salam
Le site historique de Chellah a été placé, dans la soirée de dimanche, sous le signe de la musique classique iranienne, quand Homayoun Shajarian, accompagné par ses musiciens, sest présenté sur la scène pour se produire dans le cadre de la 12ème édition du Festival Mawazine.
Le spectacle original proposé par Homayoun peut être résumé en deux mots: virtuosité débridée. Des phrases poétiques persanes qui se sont déroulées devant une assistance raffinée ont fait rappeler, grâce à linaltérable précipité de Shajarian, la persistance des traditions musicales de ce pays de lAsie Centrale.
Sa vivacité dans la conduite vocale a trouvé, tout au long du concert, un répondant en la personne de Sohrab Pournazeri, le joueur de kamânche, accompagnateur incontournable des chanteurs perses. Ce tandem a offert une performance qui na laissé personne indifférent de par sa nervosité.
Dans ce dialogue artistique, Shajarian, les frères Sohrab et Tahmours Pournazeri, et Hossein Rezainia ont créé, par ses attaques de cordes, des ruptures de ton incessantes, variant les notes et les mélodies pour en révéler la sève la plus rude.
Cette façon typique de gratter les cordes avec les doigts, a confirmé, si besoin est, que cette technique nest pas à la portée de tout le monde. Pournazeri, avec son tambour, a franchi une autre frontière dans son angoisse musicale.
Lespace qui lui a été accordé, entre les poèmes chantés par Shajarian, lui a permis de mettre en avant tout son talent: secousses corporelles donnant la sensation dun artiste au bord de la transe. Un parfum dAsie Centrale a plané alors sur la mythique nécropole de Chellah
http://www.libe.ma/Un-vent-de-mystique-persane-souffle-sur-Chellah_a38599.html
Le site historique de Chellah a été placé, dans la soirée de dimanche, sous le signe de la musique classique iranienne, quand Homayoun Shajarian, accompagné par ses musiciens, sest présenté sur la scène pour se produire dans le cadre de la 12ème édition du Festival Mawazine.
Le spectacle original proposé par Homayoun peut être résumé en deux mots: virtuosité débridée. Des phrases poétiques persanes qui se sont déroulées devant une assistance raffinée ont fait rappeler, grâce à linaltérable précipité de Shajarian, la persistance des traditions musicales de ce pays de lAsie Centrale.
Sa vivacité dans la conduite vocale a trouvé, tout au long du concert, un répondant en la personne de Sohrab Pournazeri, le joueur de kamânche, accompagnateur incontournable des chanteurs perses. Ce tandem a offert une performance qui na laissé personne indifférent de par sa nervosité.
Dans ce dialogue artistique, Shajarian, les frères Sohrab et Tahmours Pournazeri, et Hossein Rezainia ont créé, par ses attaques de cordes, des ruptures de ton incessantes, variant les notes et les mélodies pour en révéler la sève la plus rude.
Cette façon typique de gratter les cordes avec les doigts, a confirmé, si besoin est, que cette technique nest pas à la portée de tout le monde. Pournazeri, avec son tambour, a franchi une autre frontière dans son angoisse musicale.
Lespace qui lui a été accordé, entre les poèmes chantés par Shajarian, lui a permis de mettre en avant tout son talent: secousses corporelles donnant la sensation dun artiste au bord de la transe. Un parfum dAsie Centrale a plané alors sur la mythique nécropole de Chellah
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