Mobilisation sur la toile pour la libération de Walid Bahmane, le jeune étudiant condamné par la Cour dappel de Salé à une peine de 18 mois de prison ferme pour avoir « accédé au compte de son ami sur Facebook sans son autorisation ». La croisade lancée par Khalid Naboulsi, membre du mouvement 20 Février et Adil Youssfi, un acteur des droits de lHomme au se in de lAMDH (Association marocaine des droits humains) a été initiée sur le réseau social Facebook.
Une caricature jugée insultante
Une page portant le nom « Nous sommes tous Walid Bahmane » a été créée pour dénoncer ce procès « déguisé » et soutenir le jeune. Les promoteurs de cette initiative ont également créé un « comité déquité » dont la seule revendication est la libération du jeune homme, qui risque de perdre ses études à cause dune dispute entre amis. « Nous ne voulons pas que laffaire soit étouffée. Nous allons nous mobiliser pour que cette affaire soit connue au niveau national et même international. Des militants des droits de lHomme en France nous ont contactés pour avoir tous les éléments. Walid Bahmane a été jugé pour « outrage à la sacralité de la personne du roi » et non pour une infraction électronique. Le PV de la police était clair. Le chef daccusation était insulte à la personne du roi . Walid Bahmane nappartient à aucun mouvement politique ni religieux », sindigne Khalid Naboulsi, membre du mouvement 20 Février.LAMDH apporte également son soutien au condamné. Dailleurs, lONG a assisté le jeune depuis le lancement de laffaire et sa présidente Khadija Ryadi a dénoncé « ce procès » quelle a qualifié également de « déguisé ». Lobjectif, selon elle, est déchapper aux critiques des associations nationales et internationales des droits de lHomme. Pour rappel, Walid Bahmane a été arrêté en janvier dernier pour avoir publié sur la page Facebook de son ami une caricature jugée insultante à la personne du roi. La caricature qui a fait lobjet de poursuites judiciaires appartient au célèbre dessinateur franco-burkinabé Damien Glez.
Le Soir Echos
Une caricature jugée insultante
Une page portant le nom « Nous sommes tous Walid Bahmane » a été créée pour dénoncer ce procès « déguisé » et soutenir le jeune. Les promoteurs de cette initiative ont également créé un « comité déquité » dont la seule revendication est la libération du jeune homme, qui risque de perdre ses études à cause dune dispute entre amis. « Nous ne voulons pas que laffaire soit étouffée. Nous allons nous mobiliser pour que cette affaire soit connue au niveau national et même international. Des militants des droits de lHomme en France nous ont contactés pour avoir tous les éléments. Walid Bahmane a été jugé pour « outrage à la sacralité de la personne du roi » et non pour une infraction électronique. Le PV de la police était clair. Le chef daccusation était insulte à la personne du roi . Walid Bahmane nappartient à aucun mouvement politique ni religieux », sindigne Khalid Naboulsi, membre du mouvement 20 Février.LAMDH apporte également son soutien au condamné. Dailleurs, lONG a assisté le jeune depuis le lancement de laffaire et sa présidente Khadija Ryadi a dénoncé « ce procès » quelle a qualifié également de « déguisé ». Lobjectif, selon elle, est déchapper aux critiques des associations nationales et internationales des droits de lHomme. Pour rappel, Walid Bahmane a été arrêté en janvier dernier pour avoir publié sur la page Facebook de son ami une caricature jugée insultante à la personne du roi. La caricature qui a fait lobjet de poursuites judiciaires appartient au célèbre dessinateur franco-burkinabé Damien Glez.
Le Soir Echos