Ninive
Nomad addict
Cinq hommes – trois Belges, un Néerlandais et un Britannique - sont accusés d’être au cœur d’un réseau pédophile sans précédent, qui a été actif en Belgique et à l’étranger. Ils auraient durant plusieurs années, fabriqué et diffusé de la pédopornographie. Il est question de 9 millions de photos et vidéos. Les suspects, pères de famille et célibataires, comparaissent vendredi devant le tribunal correctionnel de Termonde. Il y aurait des milliers de victimes, dont 38 ont pu être identifiées pour l’instant par les enquêteurs. Il s’agit des propres enfants des suspects, beaux-enfants et enfants de connaissances. “C’est le plus gros dossier depuis la création de Child Focus”, confirme Kris Luyckx, l’avocat qui représente l’organisation qui lutte contre l’exploitation sexuelle des enfants.
Le 24 mai 2015, la police arrête Michaël T. Le Courtraisien de 34 ans est interpellé sur la plage de Blankenberge alors qu’il photographie des enfants (à moitié) nus. Ce n’est pas la première fois. Dix ans plus tôt, la police l’avait déjà interrogé pour des faits similaires. Lors d’une perquisition à son domicile, du contenu pédopornographique est découvert. Les enquêteurs mettent la main sur 11.776.954 fichiers. L’enquête révèle des échanges réguliers entre le suspect et Dimitry D. (alors 28 ans), un spécialiste en informatique de Wetteren, et Niels M. (alors 26 ans), un manager de Saint-Trond.
En regard de l’ampleur du dossier, des analystes d’Interpol sont appelés à se pencher sur l’affaire. Plusieurs services de police belges et étrangers mettent sur pied une collaboration. L’opération Azraël est née. Des “vieux fichiers”, des photos et vidéos déjà apparues dans d’autres enquêtes, sont retrouvés. 664 inédits sont également saisis.
Cinq suspects
L’enquête permet de déterminer la participation d’autres intervenants. Lars De R. (alors âgé de 23 ans), un Néerlandais connu pour sa participation à “Holland’s Got Talent” en 2009, et Samuel K., un Britannique âgé de 33 ans, sont ajoutés à la liste des suspects.
Dimitri D. est désigné comme le “bibliothécaire”. Il aide ses complices à cacher les fichiers et organise les dossiers selon le type d’abus, l’âge et l’origine des victimes. Il détient les mots de passe des autres et prend parfois le contrôle de leurs ordinateurs à distance.
Ils opèrent notamment sur Omegle, un site de chat populaire où les utilisateurs peuvent converser anonymement. Ils se font passer pour des jeunes filles et contactent des garçons mineurs. Ils envoient des prétendues photos de poitrines dénudées et demandent ensuite à leurs interlocuteurs “de montrer quelque chose”. Les images sont enregistrées et partagées avec d’autres pédophiles.
Échanges virtuels et rencontres
Le 24 mai 2015, la police arrête Michaël T. Le Courtraisien de 34 ans est interpellé sur la plage de Blankenberge alors qu’il photographie des enfants (à moitié) nus. Ce n’est pas la première fois. Dix ans plus tôt, la police l’avait déjà interrogé pour des faits similaires. Lors d’une perquisition à son domicile, du contenu pédopornographique est découvert. Les enquêteurs mettent la main sur 11.776.954 fichiers. L’enquête révèle des échanges réguliers entre le suspect et Dimitry D. (alors 28 ans), un spécialiste en informatique de Wetteren, et Niels M. (alors 26 ans), un manager de Saint-Trond.
En regard de l’ampleur du dossier, des analystes d’Interpol sont appelés à se pencher sur l’affaire. Plusieurs services de police belges et étrangers mettent sur pied une collaboration. L’opération Azraël est née. Des “vieux fichiers”, des photos et vidéos déjà apparues dans d’autres enquêtes, sont retrouvés. 664 inédits sont également saisis.
Cinq suspects
L’enquête permet de déterminer la participation d’autres intervenants. Lars De R. (alors âgé de 23 ans), un Néerlandais connu pour sa participation à “Holland’s Got Talent” en 2009, et Samuel K., un Britannique âgé de 33 ans, sont ajoutés à la liste des suspects.
Dimitri D. est désigné comme le “bibliothécaire”. Il aide ses complices à cacher les fichiers et organise les dossiers selon le type d’abus, l’âge et l’origine des victimes. Il détient les mots de passe des autres et prend parfois le contrôle de leurs ordinateurs à distance.
Ils opèrent notamment sur Omegle, un site de chat populaire où les utilisateurs peuvent converser anonymement. Ils se font passer pour des jeunes filles et contactent des garçons mineurs. Ils envoient des prétendues photos de poitrines dénudées et demandent ensuite à leurs interlocuteurs “de montrer quelque chose”. Les images sont enregistrées et partagées avec d’autres pédophiles.
Échanges virtuels et rencontres