La semaine dernière, les diplômés chômeurs ont commis l’acte qui pourrait le plus les desservir et nuire à leur cause : ils s’en sont en effet pris au chef du gouvernement, en personne, physiquement et moralement ; ils se sont aussi aliéné le Maroc entier après avoir placé Benkirane dans une situation des moins enviables qui soit.
Nous ne nous comptons pas parmi les partisans d’Abdelilah Benkirane et nous estimons que sa gestion des affaires publiques est fortement critiquable, mais l’action menée contre lui par les chômeurs est blâmable, fortement et définitivement condamnable… une agression de type « baltaji » qu’on ne peut autrement décrire, ni accepter et encore moins justifier. Une telle action nous conduit vers un radicalisme regrettable, et le jour où ces mêmes chômeurs seront chargés avec brutalité par les forces de l’ordre, nous ne pourrons pas prendre leur défense ni plaider leur cause car ils auront été les premiers à commencer.
Militer pour le droit au travail – et non pour le droit au recrutement direct – est un combat juste et légitime, une lutte menée par d’autres peuples que le nôtre, avec civilité et civisme, dans le strict respect des lois de leurs pays. Aussi, quand on voit le chef du gouvernement chercher désespérément qui pourrait le tirer d’entre les mains de ceux qui l’encerclaient mercredi dernier, nous ne pouvons plus adopter d’autre comportement que de nous solidariser avec lui, d’abord, et ensuite de condamner avec la dernière énergie une telle action qui dessert cette noble cause des chômeurs, qui aurait pu être défendue autrement. Cette lutte des chômeurs aurait en effet pu et dû être conduite plus noblement, si les jeunes et moins jeunes qui ont bloqué le chef du gouvernement avaient renoncé à ces instincts primaires qui les mènent à reproduire ce qui se passe dans d’autres pays, des actes dont le Maroc essaie de s’éloigner autant que possible.
Gageons donc que ces faits relèvent de l’erreur, de la faute, et espérons que nos enfants et nos frères qui ont commis cet acte présentent des excuses publiques qui permettraient à leur juste cause de recouvrer son éclat, terni par l’agression du chef du gouvernement.
PanoraMaroc
Nous ne nous comptons pas parmi les partisans d’Abdelilah Benkirane et nous estimons que sa gestion des affaires publiques est fortement critiquable, mais l’action menée contre lui par les chômeurs est blâmable, fortement et définitivement condamnable… une agression de type « baltaji » qu’on ne peut autrement décrire, ni accepter et encore moins justifier. Une telle action nous conduit vers un radicalisme regrettable, et le jour où ces mêmes chômeurs seront chargés avec brutalité par les forces de l’ordre, nous ne pourrons pas prendre leur défense ni plaider leur cause car ils auront été les premiers à commencer.
Militer pour le droit au travail – et non pour le droit au recrutement direct – est un combat juste et légitime, une lutte menée par d’autres peuples que le nôtre, avec civilité et civisme, dans le strict respect des lois de leurs pays. Aussi, quand on voit le chef du gouvernement chercher désespérément qui pourrait le tirer d’entre les mains de ceux qui l’encerclaient mercredi dernier, nous ne pouvons plus adopter d’autre comportement que de nous solidariser avec lui, d’abord, et ensuite de condamner avec la dernière énergie une telle action qui dessert cette noble cause des chômeurs, qui aurait pu être défendue autrement. Cette lutte des chômeurs aurait en effet pu et dû être conduite plus noblement, si les jeunes et moins jeunes qui ont bloqué le chef du gouvernement avaient renoncé à ces instincts primaires qui les mènent à reproduire ce qui se passe dans d’autres pays, des actes dont le Maroc essaie de s’éloigner autant que possible.
Gageons donc que ces faits relèvent de l’erreur, de la faute, et espérons que nos enfants et nos frères qui ont commis cet acte présentent des excuses publiques qui permettraient à leur juste cause de recouvrer son éclat, terni par l’agression du chef du gouvernement.
PanoraMaroc