el jadida
el jadida/mazagan beach
La département de la Modernisation des secteurs publics vient de lancer une étude sur l'heure d'été (GMT+1). Fait marquant, cette étude prospecte, entre autres scénarii, la possibilité d'ajouter une heure durant toute l'année. A ce propos, le premier souci, au-delà de l'approche énergétique, est de limiter le gap temporel qui sépare le Maroc de ses partenaires économiques européens. Le cabinet choisi est le même qui avait décroché l'étude sur l'horaire continu.
L'on espère ainsi que les mêmes critères liés au comportement des Marocains vis-à-vis du GMT+1, leur culture et coutumes soient pris en ligne de compte. A titre d'illustration, les habitudes culinaires ont été principalement à l'origine de la réticence face à une bonne application de l'horaire continu. Contacté, Mohamed Saâd Alami, ministre chargé de la Modernisation des secteurs publics, affirme que l'ajout d'une heure sur toute l'année est une option parmi d'autres dont il va falloir débattre à la lumière des résultats de l'étude qui seront prochainement dévoilés.
Celle-ci doit aussi donner des propositions sur la durée optimale de l'heure d'été pour une meilleure efficacité, sachant que durant les deux dernières années, le Maroc supprimait l'heure ajoutée avant ses partenaires européens. Ce qui pose normalement un problème d'efficience et empêche de tirer pleinement profit de l'expérience. A sa troisième année consécutive, l'adoption du GMT+1 semble avoir donné ses fruits. Selon Abdellah Alaoui, président de la Fédération de l'énergie, l'on ne serait pas très loin du gain énergétique réalisé en 2009. Ce qui équivaut à la consommation d'électricité d'une ville moyenne comme Meknès. Plus encore, ajoute-t-il, malgré une consommation d'énergie qui a atteint cet été son pic à cause des fortes chaleurs, il n'y a pas eu de délestage.
Les entreprises n'auraient donc pas souffert de coupures qui étaient monnaie courante durant les années précédentes. Grâce aux infrastructures mises en place récemment, la demande très appuyée, estimée à plus de 10% supplémentaires, n'a pas eu raison de l'offre disponible. Selon une étude effectuée par le ministère de l'Energie, ce changement de l'heure légale en été vise l'exploitation du facteur temps durant cette période de l'année avec pour objectif essentiel d'économiser l'énergie électrique. Outre la résorption du chevauchement entre la consommation de l'électricité dans les milieux professionnel et résidentiel pendant l'été et l'effacement en heures de pointe de 140 MW, l'impact vise la baisse de la facture d'électricité de la clientèle et celle de l'administration et le report de près de 2 MMDH en termes d'investissements.
L'application de l'horaire d'été a permis l'année dernière d'économiser près d'un milliard de DH et a largement contribué à alléger la pression sur les ressources énergétiques, indiquait Saad Alami. Selon Amina Benkhadra, ministre de l'Energie, avec le GMT+1, le Maroc réalise une économie de 90 mégawatts en heure de pointe. Ce qui est considérable.
Par Mostafa Bentak | LE MATIN
L'on espère ainsi que les mêmes critères liés au comportement des Marocains vis-à-vis du GMT+1, leur culture et coutumes soient pris en ligne de compte. A titre d'illustration, les habitudes culinaires ont été principalement à l'origine de la réticence face à une bonne application de l'horaire continu. Contacté, Mohamed Saâd Alami, ministre chargé de la Modernisation des secteurs publics, affirme que l'ajout d'une heure sur toute l'année est une option parmi d'autres dont il va falloir débattre à la lumière des résultats de l'étude qui seront prochainement dévoilés.
Celle-ci doit aussi donner des propositions sur la durée optimale de l'heure d'été pour une meilleure efficacité, sachant que durant les deux dernières années, le Maroc supprimait l'heure ajoutée avant ses partenaires européens. Ce qui pose normalement un problème d'efficience et empêche de tirer pleinement profit de l'expérience. A sa troisième année consécutive, l'adoption du GMT+1 semble avoir donné ses fruits. Selon Abdellah Alaoui, président de la Fédération de l'énergie, l'on ne serait pas très loin du gain énergétique réalisé en 2009. Ce qui équivaut à la consommation d'électricité d'une ville moyenne comme Meknès. Plus encore, ajoute-t-il, malgré une consommation d'énergie qui a atteint cet été son pic à cause des fortes chaleurs, il n'y a pas eu de délestage.
Les entreprises n'auraient donc pas souffert de coupures qui étaient monnaie courante durant les années précédentes. Grâce aux infrastructures mises en place récemment, la demande très appuyée, estimée à plus de 10% supplémentaires, n'a pas eu raison de l'offre disponible. Selon une étude effectuée par le ministère de l'Energie, ce changement de l'heure légale en été vise l'exploitation du facteur temps durant cette période de l'année avec pour objectif essentiel d'économiser l'énergie électrique. Outre la résorption du chevauchement entre la consommation de l'électricité dans les milieux professionnel et résidentiel pendant l'été et l'effacement en heures de pointe de 140 MW, l'impact vise la baisse de la facture d'électricité de la clientèle et celle de l'administration et le report de près de 2 MMDH en termes d'investissements.
L'application de l'horaire d'été a permis l'année dernière d'économiser près d'un milliard de DH et a largement contribué à alléger la pression sur les ressources énergétiques, indiquait Saad Alami. Selon Amina Benkhadra, ministre de l'Energie, avec le GMT+1, le Maroc réalise une économie de 90 mégawatts en heure de pointe. Ce qui est considérable.
Par Mostafa Bentak | LE MATIN
