En marge de la manifestation de soutien à la Palestine du samedi 12 avril à Strasbourg, des heurts ont éclaté aux abords d’une boulangerie. L’extrême droite en a profité pour propager une fausse information accusant « les islamistes » de s’en prendre à « un commerce juif », provoquant des réactions indignées jusqu’au gouvernement.
L’épisode est tristement mécanique et malgré toutes les alertes, les analyses et les mises en garde, il se reproduit encore et encore sur les réseaux sociaux. Dimanche 13 avril, la ministre Aurore Bergé (Renaissance) dénonce sur son compte X qu’une boulangerie de Strasbourg a été « prise d’assaut car elle serait israélienne ». Elle ajoute à son post une vidéo où on voit une altercation rue des Grandes-Arcades :

La ministre rajoute d’autres faits et relie cette altercation à l’antisémitisme, en faisant un lien direct avec « l’antisionisme », puis appelle « la société à réagir ». Problème : tout est faux. Selon des témoignages directs recueillis par Rue89 Strasbourg, la boulangerie n’était pas ciblée. Elle n’a d’ailleurs pas de lien avec la religion juive ni avec Israël, il s’agit d’une filiale de la boulangerie allemande Dreher, installée à Kehl depuis 1987.
L’origine de l’altercation provient d’insultes et de doigts d’honneur envoyés en direction du cortège palestinien par une personne de nationalité israélienne qui était attablée sur la terrasse avec son fils. Ces éléments proviennent de Nadia Zourgui, adjointe à la maire en charge de la sécurité, qui les tient elle-même de la Police nationale. Cette personne israélienne a semble-t-il vivement réagi aux cris de « Israël barra barra » (Israël dehors), des slogans habituellement scandés lors de ces manifestations récurrentes dans les rues de Strasbourg depuis novembre 2023.
« J’étais sur la camion, j’ai vu ce monsieur s’agiter dans tous les sens », témoigne Leïla Sihabi, qui organise cette manifestation pour le collectif Strasbourg – Palestine. « J’ai vu ensuite une manifestante s’en prendre à lui. Notre service d’ordre a tout de suite réagi, puis les policiers sont arrivés. »
Des témoignages qui coïncident avec une vidéo du moment, captée par IA1 infos, un média citoyen tenu par Maiky Suplon. Il était en direct sur TikTok au moment des faits :
Vidéo dans le lien et suite de l'article
L’épisode est tristement mécanique et malgré toutes les alertes, les analyses et les mises en garde, il se reproduit encore et encore sur les réseaux sociaux. Dimanche 13 avril, la ministre Aurore Bergé (Renaissance) dénonce sur son compte X qu’une boulangerie de Strasbourg a été « prise d’assaut car elle serait israélienne ». Elle ajoute à son post une vidéo où on voit une altercation rue des Grandes-Arcades :

La ministre rajoute d’autres faits et relie cette altercation à l’antisémitisme, en faisant un lien direct avec « l’antisionisme », puis appelle « la société à réagir ». Problème : tout est faux. Selon des témoignages directs recueillis par Rue89 Strasbourg, la boulangerie n’était pas ciblée. Elle n’a d’ailleurs pas de lien avec la religion juive ni avec Israël, il s’agit d’une filiale de la boulangerie allemande Dreher, installée à Kehl depuis 1987.
L’origine de l’altercation provient d’insultes et de doigts d’honneur envoyés en direction du cortège palestinien par une personne de nationalité israélienne qui était attablée sur la terrasse avec son fils. Ces éléments proviennent de Nadia Zourgui, adjointe à la maire en charge de la sécurité, qui les tient elle-même de la Police nationale. Cette personne israélienne a semble-t-il vivement réagi aux cris de « Israël barra barra » (Israël dehors), des slogans habituellement scandés lors de ces manifestations récurrentes dans les rues de Strasbourg depuis novembre 2023.
« J’étais sur la camion, j’ai vu ce monsieur s’agiter dans tous les sens », témoigne Leïla Sihabi, qui organise cette manifestation pour le collectif Strasbourg – Palestine. « J’ai vu ensuite une manifestante s’en prendre à lui. Notre service d’ordre a tout de suite réagi, puis les policiers sont arrivés. »
Des témoignages qui coïncident avec une vidéo du moment, captée par IA1 infos, un média citoyen tenu par Maiky Suplon. Il était en direct sur TikTok au moment des faits :
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