Cagoulés, armés, des jeunes ont débarqué dans un lycée de Seine-Saint-Denis. Bilan : quatre élèves légèrement blessés et une dizaine choqués.
Cela fait longtemps que l’école n’est plus un sanctuaire. Mais elle est devenue hier le terrain de ce qui semble être un brutal différend entre bandes rivales. C’est à Gagny (Seine-Saint-Denis), au lycée Jean-Baptiste-Clément, qu’un groupe de dix à vingt jeunes extérieurs à l’établissement, cagoulés et armés de barres de fer, de marteaux et de couteaux, a lancé un véritable assaut, à la récréation du matin.
Bilan : quatre blessés légers, une dizaine d’élèves choqués et six jeunes assaillants interpellés.
Un incident rare et presque imparable
Sur place dès hier après-midi, le ministre de l’Education nationale, Xavier Darcos, a jugé « insupportable que des violences de quartiers viennent s’exercer dans les établissements », relayant ainsi « l’indignation » exprimée plus tôt par sa collègue de l’Intérieur, Michèle Alliot-Marie. Cette attaque fait apparemment suite à une banale rivalité entre deux quartiers de la ville. « D’habitude, ces affaires se règlent dans des gares ou des centres commerciaux, relève un policier. Dans une école, c’est quand même rarissime. » Rare et presque imparable. Pourtant, « nous menons un travail constant avec l’Education nationale via les policiers référents qui sont les interlocuteurs des chefs d’établissement. Ils ont un rôle de conseil et peuvent aussi déminer des situations explosives », assure Thierry Couture, contrôleur général chargé de ces questions à la direction générale de la police nationale.
Ce type de violence pose également le problème de la sécurisation des établissements : caméras vidéo, clôtures de protection, système de détection de présence : la perspective ne réjouit personne et surtout elle risque d’emmener les écoles vers une ghettoïsation encore plus forte dans certains quartiers. L’expérience a été tentée aux Etats-Unis. Elle n’a rien réglé. Même si Xavier Darcos assure que « ce n’est pas une violence de l’école, mais une violence qui vient à l’école ».
Le Parisien
Cela fait longtemps que l’école n’est plus un sanctuaire. Mais elle est devenue hier le terrain de ce qui semble être un brutal différend entre bandes rivales. C’est à Gagny (Seine-Saint-Denis), au lycée Jean-Baptiste-Clément, qu’un groupe de dix à vingt jeunes extérieurs à l’établissement, cagoulés et armés de barres de fer, de marteaux et de couteaux, a lancé un véritable assaut, à la récréation du matin.
Bilan : quatre blessés légers, une dizaine d’élèves choqués et six jeunes assaillants interpellés.
Un incident rare et presque imparable
Sur place dès hier après-midi, le ministre de l’Education nationale, Xavier Darcos, a jugé « insupportable que des violences de quartiers viennent s’exercer dans les établissements », relayant ainsi « l’indignation » exprimée plus tôt par sa collègue de l’Intérieur, Michèle Alliot-Marie. Cette attaque fait apparemment suite à une banale rivalité entre deux quartiers de la ville. « D’habitude, ces affaires se règlent dans des gares ou des centres commerciaux, relève un policier. Dans une école, c’est quand même rarissime. » Rare et presque imparable. Pourtant, « nous menons un travail constant avec l’Education nationale via les policiers référents qui sont les interlocuteurs des chefs d’établissement. Ils ont un rôle de conseil et peuvent aussi déminer des situations explosives », assure Thierry Couture, contrôleur général chargé de ces questions à la direction générale de la police nationale.
Ce type de violence pose également le problème de la sécurisation des établissements : caméras vidéo, clôtures de protection, système de détection de présence : la perspective ne réjouit personne et surtout elle risque d’emmener les écoles vers une ghettoïsation encore plus forte dans certains quartiers. L’expérience a été tentée aux Etats-Unis. Elle n’a rien réglé. Même si Xavier Darcos assure que « ce n’est pas une violence de l’école, mais une violence qui vient à l’école ».
Le Parisien