans. rien n'a changé en lui: il a toujours le même rire enfantin, le même charme discret, la même oreille attentive. pourtant il a eu le temps d,avoir des enfants, des enfants qui ont le même charme discret que lui, le même rire
auront-ils aussi les mêmes oreilles attentives pour les histoires de leurs soeurs ou leur cousine.

je profite de cette oreille qui m'a été dérobé de puis dix ans pour lui raconter...
 
Je ne voulais pas en entendre parler, je ne voulais pas y aller... du moins pas pour le moment. Je m'étais presque juré de ne pas y aller cette année, ni la suivante.
Mais il y eu l'appel. L'appel de mon pays, l'appel du peuple. Après les tunisiens, les égyptiens, les algériens, les libyens... C'était au tour des marocains de dire "stop".
Ce n'était pas une révolution contre un dirigeant, mais une révolte contre un système corrompu. Et cette révolte, je devais en être. Je ne pouvais pas me contenter d'être solidaire à distance, je n'en avais pas le droit. Je me devais d'être avec ceux qui vont risquer leur vie, et même de tomber s'il fallait tomber.
J'ai bien fait d'arriver dès les premiers signes, les évènements se sont accélérés et l'espace aérien est désormais fermé.
 
Je ne suis pas marocaine, mais mon premier voyage au Maroc a été une révélation, une découverte.
Malgré mon appréhension, je sentais que la magie commençait à opérer et que bientôt j'allais succomber au charme de ce pays.
Je ne m'étais pas trompée, une histoire d'amour s'écrivait sous mes yeux !
 
Je ne voulais pas en entendre parler, je ne voulais pas y aller... du moins pas pour le moment. Je m'étais presque juré de ne pas y aller cette année, ni la suivante.
Mais il y eu l'appel. L'appel de mon pays, l'appel du peuple. Après les tunisiens, les égyptiens, les algériens, les libyens... C'était au tour des marocains de dire "stop".
Ce n'était pas une révolution contre un dirigeant, mais une révolte contre un système corrompu. Et cette révolte, je devais en être. Je ne pouvais pas me contenter d'être solidaire à distance, je n'en avais pas le droit. Je me devais d'être avec ceux qui vont risquer leur vie, et même de tomber s'il fallait tomber.
J'ai bien fait d'arriver dès les premiers signes, les évènements se sont accélérés et l'espace aérien est désormais fermé.
car il faut le savoir, la coupe d'Afrique au Maroc est l'évènement majeur de ce millénaire. quelle meilleure réponse au système corrompu de la FIFA que de lui montrer notre capacité à accueillir une compétition intérnationale.
 
Tout ici m'est familier la lumière, ce doux vent chaud qui me caresse le visage mais surtout cette poussière, depuis que j'ai quitter mon Maroc pour le Canada j'ai eu l'impression de vieillir plus vite ! Es ce cette poussière qui empêchais ma jeunesse de s'envoler, je revenais sur mes pas des années après mon départ et comblai enfin ce vide sidérale que ma fuite vers de nouveaux horizon avait provoquer !
(je reprends ici, ce post est merveilleux et vient me chercher. Je ne dis pas que les autres sont moins bons, mais l'histoire a un peu vire absurde vers la fin. je continue).

J'ai atterri Montréal, métropole a mille facettes, symbole de la diversité culturelle et du libertinage, l'Amérique qui parle français. Ville séduisante avec ses mille et une ruelles, ses festivals, et ses innombrables ethnies qui vivent en harmonie, mais qui ont tous un sentiment en commun. Ce n'est pas chez nous.
Dans leurs rêves, cela se passe au pays.
Ils portent leur pays en eux, ils vivent dans leur propre univers irréel tissé dans leur imaginaire en se servant de quelques objets apportes de la terre natale. Des Ouds, Tablas, Flutes...
Des Tagines ...
Méditerranée, que tu me manques. L'odeur qui imprègne l'air continue de me hanter jusque dans mon sommeil. Le froid et la grisaille n'ont pas ôté le teint que j'ai entretenu en me baignant dans tes plages durant toute mon enfance. Les saveurs citronnées et épicées me picotent l’esprit lors de chaque rêve magique que je fais de toi.
Maintenant, après du temps passe à rêver, je retourne te voir. Mes yeux avaient perdu l'habitude au reflet du soleil sur le sable couleur or et bronze.

(a vous)
 
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