Une agence contre les pensions alimentaires impayées

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Un nouvel outil permettra aux caisses d'allocations familiales d'effectuerdes saisies sur salaires ou sur les comptes en banque des mauvais payeurs." data-reactid="14" data-type="text">Un nouvel outil permettra aux caisses d'allocations familiales d'effectuerdes saisies sur salaires ou sur les comptes en banque des mauvais payeurs.

Soutenir les familles isolées tout en responsabilisant les mauvais payeurs. C'est l'objectif de l'Agence de recouvrement des impayés de pensions alimentaires (Aripa), un nouvel outil lancé vendredi par la ministre des Familles, Laurence Rossignol. Alors que 30 % à 40 % des pensions alimentaires seraient impayées ou versées irrégulièrement, «seules 10 % des victimes d'impayés s'adressent aux Caisses d'allocations familiales (CAF) pour qu'on les aide à recouvrer ces sommes», déplore la ministre.

Cet outil vient élargir le dispositif de garantie contre les impayés de pensions alimentaires (GIPA), expérimenté depuis l'été 2014, étendu en 2016, et qui permet aux parents isolés de percevoir un complément d'allocation de soutien familial (ASF) pour pallier le non-versement d'une pension alimentaire. Selon une récente enquête de la Caisse nationale d'allocations familiales (Cnaf), plus de 4.700 parents percevaient, en mars 2016, un complément dans les 20 départements ayant expérimenté ce dispositif. Parallèlement, le taux de recouvrement est passé de 43 % fin 2014 à 59 % au premier trimestre 2016, se félicite Laurence Rossignol.

Pas de nouvelle structure, «comme on en crée souvent lorsqu'il y a un problème», souligne Daniel Lenoir, directeur général de la Cnaf: l'Aripa s'appuie sur un réseau de 22 CAF et d'une Mutualité sociale agricole (MSA), avec quelque 350 agents spécialisés dans le recouvrement des impayés de pensions alimentaires. Elle prend la forme d'un site Internet (pension-alimentaire.caf.fr), et d'un numéro national (0821 22 22 22). «C'est important parce qu'il existe un grand nombre important d'aides, mais que beaucoup de gens ne le savent pas et ne savent pas à qui s'adresser», précise Mme Rossignol.

Figaro.fr
 
Je trouve que c'est une bonne initiative. Je ne pensais pas que 30 à 40% des pensions alimentaires étaient impayées ou versées irrégulièrement. c'est énorme :(

C'est ce qui arrive actuellement à une de mes cousines, 45 ans : après plus de 15 ans de vie commune (et deux enfants), son mec s'est barré du jour au lendemain pour une autre nana, physiquement un clone de ma cousine... mais avec 20 ans de moins.
Depuis un an, il ne verse aucune pension alimentaire pour ses filles (alors qu'il a un taf). Alors autant je comprends qu'on puisse ne plus aimer son conjoint et partir voir ailleurs. Autant quand on a des enfants, on doit assumer ses responsabilités parentales (et donc aussi ses responsabilités financières et matérielles dans leur éducation).
 
ça démontre hélas, qu'il n'y a pas assez de personnel à la CAF
créer une agence, c'est similaire au fait qu'un employeur fasse appel aux auto entrepreneurs
une autre façon de "déduire les frais publics de l'état"

mam
certes il manque du monde mais y a un réel pb d organisation du travail c'est des glandeurs ils bossent 35 h payé 39 avec des rtt
systéme des fonctionnaires `
je critique j y ai bossé
 
Dernière édition:
certes il manque du monde mais y a un réel b d organisation du travail c'est des glandeurs ils bossent 35 h payé 39 avec des rtt
systéme des fonctionnaires `
je critique j y ai bossé

Alors j'ai tendance à voir les choses comme toi, même si je ne connais pas les choses de l'intérieur.

De toutes les façons, en général, en France, on a un vrai problème d'efficacité au travail... Et tant qu'on n'assouplira pas le licenciement pour faute, on aura un accroissement des glandeurs et des incompétents.

Quand je vois des personnes compétentes au chômage, et que j'observe certains arnaqueurs au contrat de travail qui s'en tapent des clients ou usagers, je me dis que la vie est mal faite.

Sinon, c'est une très bonne chose qu'on mette l'accent sur le recouvrement des pensions alimentaires. La CAF se substitue bien trop aux parents défaillants.
 
Alors j'ai tendance à voir les choses comme toi, même si je ne connais pas les choses de l'intérieur.

De toutes les façons, en général, en France, on a un vrai problème d'efficacité au travail... Et tant qu'on n'assouplira pas le licenciement pour faute, on aura un accroissement des glandeurs et des incompétents.

Quand je vois des personnes compétentes au chômage, et que j'observe certains arnaqueurs au contrat de travail qui s'en tapent des clients ou usagers, je me dis que la vie est mal faite.

Sinon, c'est une très bonne chose qu'on mette l'accent sur le recouvrement des pensions alimentaires. La CAF se substitue bien trop aux parents défaillants.
oui ASF (allocation de soutien familial) est un bonne chose pour soutenir les parents isolés
 
Salam,

Ayant déjà travaillé à la CAF, je confirme qu'il y a un réel problème concernant l'organisation du travail. Sur une journée de 7h et des poussières, un agent travaille en moyenne peut-être 4 heures réellement si l'on exclut les pauses, les réunions incessantes et les temps passés à discuter.

Certes l'on pourrait améliorer les choses en recrutant plus et en simplifiant les procédures (d'une complexité incroyable mais ceci également de la faute du législateur) qui engendrent erreurs sur erreurs et en conséquence dossiers mal-traités et allocataires qui en subissent les frais. Mais si les agents étaient réellement motivés à travailler plus sérieusement (ne parlons pas de ceux qui n'ont que faire des dossiers qui leur passent sous le nez et qui les bâclent, au détriment des allocataires, de sorte à améliorer leurs statistiques de "dossiers traités") et plus longuement dans leur journée de travail, alors l'on pourrait grandement accroitre l'efficacité des CAF.


Quant aux pensions impayées, il serait peut-être bon de s'interroger sur un modèle de société qui promeut l'individualisme, minore le mariage et conséquemment banalise le fait de changer de conjoint comme de serviettes, à la moindre dispute, la moindre peccadille (ce serait ça la vraie liberté et le progrès), et ce enfants ou non (il suffit de constater l'explosion des familles mono-parentales).
Ainsi, les gens se mettent en couple avec une rapidité exceptionnelle en se basant sur des critères physiques avant tout (tu es beau/belle, sortons ensemble et ayant des relations sexuelles afin de consacrer notre attirance physique), font des enfants (parfois par accident) et se retrouvent (de leur fait ou non) rapidement isolés avec ces derniers (du fait de disputes, attirance physique qui décroît, réelle découverte de l'autre etc...) sans que cela ne semble constituer une anormalité pour qui que ce soit.

Au final l'on élude les causes et nous nous retrouvons ainsi à déplorer les conséquences (non-paiement des pensions) de ce que nous avons concouru à créer de par le modèle de société que nous nous sommes évertuer à promouvoir.
 
Bracelet électronique pour les Polonais ne payant pas leur pension alimentaire
Plusieurs milliers de Polonais qui évitent de verser la pension alimentaire attribuée à leurs enfants pourraient être condamnés à porter un bracelet électronique, a déclaré lundi un vice-ministre de la Justice, Michal Wojcik.

Il était interrogé par la chaîne publique d’information en continu TVP Info sur la surpopulation des prisons que risquerait de provoquer l’entrée en vigueur d’une loi en préparation. Celle-ci prévoit jusqu’à un an de prison pour les parents mauvais payeurs « persistants », autrement dit ceux qui n’ont rien payé pendant au moins trois mois.

Le Registre national des créances chiffre à 305.000 le nombre de personnes (dont 95% de pères) n’ayant pas versé de pension alimentaire due à leurs enfants, et leur dette globale à plus de deux milliards d’euros au total, soit plus de sept mille euros par personne en moyenne. Ainsi, l’application stricte de la future loi serait difficile pour le système pénitentiaire polonais. Fin 2016, le nombre de détenus purgeant une peine pour non paiement de pension alimentaire était d’environ 3.700, tandis que 1.600 personnes attendaient d’être incarcérées, selon l’administration pénitentiaire.

Pour le vice-ministre de la Justice le recours au bracelet électronique permettrait d’importantes économies: il coûte environ 80 euros par mois et par personne, tandis qu’un détenu en coûte plus de 800. En plus, il offre l’avantage de permettre de surveiller les mauvais payeurs qui travaillent au noir et déclarent ne pas disposer de ressources nécessaires pour faire face à leurs obligations.

Dans la pratique judiciaire actuelle, près de la moitié des poursuites pour non paiement de pension alimentaire aboutit à un non-lieu, d’autant que si l’accusé verse une toute petite partie de la pension il n’est plus considéré comme mauvais payeur persistant.

bd volt
:cool:

mam
 
Salam,

Ayant déjà travaillé à la CAF, je confirme qu'il y a un réel problème concernant l'organisation du travail. Sur une journée de 7h et des poussières, un agent travaille en moyenne peut-être 4 heures réellement si l'on exclut les pauses, les réunions incessantes et les temps passés à discuter.

Certes l'on pourrait améliorer les choses en recrutant plus et en simplifiant les procédures (d'une complexité incroyable mais ceci également de la faute du législateur) qui engendrent erreurs sur erreurs et en conséquence dossiers mal-traités et allocataires qui en subissent les frais. Mais si les agents étaient réellement motivés à travailler plus sérieusement (ne parlons pas de ceux qui n'ont que faire des dossiers qui leur passent sous le nez et qui les bâclent, au détriment des allocataires, de sorte à améliorer leurs statistiques de "dossiers traités") et plus longuement dans leur journée de travail, alors l'on pourrait grandement accroitre l'efficacité des CAF.


Quant aux pensions impayées, il serait peut-être bon de s'interroger sur un modèle de société qui promeut l'individualisme, minore le mariage et conséquemment banalise le fait de changer de conjoint comme de serviettes, à la moindre dispute, la moindre peccadille (ce serait ça la vraie liberté et le progrès), et ce enfants ou non (il suffit de constater l'explosion des familles mono-parentales).
Ainsi, les gens se mettent en couple avec une rapidité exceptionnelle en se basant sur des critères physiques avant tout (tu es beau/belle, sortons ensemble et ayant des relations sexuelles afin de consacrer notre attirance physique), font des enfants (parfois par accident) et se retrouvent (de leur fait ou non) rapidement isolés avec ces derniers (du fait de disputes, attirance physique qui décroît, réelle découverte de l'autre etc...) sans que cela ne semble constituer une anormalité pour qui que ce soit.

Au final l'on élude les causes et nous nous retrouvons ainsi à déplorer les conséquences (non-paiement des pensions) de ce que nous avons concouru à créer de par le modèle de société que nous nous sommes évertuer à promouvoir.
Un peu facile comme explication... surtout que l'argument du "c'est la faute à la société" se retrouve aujourd'hui pour expliquer tout et n'importe quoi. Et permet tranquillement aux auteurs de se deresponsabiliser à bon frais... C'est d'abord les mauvais payeurs qui sont responsables.
 
Un peu facile comme explication... surtout que l'argument du "c'est la faute à la société" se retrouve aujourd'hui pour expliquer tout et n'importe quoi. Et permet tranquillement aux auteurs de se deresponsabiliser à bon frais... C'est d'abord les mauvais payeurs qui sont responsables.

qui sont irréponsables...

mam
 
Cette agence de recouvrement par l'état français est similaire à ce qui existait au Québec il y a plus de 20 ans, avant l'instauration du Programme de perception des pensions alimentaires.

Ici, depuis le 1er décembre 1995, le Programme de perception des pensions alimentaires prend automatiquement en charge tous les jugements prévoyant le paiement d'une pension alimentaire et en assure la perception. Il n'y a pas de distinction entre bons et mauvais payeurs. La perception de toutes pensions alimentaires transige par ce programme. Ainsi, les arriérés sont rapidement constatés et placés en recouvrement.

La pension alimentaire est déduite à la source par l'employeur, qui verse mensuellement la somme à l'état, qui fait suivre au bénéficiaire.

Une dette pour pension alimentaire impayée ne s'éteint jamais ici, et l'état a des dents! Ainsi, pour effectuer le recouvrement, l'état peut:
- affecter au paiement de cette dette toute somme qu'un organisme public doit verser au débiteur;
- faire saisir leurs biens, leurs comptes bancaires, leur salaire;
- demander la suspension ou le non-renouvellement de certaines licences ou permis;
- suspendre leur passeport.

Des frais de perception et intérêts s'ajoutent aux impayés, et parfois des frais judiciaires liés aux mesures de recouvrement. Ça fait mal!

En plus, d'avoir considérablement réduit les pensions alimentaires impayées, la mise ne place de ce programme a déchargé plusieurs enfants utilisés comme messagers dans la perception de la pension. Cela a sans doute aussi contribué à assainir les communications entre ex-conjoints puisque l'aspect financier est absent des échanges.

Après plus de 20 ans d'application, le paiement assidu de la pension alimentaire est entré dans les mœurs, et on entend aujourd'hui rarement parler de pension impayée.
 
Dernière édition:
ça démontre hélas, qu'il n'y a pas assez de personnel à la CAF
créer une agence, c'est similaire au fait qu'un employeur fasse appel aux auto entrepreneurs
une autre façon de "déduire les frais publics de l'état"

mam

Je n'ai pas interprété l'article dans le sens qu'il s'agit d'une sous-traitance puisqu'il mentionne ... "Pas de nouvelle structure, «comme on en crée souvent lorsqu'il y a un problème», souligne Daniel Lenoir, directeur général de la Cnaf: l'Aripa s'appuie sur un réseau de 22 CAF et d'une Mutualité sociale agricole (MSA), avec quelque 350 agents spécialisés dans le recouvrement des impayés de pensions alimentaires."

J'en comprends plutôt que les CAF vont désormais pouvoir effectuer des saisies sur salaires ou sur les comptes en banque des mauvais payeurs afin de faciliter le recouvrement.
 
Un peu facile comme explication... surtout que l'argument du "c'est la faute à la société" se retrouve aujourd'hui pour expliquer tout et n'importe quoi. Et permet tranquillement aux auteurs de se deresponsabiliser à bon frais... C'est d'abord les mauvais payeurs qui sont responsables.
Et pourtant " l'on se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes". Occulter les causes profondes de ce phénomène sociétal (et ainsi nos propres responsabilités) ne me parait pas pertinent dans la perspective de lui trouver une explication plus nuancée et moins réductrice que "ils sont méchants".
C'est tout un modèle de société à repenser et celui que nous avons progressivement promu et que nous continuons à soutenir ne pourra que continuer à dégrader une situation que l'on regrette tant aujourd'hui.

L'explosion des familles mono-parentales et les refus qui s'ensuivent des pères de payer des pensions lors même que la justice les défavorise systématiquement dans les jugements de séparation (où se trouve donc l'égalité tant revendiquée lorsqu'il s'agit de trancher pour la garde, quand bien même c'est la mère qui décide de s'en aller avec son ou ses enfants du foyer familial) peuvent être expliqués, en grande partie, par cette promotion effrénée d'un individualisme destructeur qui annihile toutes les structures traditionnelles, telle que la famille, qui se trouvaient au fondement de notre société et qui concourraient à la perpétuation d'une certaine stabilité qui se trouve désormais menacée.
 
Et pourtant " l'on se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes". Occulter les causes profondes de ce phénomène sociétal (et ainsi nos propres responsabilités) ne me parait pas pertinent dans la perspective de lui trouver une explication plus nuancée et moins réductrice que "ils sont méchants".
Tu confonds, de mon point de vue, responsabilités conjugales et responsabilités parentales. Le fait de changer de conjoint ne signifie pas que tu as le droit de changer (ou d'abandonner) tes enfants.
S'il y a un problème sociétal, alors c'est de mon point de vue, le délitement du sentiment de responsabilité individuelle. Et ce discours voulant que "c'est la faute de la société" y contribue.
 
Tu confonds, de mon point de vue, responsabilités conjugales et responsabilités parentales. Le fait de changer de conjoint ne signifie pas que tu as le droit de changer (ou d'abandonner) tes enfants.
S'il y a un problème sociétal, alors c'est de mon point de vue, le délitement du sentiment de responsabilité individuelle. Et ce discours voulant que "c'est la faute de la société" y contribue.
Je connais des pères qui entendent ne pas respecter cette injonction à régler une pension à la mère sous le prétexte (qui est compréhensible) que la justice les exclus systématiquement du système de garde (un week-end sur deux) sous prétexte que ceux-ci sont des hommes (j'attends les féministes sur ce combat pour l'égalité). C'est ainsi, de leur part, une façon de protester contre cette discrimination (bien que je ne perçoive personnellement pas toute discrimination comme une réalité néfaste à proscrire).

De ce fait et sachant que leur conjointe possède un travail où des aides lui permettant de vivre avec son ou ses enfants, ceux-ci ne règlent pas toutes (voir pas du tout) ces pensions qui leur sont réclamées lors même que la décision de quitter le foyer familial a pu être prise par leur conjointe qui, en plus, a obtenu la garde des enfants. Il existe donc une sorte de droit de pression à l'encontre des hommes de la part des femmes (rien n'est plus simple dans notre société hyper-individualiste où toutes les structures traditionnelles, dont la famille, ont été annihilées) qui leur permet de s'en aller quand bon leur désirera tout en ayant la quasi-assurance de garder les enfants et de toucher une pension si tant est que leurs revenus ne sont pas supérieurs à ceux de leurs conjoints.

Je ne considère pas cela comme un progrès lorsque cela est systématique car certes il existe de nombreuses situations où cette séparation "facilitée" à l'avantage des femmes, est salvatrice pour la femme et ses enfants qui vivaient un enfer avec leur conjoint (et il ne faut pas remettre cela en cause) mais il existe également de nombreux abus qui ne sont pas systématiquement pris en compte et qui font, du fait d'être homme, un désavantage dans les affaires de séparation.
 
Dernière édition:
Je connais des pères qui entendent ne pas respecter cette injonction à régler une pension à la mère sous le prétexte (qui est compréhensible) que la justice les exclus systématiquement du système de garde (un week-end sur deux) sous prétexte que ceux-ci sont des hommes (j'attends les féministes sur ce combat pour l'égalité). C'est ainsi, de leur part, une façon de protester contre cette discrimination (bien que je ne perçoive personnellement pas toute discrimination comme une réalité néfaste à proscrire).

Et donc, leur frustration personnelle est une excuse pour laisser leurs gamins sans soutien matériel et financier ? A la base, les pensions alimentaires ne servent pas à financer l'ex-conjoint mais les besoins des enfants.

Du reste, si ces pères font passer leur ego personnel avant le bien-être de leurs enfants, je ne les plains pas de ne pas avoir obtenu la garde : le mec est déçu de ne pas avoir ses enfants une semaine sur deux, du coup, il décide de ne pas du tout participer à l'aspect matériel de leur éducation ??!!?? A moins d'être eux-mêmes sans revenu, tu parles de modèles éducatifs :claque:

Pour moi, le problème n'est pas dans une quelconque "pression" sur les pères. Je vois l'équation de manière plus simple : tu fais des gosses, tu les assumes. Cela n'a rien à voir avec la relation que tu peux avoir ou non avec l'autre parent : c'est tes gosses et, normalement, tu ne divorces pas d'avec tes enfants.
 
Et donc, leur frustration personnelle est une excuse pour laisser leurs gamins sans soutien matériel et financier ? A la base, les pensions alimentaires ne servent pas à financer l'ex-conjoint mais les besoins des enfants.

Du reste, si ces pères font passer leur ego personnel avant le bien-être de leurs enfants, je ne les plains pas de ne pas avoir obtenu la garde : le mec est déçu de ne pas avoir ses enfants une semaine sur deux, du coup, il décide de ne pas du tout participer à l'aspect matériel de leur éducation ??!!?? A moins d'être eux-mêmes sans revenu, tu parles de modèles éducatifs :claque:

Pour moi, le problème n'est pas dans une quelconque "pression" sur les pères. Je vois l'équation de manière plus simple : tu fais des gosses, tu les assumes. Cela n'a rien à voir avec la relation que tu peux avoir ou non avec l'autre parent : c'est tes gosses et, normalement, tu ne divorces pas d'avec tes enfants.

Nous nous rejoignons finalement. En effet, tout le monde n'est pas apte à faire passer l'intérêt supérieur (l'intérêt de ses enfants en l'occurrence) avant son intérêt personnel (quoique cet intérêt personnel devrait, dans ce cas de figure, être le bien-être de ses enfants). Nous avons créé un modèle de société ne prenant pas cet état de fait en compte et qui permet à de telles situations de se dérouler. Les injustices créées font que certains pères, aux égos surdimensionnés (pas tous car ainsi que je le disais : ),
DKKRR a dit:
De ce fait et sachant que leur conjointe possède un travail où des aides lui permettant de vivre avec son ou ses enfants
préfèrent laisser leurs enfants dans des situations difficiles afin de privilégier leur combat contre une institution génératrice de bien des injustices.
C'est ainsi que je tente d'élargir l'analyse afin qu'elle ne se réduise pas, à l'instar de ce que j'évoquais, à "ils sont méchants", de sorte à percevoir le problème dans sa globalité et donc avant tout ses causes profondes (et non uniquement ses conséquences : "les pères ne veulent pas payer").

Pour y remédier durablement, il me parait nécessaire de repenser notre modèle de société, de mettre un frein à cette promotion à l'individualisme effréné, la liberté sans bornes, de rétablir nos institutions abattues telles que le mariage, la famille, l'honneur etc.... et ceci dans l'espoir que certaines choses reprennent un cours normal et d'endiguer (pour le cas qui nous concerne) cette explosion de familles mono-parentales (et des problèmes que cela génère) du fait que la famille, le mariage, la vie de couple n'ont désormais plus aucun sens dans la modernité qui caractérise notre société et que nous avons progressivement établie.


Un bon médecin ne se contentera pas de dire à un patient, atteint de rougeur sur le corps, de les masquer en enfilant toujours plus de vêtements mais tentera de déceler les causes de celles-ci afin de les annihiler.
 
Un bon médecin ne se contentera pas de dire à un patient atteint de rougeur sur le corps de les cacher en enfilant des vêtements mais tentera de déceler les causes de celles-ci afin de les annihiler.
J'espère qu'un bon médecin s'attachera tout de même à filer un traitement à son patient pour soigner ses rougeurs.
Donc, que les mauvais payeurs soient obligés de payer, ça me va.

Pour la montée de l'individualisme, oui c'est regrettable. Heureusement, dans le cas des mauvais payeurs de pension alimentaires, que l'autre conjoint ait, lui, assumé ses devoirs parentaux. Sinon, on abandonne ses gosses sur le bord de la route ?

Pour finir, malgré ton argumentation, je suis toujours contre le fait d'essayer de se cacher derrière son petit doigt en accusant "la société". C'est trop facile. Même si, en l'occurrence, c'est donc souvent cette même "société" qui pallie via son système de solidarité nationale aux manquements de ces parents de pacotille. Fausse excuse et double déresponsabilité : "c'est pas ma faute, c'est celle de mon conjoint/le juge/la société... Et c'est les autres qui payeront à ma place !" Et les gosses, oh, bah c'est pas grave s'ils mangent des nouilles à tous les repas ou s'habillent chez Emmaüs :npq:
 
Je trouve que c'est une bonne initiative. Je ne pensais pas que 30 à 40% des pensions alimentaires étaient impayées ou versées irrégulièrement. c'est énorme :(

[…]
Ça va, c’est déjà plus que le taux de droit de gardes des enfants accordés aux pères. Puis ce n’est pas comme si le taux de chômage était plus élevé chez les hommes que chez les femmes. Ce n’est pas non‑plus comme si la femme moyenne ne s’intéressait qu’au statut chez les hommes, alors de temps en temps, elles peuvent avoir envie de le quitter mais pas de quitter son argent. Ce n’est pas non‑plus comme si elles avaient des enfants avec des hommes avec qui elles n’étaient même pas bien et qui ne les respectait déjà même pas avant, c’est pas de leur fautes à elles, elles sont responsables de rien.

:rolleyes:

Après on s’étonne que certaines relations conjugales soient violentes … :claque:. Quel empathie, quel respect, peut‑on attendre d’un chéquier sur pattes ?

Quand la femme moyenne sera capable de voir les hommes comme ayant droit à autant d’attentions et d’égards qu’elles‑mêmes, ce sera sûrement différent. Mais ça, c’est du rêve … et même en rêve, ça ne semble même pas crédible.
 
Dernière édition:
Dans le genre « je moque du monde », les féministes sont les meilleures (quoique les communistes font aussi bien).

Madame quitte monsieur, veut qu’il continue à payer pour elle, c’est à dire lui interdit quasiment de se remettre en couple avec une autre, parce qu’il devra alors payer pour deux, tandis que elle, s’autorise à se remettre en couple avec un autre et s’en vente, et cela aux frais de monsieur qu’elle a quitté. Sans oublier que la majorité des divorces sont demandés par les femmes (quand on voit ça, on ne se demande même pas pourquoi), et que ça les fait rire.

Après ça va s’étonner que j’insiste autant sur l’hypocrisie du féminisme :prudent: .
 
Dernière édition:
Et pourtant " l'on se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes". […]
Laisses tomber, tu parles à des gens abrutis par l’idéologie féministe (dont l’origine se trouve dans la psychologie animale … je ne fais pas un dessin). Pour eux, il est impensable que la femme (une religion, un totem), puisse être responsable de quelques manières que ce soit. Dans leur idéologie, c’est une victime née, au point qu’il y a une adoration, un culte, voué à ce statut de victime. Parler de leurs responsabilités, c’est la réaction hystérique assurée.
 
J’en connais une par exemple, et pourtant diplômée (un cas parmis d’autre, pas le seul), qui a eu des enfants avec quelqu’un qui ne la respectait même pas, elle le savait, et pourtant elle a eu des enfants avec lui. Après elle fait genre étonnée qu’il ne se soucie pas de ses enfants et elle lui fait procès sur procès pour qu’il paie les pensions qu’il ne paie pas.

Mais bon, c’est pas de faute, elle a été trompée, elle ne pouvait pas se douter qu’un homme qui ne la respecte pas, qui casse tout chez elle, qui la met à la porte de chez elle, qui la vole, ne pouvait pas être un bon père, elle ne pouvait pas s’en douter, la pauvre, c’est une victime. Elle n’a pas reçu d’instruction, c’est pas sa faute, elle n’a qu’un BAC+5.

Et ce n’est pas un cas isolé. C’est juste un exemple du degré de déresponsabilisation que le féminisme légitime.
 
Dernière édition:
Qu’elles se marient avec des êtres humains, pas avec des chéquiers ou des statuts sociaux, et on verra la différence.
Et qu’elles aient des enfants avec des futurs pères, des maris qui veulent des enfants, pas avec des donneurs de spermes sur pattes.

Mais c’est trop demander à la femme moyenne.
 
Dernière édition:
[…] Sans oublier que la majorité des divorces sont demandés par les femmes (quand on voit ça, on ne se demande même pas pourquoi), et que ça les fait rire.
[…]
Sans oublier aussi que le divorce pour faute n’existe plus en droit français (si j’ai bien compris ce qu’on m’en a dit), et que alors elles peuvent divorcer comme bon leur semble, même si le père n’a rien à se reprocher, et les faire payer pour deux ou leur interdire de refaire leur vie, même s’ils n’ont jamais été en faute.

Le féminisme donne envie de vomir à certaines personnes, pas sans raisons …
 
Au fait, quand elles ont des enfants adultérins (ce qui est le cas une fois sur dix), elles font payer leur amant ou leur mari ? :rolleyes:

Mon petit doigt me dit que ces hypocrites de féministes font payer le mari trahi au lieu de l’amant.
 
[…]

Quant aux pensions impayées, il serait peut-être bon de s'interroger sur un modèle de société qui promeut l'individualisme, minore le mariage et conséquemment banalise le fait de changer de conjoint comme de serviettes, à la moindre dispute, la moindre peccadille (ce serait ça la vraie liberté et le progrès), et ce enfants ou non (il suffit de constater l'explosion des familles mono-parentales).
Ainsi, les gens se mettent en couple avec une rapidité exceptionnelle en se basant sur des critères physiques avant tout (tu es beau/belle, sortons ensemble et ayant des relations sexuelles afin de consacrer notre attirance physique), font des enfants (parfois par accident) et se retrouvent (de leur fait ou non) rapidement isolés avec ces derniers (du fait de disputes, attirance physique qui décroît, réelle découverte de l'autre etc...) sans que cela ne semble constituer une anormalité pour qui que ce soit.

Au final l'on élude les causes et nous nous retrouvons ainsi à déplorer les conséquences (non-paiement des pensions) de ce que nous avons concouru à créer de par le modèle de société que nous nous sommes évertuer à promouvoir.
Voilà, le mariage a été vidé de son sens, alors qu’il est normalement un engagement et demande de la volonté (même une forme de courage pour surmonter les épreuves). Soit on a cette volonté, soit on ne l’a pas, et si on ne l’a pas, ce n’est pas la peine.

Et il y a des enfants qui naissent de parents à la relation fragile, une relation qui ne bénéficie pas de cette volonté.

Peut‑être que mes mots vont sembler trop forts à certaines personnes, pour moi le mariage, c’est offrir sa vie sans la perdre, encore plus s’il y a des enfants. Les gens qui partagent ce sentiment, comprendrons.
 
Ça va, c’est déjà plus que le taux de droit de gardes des enfants accordés aux pères. Puis ce n’est pas comme si le taux de chômage était plus élevé chez les hommes que chez les femmes. Ce n’est pas non‑plus comme si la femme moyenne ne s’intéressait qu’au statut chez les hommes, alors de temps en temps, elles peuvent avoir envie de le quitter mais pas de quitter son argent. Ce n’est pas non‑plus comme si elles avaient des enfants avec des hommes avec qui elles n’étaient même pas bien et qui ne les respectait déjà même pas avant, c’est pas de leur fautes à elles, elles sont responsables de rien.

:rolleyes:

Après on s’étonne que certaines relations conjugales soient violentes … :claque:. Quel empathie, quel respect, peut‑on attendre d’un chéquier sur pattes ?

Quand la femme moyenne sera capable de voir les hommes comme ayant droit à autant d’attentions et d’égards qu’elles‑mêmes, ce sera sûrement différent. Mais ça, c’est du rêve … et même en rêve, ça ne semble même pas crédible.
Et donc, si t'as pas la garde, c'est normal que tu ne payes pas ? Ton môme, il ne mange que quand il est avec toi ?

J'entends bien si l'ex mauvais payeur a des difficultés financières ou pas de travail. Moins quand il peut assumer financièrement et matériellement ses devoirs parentaux. Un mariage peut se briser, une filiation non.
 
Et donc, si t'as pas la garde, c'est normal que tu ne payes pas ? Ton môme, il ne mange que quand il est avec toi ?
[…]
Exiger de l’attention pour un enfant en interdisant l’attention la plus naturelle à donner, d’être avec lui. Y a pas un truc qui cloche ?

Quand on traite les gens comme du crottin, il ne faut pas s’étonner de réactions « bizarres ». Il y a des pères indignes (mais des femmes qui ont des enfants avec eux quand‑même), mais d’autres qui ne le sont pas, et ils protestent comme ils peuvent, vu que autant que la culture que la loi se moque d’eux.

Quand ils seront entendus, ça pourra être autrement.
 
Quand la femme moyenne sera capable de voir les hommes comme ayant droit à autant d’attentions et d’égards qu’elles‑mêmes, ce sera sûrement différent. Mais ça, c’est du rêve … et même en rêve, ça ne semble même pas crédible.
Ne raconte pas n'importe quoi.

Sinon, les chiffres :

Part des étudiants à l’université en 2015-2016 Homme 43,2 % Femme 56,8 %
Taux de chômage en 2016 Homme 10,0 % Femme 10,1 %
Salaires Homme à emploi égal gagne 34,6 % de plus qu'une femme à qualification égale.
Temps partiel subi en 2015 Homme 471 800 Femme 1 241 800
Taux de pauvreté en 2014 Homme 7,7 % Femme 8,4 %
Temps journalier de travail domestique Homme 2h00 Femme 3h26
Part des députés à l’Assemblée nationale Homme 73,3 % Femme 26,9 %


Continue à fantasmer, mon hibou sur un sexe soi-disant "privilégié" par rapport à l'autre.
 
Quand on traite les gens comme du crottin, il ne faut pas s’étonner de réactions « bizarres ». Il y a des pères indignes (mais des femmes qui ont des enfants avec eux quand‑même), mais d’autres qui ne le sont pas, et ils protestent comme ils peuvent, vu que autant que la culture que la loi se moque d’eux.

Quand ils seront entendus, ça pourra être autrement.

A mon avis, tu prends le problème à l'envers : ces pères ne seront entendus que quand ils assumeront le minimum de leur devoir paternel, c'est-à-dire s'assurer que leur gosse vit dans des conditions matérielles décentes.

Alors non, le papa qui veut pas payer de pension parce qu'il est trop triste et dégoûté de ne pas avoir eu la garde de son enfant... franchement, j'ai dû mal à croire en sa sincérité : s'il veut vraiment pouvoir obtenir la garde, la première chose à faire est de montrer qu'il est le meilleur père possible. Abandonner financièrement sa progéniture (s'il a les moyens de verser une pension) n'est pas la stratégie la plus intelligente pour cela.
 
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