Erolisk
VIB
Écrit par Katherine Junger
Samedi 13 novembre 2010
Un Etat qui aide ou assiste une entité politique dans un fait internationalement illicite, est internationalement responsable de cet acte, a affirmé le juriste Japonais Shoji Matsumoto devant la rencontre internationale tenue à Jakarta en commémoration du 55ème anniversaire de la Conférence afro-asiatiques de Bandung en 1955. Pour Matsumoto, ce cas sapplique à limplication de lAlgérie dans lhébergement, le soutien, le financement et le contrôle sur son territoire du front Polisario, dans le conflit du Sahara Occidental. Dans une intervention sur la responsabilité de lEtat et les conflits en Afrique, le juriste Japonais a mis l'accent sur la déclaration de la Conférence de Bandung de 1955 dans son interaction avec le droit international, notamment les règlements sur la Responsabilité de lEtat pour Fait Internationalement Illicite, adopté par la Commission du droit international en 2001. Il arrive à la conclusion que lAlgérie, selon les articles 8, 9, 16 et 17 des règlements sur la Responsabilité de lEtat est entièrement responsable de tout acte illicite commis par le front du Polisario eu égard au droit international et à la charte de Bandung 1955.
Le juriste japonais a enfin appelé à une rectification de cette situation qui sinscrit à contre courant du droit international, à la fois du point de vue de l'intérêt des peuples afro-asiatiques et des valeurs de solidarité et de fraternité entre les pays du sud, tant proclamée par la déclaration de Bandung. La rencontre internationale qui sest déroulée sur une semaine jusquau 31 octobre à Jakarta, a été organisée en commémoration du 55ème anniversaire de la Conférence afro-asiatiques de Bandung de 1955.
Son objectif est de repenser la philosophie du congrès de Bandung de 1955 dans le contexte dune société globalisée, en insistant sur les rôles de lAfrique et de lAsie dans la construction dun monde équilibré. De nombreux chercheurs, acteurs associatifs, hommes politiques, des religieux et chefs dentreprises issus dune vingtaine de pays, ont pris part à cette conférence commémorative.
Du côté marocain, on note la participation du « Forum Afro-asiatique pour le Développement et la Sécurité Humaine » et de l « Association Marocaine des Etudes Asiatiques ». La rencontre a enfin lancé un Appel International en faveur de la Coopération Afro-asiatique, insistant sur la nécessité de la solidarité et de la revivification de lesprit de Bandung afin duvrer en commun entre les pays dAfrique et dAsie, sur la base des principes de respect de la souveraineté, de justice, de lintégrité territoriale et de la non-ingérence, tout en uvrant à la consolidation des valeurs de solidarité, damitié, de culture de la paix et des solutions politiques et pacifiques des conflits.
Samedi 13 novembre 2010
Un Etat qui aide ou assiste une entité politique dans un fait internationalement illicite, est internationalement responsable de cet acte, a affirmé le juriste Japonais Shoji Matsumoto devant la rencontre internationale tenue à Jakarta en commémoration du 55ème anniversaire de la Conférence afro-asiatiques de Bandung en 1955. Pour Matsumoto, ce cas sapplique à limplication de lAlgérie dans lhébergement, le soutien, le financement et le contrôle sur son territoire du front Polisario, dans le conflit du Sahara Occidental. Dans une intervention sur la responsabilité de lEtat et les conflits en Afrique, le juriste Japonais a mis l'accent sur la déclaration de la Conférence de Bandung de 1955 dans son interaction avec le droit international, notamment les règlements sur la Responsabilité de lEtat pour Fait Internationalement Illicite, adopté par la Commission du droit international en 2001. Il arrive à la conclusion que lAlgérie, selon les articles 8, 9, 16 et 17 des règlements sur la Responsabilité de lEtat est entièrement responsable de tout acte illicite commis par le front du Polisario eu égard au droit international et à la charte de Bandung 1955.
Le juriste japonais a enfin appelé à une rectification de cette situation qui sinscrit à contre courant du droit international, à la fois du point de vue de l'intérêt des peuples afro-asiatiques et des valeurs de solidarité et de fraternité entre les pays du sud, tant proclamée par la déclaration de Bandung. La rencontre internationale qui sest déroulée sur une semaine jusquau 31 octobre à Jakarta, a été organisée en commémoration du 55ème anniversaire de la Conférence afro-asiatiques de Bandung de 1955.
Son objectif est de repenser la philosophie du congrès de Bandung de 1955 dans le contexte dune société globalisée, en insistant sur les rôles de lAfrique et de lAsie dans la construction dun monde équilibré. De nombreux chercheurs, acteurs associatifs, hommes politiques, des religieux et chefs dentreprises issus dune vingtaine de pays, ont pris part à cette conférence commémorative.
Du côté marocain, on note la participation du « Forum Afro-asiatique pour le Développement et la Sécurité Humaine » et de l « Association Marocaine des Etudes Asiatiques ». La rencontre a enfin lancé un Appel International en faveur de la Coopération Afro-asiatique, insistant sur la nécessité de la solidarité et de la revivification de lesprit de Bandung afin duvrer en commun entre les pays dAfrique et dAsie, sur la base des principes de respect de la souveraineté, de justice, de lintégrité territoriale et de la non-ingérence, tout en uvrant à la consolidation des valeurs de solidarité, damitié, de culture de la paix et des solutions politiques et pacifiques des conflits.