![1739016757786.png 1739016757786.png](https://www.bladi.info/data/attachments/396/396101-238f7ba6e5c81df328c5d01a1ff73ace.jpg?hash=_BgyLiJNeZ)
En fournissant au cerveau des patients la molécule qui lui fait défaut, des chercheurs lillois ont obtenu de bons résultats, avec des effets secondaires inférieurs.
Envoyer, directement dans leur cerveau, la molécule dont manquent les malades de Parkinson : c’est une prouesse qu’a effectuée une équipe de chercheurs lillois. Forts des résultats obtenus chez 12 patients, ils cherchent désormais quelque 50 millions d’euros pour les confirmer sur 170 malades. « En recherche, si on a de l’argent, on peut faire de petits miracles, mais sans, c’est difficile…» confie le Pr David Devos, neurologue et pharmacologue (université de Lille/CHU de Lille/Inserm) et cofondateur de la start-up InBrain Pharma.
Le défi de la stabilité chimique. Mais dès les années 1980, apparaissent les limites de ces traitements : s’ils fonctionnent très bien au début de la maladie, ils deviennent à la longue moins efficaces, avec la nécessité d’une administration en continu par voie sous-cutanée ou entérale et des difficultés de dosage. En outre, ils provoquent des mouvements involontaires,des hallucinations, ainsi que des modifications du comportement (trouble des impulsions) avec des risques d’addiction au sexe, au jeu et des achats compulsifs. La stimulation cérébrale profonde, mise au point par le Français Alim-Louis Benabid, est une autre option, mais elle implique de placer des électrodes à l’intérieur du cerveau, sans Soline Roy. En fournissant au cerveau des patients la molécule qui lui fait défaut, des chercheurs lillois ont obtenu de bons résultats, avec des effets secondaires moindres.garantie de réussite si elles ne sont pas idéalement disposées, et ne traite que certains signes moteurs
Pas d’effets indésirables graves
Aucun effet indésirable grave n’a été observé, mais des nausées, des vomissements et des somnolences ont pu apparaître lorsque l’augmentation de la dose de A-dopamine était trop rapide.« Et, avec quatre ans de recul, nous n’avons vu aucune des complications classiquement liées à la L-dopa, alors que tous auparavant souffraient de mouvements involontaires et un tiers de troubles des impulsions », indique David Devos.
Très encourageant.
++