Le CCME, le voile et Fadela Amara
ou « Toi au moins je te tolère »
Les controverses concernant le président du CCME se suivent et se ressemblent.
Durant les deux premières années de son mandat, il sest retrouvé être lacteur
principal dune véritable manipulation savamment orchestrée, pour priver les MRE
de leur droit à une citoyenneté pleine et entière. Le stratagème vieux comme
le monde consiste à faire diversion sur le sujet principale tout en consacrant des
moyens et des ressources là où personne ne les attendait : Quid de lapproche
genre, de la gestion utilitariste de lislam et récemment du salon du livre. Cet
imbroglio indémêlable est résumé par ladage suivant « Quand il sagit denfoncer
un clou, il ne suffit pas de taper fort, il faut avant tout taper sur le clou ».
Inversement, le dogmatisme idéologique oriente toutes actions et positions du
CCME, comme nous le verrons sur l'affaire du voile.
La diversion au SIEL de Casablanca
La 16éme édition du salon international de lédition du livre « SIEL » a mis cette
année « les marocains du monde » à lhonneur. Organisé dhabitude par le ministère
de la culture, ce dernier a naturellement associé pour cette édition à la fois le
ministère des MRE et le CCME lesquels y ont consacrés de grands moyens. Cette
bonne intention, sest avérée être une erreur stratégique puisque tel un loup dans
une bergerie Yazami y a une fois de plus déroulé ses méthodes kafkaïennes et ses
manipulations machiavéliques, nous y reviendrons plus loin.
Concernant le salon lui-même, en toute objectivité, il est indéniable que la
fréquentation cette année a été très élevée (plus de 400000 visiteurs) et pour cause
une importante campagne médiatique sur les chaines publiques lui a été consacré,
un public jeune et même très jeune, sest déplacé en masse, et les allées du
salon étaient embouteillées en fin de semaine. Certains mauvais esprits diront que
les ventes sur les stands nont pas été proportionnelles à la fréquentation et que
le public sest déplacé parce quil sagissait de la seule distraction du weekend.
Dailleurs les nombreuses tables rondes nont pas attiré beaucoup de monde et
certaines d'entre elle, se sont déroulées avec une dizaine de personnes. Quà cela
ne tienne, il nen demeure pas moins quil est réjouissant de voir les écoliers du
primaire en petits groupes accompagnés de leurs maitresses sillonner les allées du
salon.
Dans les coulisses cest la guerre des tranchées entre le ministre de la culture
et le président du CCME qui a voulu lui couper la branche sous les pieds. Dans
notre dernier article nous avons relevé que Yazami avait tenté dinvoquer comme
argument dautorité la bénédiction du cabinet royale pour imposer le programme.
Cette méthode na pas été du goût des écrivains marocains, notamment ceux qui
travaillent dans le champ de lémigration, lesquels se sont retournés vers leur
ministère lui reprochant dune part de sêtre fait roulé dans la farine et dautre
part lui demandant de rattraper le coup. Par la suite certaines tables rondes ont été
réaménagées pour y inclure des auteurs marocains de lintérieur. La tension était
1
le voile et Fadela Amara ou « Toi au moins je te tolère »
tellement vive entre les deux hommes que Himmiche avait boycotté lémission «
Moubacharatan Maakoum » sur 2m le 17 février, laissant le champ libre à Yazami
pour y débiter des généralités et une profusion dinformations sans grande valeur.
Par ailleurs daucuns avaient remarqué que pendant cette émission la poétesse de
France et luniversitaire de Toulouse avaient caressé Yazami dans le sens du poil,
remerciant à lenvie le CCME et son président (certainement pour les avoir invités).
Fort heureusement que le poète Abdellatif Laâbi (Prix Goncourt de poésie 2009)
avait relevé le niveau du débat en pointant du doigt la responsabilité des pouvoirs
publiques dans la déficience du système éducatif marocain. Il avait pris à partie
Yazami quand celui-ci essayait de dédouaner le système sagissant des moyens mis
en oeuvre pour combattre lanalphabétisme.
La gué-guerre en coulisse entre Himmich et Yazami a fait des dégâts collatéraux :
Le contrat de Mlle Batoule Himmich chargée de mission au CCME et fille du ministre
ne sera pas renouvelé !
ou « Toi au moins je te tolère »
Les controverses concernant le président du CCME se suivent et se ressemblent.
Durant les deux premières années de son mandat, il sest retrouvé être lacteur
principal dune véritable manipulation savamment orchestrée, pour priver les MRE
de leur droit à une citoyenneté pleine et entière. Le stratagème vieux comme
le monde consiste à faire diversion sur le sujet principale tout en consacrant des
moyens et des ressources là où personne ne les attendait : Quid de lapproche
genre, de la gestion utilitariste de lislam et récemment du salon du livre. Cet
imbroglio indémêlable est résumé par ladage suivant « Quand il sagit denfoncer
un clou, il ne suffit pas de taper fort, il faut avant tout taper sur le clou ».
Inversement, le dogmatisme idéologique oriente toutes actions et positions du
CCME, comme nous le verrons sur l'affaire du voile.
La diversion au SIEL de Casablanca
La 16éme édition du salon international de lédition du livre « SIEL » a mis cette
année « les marocains du monde » à lhonneur. Organisé dhabitude par le ministère
de la culture, ce dernier a naturellement associé pour cette édition à la fois le
ministère des MRE et le CCME lesquels y ont consacrés de grands moyens. Cette
bonne intention, sest avérée être une erreur stratégique puisque tel un loup dans
une bergerie Yazami y a une fois de plus déroulé ses méthodes kafkaïennes et ses
manipulations machiavéliques, nous y reviendrons plus loin.
Concernant le salon lui-même, en toute objectivité, il est indéniable que la
fréquentation cette année a été très élevée (plus de 400000 visiteurs) et pour cause
une importante campagne médiatique sur les chaines publiques lui a été consacré,
un public jeune et même très jeune, sest déplacé en masse, et les allées du
salon étaient embouteillées en fin de semaine. Certains mauvais esprits diront que
les ventes sur les stands nont pas été proportionnelles à la fréquentation et que
le public sest déplacé parce quil sagissait de la seule distraction du weekend.
Dailleurs les nombreuses tables rondes nont pas attiré beaucoup de monde et
certaines d'entre elle, se sont déroulées avec une dizaine de personnes. Quà cela
ne tienne, il nen demeure pas moins quil est réjouissant de voir les écoliers du
primaire en petits groupes accompagnés de leurs maitresses sillonner les allées du
salon.
Dans les coulisses cest la guerre des tranchées entre le ministre de la culture
et le président du CCME qui a voulu lui couper la branche sous les pieds. Dans
notre dernier article nous avons relevé que Yazami avait tenté dinvoquer comme
argument dautorité la bénédiction du cabinet royale pour imposer le programme.
Cette méthode na pas été du goût des écrivains marocains, notamment ceux qui
travaillent dans le champ de lémigration, lesquels se sont retournés vers leur
ministère lui reprochant dune part de sêtre fait roulé dans la farine et dautre
part lui demandant de rattraper le coup. Par la suite certaines tables rondes ont été
réaménagées pour y inclure des auteurs marocains de lintérieur. La tension était
1
le voile et Fadela Amara ou « Toi au moins je te tolère »
tellement vive entre les deux hommes que Himmiche avait boycotté lémission «
Moubacharatan Maakoum » sur 2m le 17 février, laissant le champ libre à Yazami
pour y débiter des généralités et une profusion dinformations sans grande valeur.
Par ailleurs daucuns avaient remarqué que pendant cette émission la poétesse de
France et luniversitaire de Toulouse avaient caressé Yazami dans le sens du poil,
remerciant à lenvie le CCME et son président (certainement pour les avoir invités).
Fort heureusement que le poète Abdellatif Laâbi (Prix Goncourt de poésie 2009)
avait relevé le niveau du débat en pointant du doigt la responsabilité des pouvoirs
publiques dans la déficience du système éducatif marocain. Il avait pris à partie
Yazami quand celui-ci essayait de dédouaner le système sagissant des moyens mis
en oeuvre pour combattre lanalphabétisme.
La gué-guerre en coulisse entre Himmich et Yazami a fait des dégâts collatéraux :
Le contrat de Mlle Batoule Himmich chargée de mission au CCME et fille du ministre
ne sera pas renouvelé !