Une base de données sur les propriétés volées par Israël rendue publique

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Une base de données exhaustive recensant les propriétés privées appartenant aux réfugiés palestiniens dans le territoire occupé par Israël en 1948 a récemment été rendue publique, a annoncé Nasser Qudwa* dans Middle East Eye.
« Il s’agit, explique-t-il, d’une base de données exhaustive des propriétés privées palestiniennes appartenant aux réfugiés, aux églises et aux donations islamiques (waqf), ainsi qu’à des propriétaires non palestiniens dans le territoire occupé par Israël en 1948.

(cf : https://www.yaf.ps/page-1542-en.html).

Pendant de nombreuses années, la base de données a été classée secrète. Des copies de ce travail ont toutefois été distribuées à Israël, la Jordanie, l’Égypte, la Syrie, la Ligue arabe et l’Organisation de libération de la Palestine (OLP).

Le travail de la commission a été mis à jour et numérisé après que l’ONU a appelé le secrétaire général à « prendre toutes les mesures appropriées […] pour protéger et administrer les biens, les avoirs et les droits de propriété arabes en Israël et pour conserver et moderniser les archives existantes ». La copie qui en a résulté a été remise à la Mission de Palestine auprès des Nations unies, que je dirigeais alors.
C’est dans le contexte des terribles agressions américaines contre les droits de notre peuple que nous avons décidé de rendre la base de données publique via la Fondation Yasser Arafat.
Nous avons donc décidé d’ouvrir les archives pour que chaque Palestinien puisse s’informer sur sa propriété et, dans certains cas, obtenir les documents y afférents. Quiconque accède à cette base de données réalisera non seulement les terribles injustices infligées au peuple palestinien, mais également combien Israël a profité des biens des réfugiés palestiniens. La base de données, constituée principalement à l’aide des registres fonciers et fiscaux britanniques, dénombre 210 000 propriétaires et 540 000 parcelles de terrain. Elle comprend environ 6 000 cartes montrant les emplacements de chaque parcelle. En d’autres termes, nous pouvons correctement parler de 5,5 millions de dounams (mètres carrés) de propriétés privées palestiniennes dans ce qui est maintenant Israël, à l’exclusion du Naqab (Néguev), cette région n’ayant pas fait partie du travail de la commission.
Les droits des réfugiés palestiniens sont solidement inscrits dans le droit international et les résolutions relatives de l’ONU. La communauté internationale, qui a décidé de procéder à la partition de la Palestine, ne peut continuer à ignorer les résultats de ses actions. »

*Nasser al-Qidwa est le directeur de la Fondation Yasser Arafat et un membre du Comité central du Fatah. Dentiste de formation, il est l’ancien représentant permanent de la Palestine auprès des Nations unies et ancien ministre des Affaires étrangères. Il a dirigé l’équipe palestinienne à la Cour internationale de Justice dans l’affaire contre le mur construit par Israël dans le territoire palestinien occupé (2004).

Source : https://www.middleeasteye.net/
 
La Palestine avant 1948, avant « l’état sioniste »

La vidéo ci-dessous montre les photos de diverses villes palestiniennes dans les années 1920 et 1930, avant la création de l’État d’Israël par les sionistes en 1948.


Est-ce que les familles israéliennes étaient là-bas avant 1948 ?


Même si des Juifs vivaient en Palestine avant 1948,comme partout ailleurs, cela ne légitime pourtant pas l’État voyou appelé « Israël ».

« Si je venais avec la Bible dans une main et un fusil dans l’autre, frappais à votre porte et disais, « D’après ma Bible, ma famille vivait chez vous il y a deux mille ans, » feriez-vous vos valises et partiriez-vous ? » – Dr Norman Finkelstein, historien juif antisioniste.
 
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