Tombée hier en début daprès-midi, après un débat dune journée et demie (vendredi et lundi matin), la résolution du CDH de Genève est qualifiée par certains de « grande avancée » et par dautres d« encore une autre décision que larmée israélienne va fouler aux pieds ». En tout état de cause, les efforts des groupes arabe et africain, de lOrganisation de la conférence islamique (OCI) et du Mouvement des pays non alignés nont pas été vains, puisque la session extraordinaire à laquelle ils ont appelé pour dénoncer les actes génocidaires commis par Israël à Ghaza ont abouti à des résultats. Le Conseil, selon les documents diffusés en fin de journée sur son site web, a condamné « fermement » lopération militaire israélienne à Ghaza. Adoptée par 33 pays (sur les 47 membres du CDH) lAngola, lArgentine, lAzerbaijan, Bahrein, le Bangladesh, la Bolivie, le Brésil, le Burkina Faso, le Chili, la Chine, Cuba, Djibouti, lEgypte, le Gabon, le Ghana, lInde, lIndonésie, la Jordanie, Madagascar, la Malaisie, lîle Maurice, le Mexique, le Nicaragua, le Nigeria, le Pakistan, les Philippines, le Qatar, la Russie, lArabie Saoudite, le Sénégal, lAfrique du Sud, lUruguay et la Zambie contre un seul, le Canada, qui sest opposé, et 13 abstentions : la Bosnie, le Cameroun, la France, lAllemagne, lItalie, le Japon, les Pays-Bas, la République de Corée, la Slovaquie, la Slovénie, la Suisse, lUkraine et la Grande-Bretagne la résolution a fait état dactes ayant « abouti à de graves violations des droits de lhomme à Ghaza » qui exigent dIsraël, qualifiée de puissance occupante, de procéder à un « retrait immédiat » de ses forces militaires de la bande de Ghaza.
Le Conseil a, par ailleurs, appelé à « la cessation immédiate des attaques militaires israéliennes dans lensemble du territoire palestinien occupé » et demandé « à la puissance occupante de mettre fin à loccupation des territoires palestiniens qui dure depuis 1967 et à respecter son engagement dans le processus de paix en vue de la création de lEtat palestinien indépendant et souverain avec Jérusalem-Est comme capitale ». Il a également exigé de « la puissance occupante de cesser de prendre pour cible des civils, des installations médicales et du personnel » ainsi que de « mettre un terme à la destruction systématique du patrimoine culturel ». Le CDH a en outre appelé Israël à lever le siège sur Ghaza et à ouvrir toutes ses frontières, en exhortant le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de lhomme de faire un rapport sur les violations des droits de lhomme contre le peuple palestinien par la puissance occupante. La résolution a également fait état de la demande à tous les rapporteurs spéciaux de « chercher en urgence à recueillir des informations sur les violations des droits de lhomme contre le peuple palestinien et de les soumettre lors de la prochaine session du Conseil des droits de lhomme ». A ce titre, le CDH a décidé de dépêcher « en urgence » une commission indépendante afin « denquêter sur toutes les violations des droits de lhomme et du droit international humanitaire » par « la puissance occupante » contre le peuple palestinien. Il a exhorté le secrétaire général de lOrganisation des Nations unies à ouvrir une enquête sur lattaque des installations de lUNRWA dans la bande de Ghaza, y compris les écoles, ce qui a entraîné la mort de dizaines de civils palestiniens, dont des femmes et des enfants.
Dans le cadre du débat général, le Conseil a entendu plusieurs institutions des droits de lhomme et des ONG qui ont appelé « à mettre fin aux hostilités et à encourager les efforts pour améliorer la situation humanitaire dans la bande de Ghaza ». Pour ces intervenants, « le droit du peuple palestinien à lautodétermination a été ignoré pendant plus de 40 ans au cours desquels la puissance occupante a, dune manière flagrante, ignoré le droit international, le droit humanitaire et les directives du CDH et dautres organes ». Ce qui rend nécessaire, ont estimé les ONG, la mise en place d« une commission afin denquêter de manière efficace et impartiale sur les violations des droits de lhomme et du droit humanitaire dans la bande de Ghaza ». Le représentant dIsraël au CDH a déclaré que la résolution « nest pas équilibrée et ne reflète pas les réalités dans la bande de Ghaza (...). Elle ne rend pas service à à la cause de la paix ou à la souffrance des Palestiniens dans la bande de Ghaza. Une telle résolution va encourager le Hamas et affaiblir la confiance de lopinion publique israélienne à légard de lONU et du Conseil ». Pour sa part, lambassadeur de Palestine a affirmé : « La Palestine ne peut pas accepter les expressions de préoccupation quand il y a plus de 4000 blessés et plus de 800 martyrs, dont plus de la moitié sont des femmes et des enfants. La Palestine ne peut pas accepter les mots de préoccupation quand on parle de civils qui ont été tués. De tels actes barbares dagression exigent la création dune mission pour enquêter sur les massacres israéliens et les actes de terreur ». A signaler que lAlgérie est membre observateur et na donc pas de voix. Cependant, elle a été parmi les initiateurs de la convocation dune session extraordinaire du Conseil par les groupes arabes et dAfrique autour des violations des droits de lhomme à Ghaza.
Par Salima Tlemçani
Le Conseil a, par ailleurs, appelé à « la cessation immédiate des attaques militaires israéliennes dans lensemble du territoire palestinien occupé » et demandé « à la puissance occupante de mettre fin à loccupation des territoires palestiniens qui dure depuis 1967 et à respecter son engagement dans le processus de paix en vue de la création de lEtat palestinien indépendant et souverain avec Jérusalem-Est comme capitale ». Il a également exigé de « la puissance occupante de cesser de prendre pour cible des civils, des installations médicales et du personnel » ainsi que de « mettre un terme à la destruction systématique du patrimoine culturel ». Le CDH a en outre appelé Israël à lever le siège sur Ghaza et à ouvrir toutes ses frontières, en exhortant le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de lhomme de faire un rapport sur les violations des droits de lhomme contre le peuple palestinien par la puissance occupante. La résolution a également fait état de la demande à tous les rapporteurs spéciaux de « chercher en urgence à recueillir des informations sur les violations des droits de lhomme contre le peuple palestinien et de les soumettre lors de la prochaine session du Conseil des droits de lhomme ». A ce titre, le CDH a décidé de dépêcher « en urgence » une commission indépendante afin « denquêter sur toutes les violations des droits de lhomme et du droit international humanitaire » par « la puissance occupante » contre le peuple palestinien. Il a exhorté le secrétaire général de lOrganisation des Nations unies à ouvrir une enquête sur lattaque des installations de lUNRWA dans la bande de Ghaza, y compris les écoles, ce qui a entraîné la mort de dizaines de civils palestiniens, dont des femmes et des enfants.
Dans le cadre du débat général, le Conseil a entendu plusieurs institutions des droits de lhomme et des ONG qui ont appelé « à mettre fin aux hostilités et à encourager les efforts pour améliorer la situation humanitaire dans la bande de Ghaza ». Pour ces intervenants, « le droit du peuple palestinien à lautodétermination a été ignoré pendant plus de 40 ans au cours desquels la puissance occupante a, dune manière flagrante, ignoré le droit international, le droit humanitaire et les directives du CDH et dautres organes ». Ce qui rend nécessaire, ont estimé les ONG, la mise en place d« une commission afin denquêter de manière efficace et impartiale sur les violations des droits de lhomme et du droit humanitaire dans la bande de Ghaza ». Le représentant dIsraël au CDH a déclaré que la résolution « nest pas équilibrée et ne reflète pas les réalités dans la bande de Ghaza (...). Elle ne rend pas service à à la cause de la paix ou à la souffrance des Palestiniens dans la bande de Ghaza. Une telle résolution va encourager le Hamas et affaiblir la confiance de lopinion publique israélienne à légard de lONU et du Conseil ». Pour sa part, lambassadeur de Palestine a affirmé : « La Palestine ne peut pas accepter les expressions de préoccupation quand il y a plus de 4000 blessés et plus de 800 martyrs, dont plus de la moitié sont des femmes et des enfants. La Palestine ne peut pas accepter les mots de préoccupation quand on parle de civils qui ont été tués. De tels actes barbares dagression exigent la création dune mission pour enquêter sur les massacres israéliens et les actes de terreur ». A signaler que lAlgérie est membre observateur et na donc pas de voix. Cependant, elle a été parmi les initiateurs de la convocation dune session extraordinaire du Conseil par les groupes arabes et dAfrique autour des violations des droits de lhomme à Ghaza.
Par Salima Tlemçani