Le Maure
Taza avant Gaza
Une cour de sûreté syrienne a condamné lundi à cinq ans d'emprisonnement une bloggeuse de 19 ans pour avoir transmis des informations à un pays étranger, ont déclaré des défenseurs des droits de l'homme.
La lourde peine visant la lycéenne Tal al Molouhi, qui est sous les verrous depuis 2009, est un nouveau signe du durcissement du régime à l'encontre de l'opposition, dans la foulée des révolutions tunisienne et égyptienne, ont ajouté ces défenseurs.
Molouhi avait rédigé des articles sur internet disant qu'elle voulait jouer un rôle dans la future Syrie, qui est sous le contrôle du parti Baas depuis une cinquantaine d'années.
Elle a demandé en outre au président américain Barack Obama de soutenir davantage la cause palestinienne. Le tribunal de sûreté l'avait accusée voici plusieurs mois d'avoir "révélé des informations qui devaient être tenues secrètes".
Les avocats, seuls autorisés à assister à l'audience à huis clos, ont déclaré que le juge n'avait pas fourni de preuves étayant les accusations visant leur cliente.
La semaine dernière, le département d'Etat américain avait demandé que Molouhi soit remise en liberté, estimant que les accusations de liens avec les services secrets américains étaient sans fondement.
Des peines plus lourdes ont été prononcées ces dernières semaines en Syrie. Abbas Abbas, un militant de gauche de 69 ans, a été condamné ainsi à sept ans de réclusion, et un islamiste de 75 ans qui avait appelé à des manifestations a été arrêté.
L'Express
La lourde peine visant la lycéenne Tal al Molouhi, qui est sous les verrous depuis 2009, est un nouveau signe du durcissement du régime à l'encontre de l'opposition, dans la foulée des révolutions tunisienne et égyptienne, ont ajouté ces défenseurs.
Molouhi avait rédigé des articles sur internet disant qu'elle voulait jouer un rôle dans la future Syrie, qui est sous le contrôle du parti Baas depuis une cinquantaine d'années.
Elle a demandé en outre au président américain Barack Obama de soutenir davantage la cause palestinienne. Le tribunal de sûreté l'avait accusée voici plusieurs mois d'avoir "révélé des informations qui devaient être tenues secrètes".
Les avocats, seuls autorisés à assister à l'audience à huis clos, ont déclaré que le juge n'avait pas fourni de preuves étayant les accusations visant leur cliente.
La semaine dernière, le département d'Etat américain avait demandé que Molouhi soit remise en liberté, estimant que les accusations de liens avec les services secrets américains étaient sans fondement.
Des peines plus lourdes ont été prononcées ces dernières semaines en Syrie. Abbas Abbas, un militant de gauche de 69 ans, a été condamné ainsi à sept ans de réclusion, et un islamiste de 75 ans qui avait appelé à des manifestations a été arrêté.
L'Express