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PLD (Peace, Love and Diversity)
http://www.lacapitale.be/910046/art...use-notre-chien-bouba-a-ete-battu-par-des-pol
Une famille de Schaerbeek accuse: «Notre chien Bouba a été battu par des policiers»
Yolande Nimy
Ce sont des visites « excessives » de la police locale qu’une famille de la chaussée de Haecht à Schaerbeek a dénoncées à plusieurs reprises au Comité P (la police des polices). Mais suite à la dernière perquisition des policiers, cette famille compte faire entendre sa voix. Cette fois par voie de presse, car « les policiers sont allés trop loin en battant notre chien. »
Regardez ce que les policiers ont fait à Bouba », dit la famille L., en racontant une perquisition de ce mardi au sein de leur domicile situé à la chaussée de Haecht à Schaerbeek, où elle assure que « les policiers sont allés trop loin. »
Leur chien Bouba, un American staffordshire terrier, aurait été victime de maltraitance par les policiers eux-mêmes. « Alors que ma maman et deux de mes frères étaient surveillés à l’étage, notre chien a commencé à gémir. Les policiers disaient ne vous inquiétez pas, nos maîtres-chiens sont avec lui. Mais Bouba n’aboyait pas ! Il pleurait, gémissait en souffrant. Je l’ai vu car j’étais dans la cour avec les policiers qui l’ont frappé pendant que je les suppliais d’arrêter. »
Visiblement ému, le fils reprend son récit. « Deux hommes ont porté leur matraque sur lui. Un autre lui serrait le cou aussi fort que possible avec sa perche. Ils ont même été à coller leur arme sur lui. » Le tout sous les yeux « d’une dizaine de policiers qui rigolaient. »
Bouba est affaibli à ce jour. « Il a la mâchoire fracassée et bave sans arrêt. Nous l’avons amené directement après la visite des policiers chez le vétérinaire. » Dans son rapport, le spécialiste constate que « le chien présente une gencive inférieure gauche très enflammée avec un début d’infection » ou encore « une douleur à la patte antérieure gauche » d’où « il doit prendre des antibiotiques et des anti-inflammatoires. »
Outre le traitement des policiers à l’égard de leur chien, la famille L. dénonce d’autres faits au cours de la perquisition. « Ils ont malmené notre plus jeune frère âgé de 18 ans, qui est trisomique et complètement inoffensif en pointant leur arme sur lui. Idem pour mon autre frère. Ma maman qui est âgée et souffre d’un diabète de type deux a dû nous regarder crier. Elle en est devenue malade. Sa tension est montée et nous avons demandé une ambulance qui n’a jamais été appelée. »
Comment expliquer la visite de la police ? La famille L. n’en a pas la moindre idée expliquant qu’elle subit « des visites de polices fréquemment sans motif » avouant néanmoins avoir « un frère qui a trempé dans des affaires louches et qui ne vit plus dans cette maison. »
Interrogée sur la perquisition, la zone de police affirme qu’« elle est liée à une enquête dans le cadre d’un dossier de stupéfiants » et ne fera pas d’autres commentaires car « l’affaire est à l’instruction », nous dit Roland Thiébault, porte-parole.
La famille, elle, penche pour « une intimidation des policiers depuis que la sœur a témoigné dans une affaire de meurtre. »
En 2009, alors que deux policiers affirmaient avoir abattu Mohammed Saoudi, un balayeur communal, parce qu’il présentait une menace, la jeune femme avait affirmé le contraire. « Du haut de ma fenêtre, j’avais tout vu. Et depuis nous connaissons tous les problèmes du monde, allant du plus petit au plus grand. »
Une famille de Schaerbeek accuse: «Notre chien Bouba a été battu par des policiers»
Yolande Nimy
Ce sont des visites « excessives » de la police locale qu’une famille de la chaussée de Haecht à Schaerbeek a dénoncées à plusieurs reprises au Comité P (la police des polices). Mais suite à la dernière perquisition des policiers, cette famille compte faire entendre sa voix. Cette fois par voie de presse, car « les policiers sont allés trop loin en battant notre chien. »
Regardez ce que les policiers ont fait à Bouba », dit la famille L., en racontant une perquisition de ce mardi au sein de leur domicile situé à la chaussée de Haecht à Schaerbeek, où elle assure que « les policiers sont allés trop loin. »
Leur chien Bouba, un American staffordshire terrier, aurait été victime de maltraitance par les policiers eux-mêmes. « Alors que ma maman et deux de mes frères étaient surveillés à l’étage, notre chien a commencé à gémir. Les policiers disaient ne vous inquiétez pas, nos maîtres-chiens sont avec lui. Mais Bouba n’aboyait pas ! Il pleurait, gémissait en souffrant. Je l’ai vu car j’étais dans la cour avec les policiers qui l’ont frappé pendant que je les suppliais d’arrêter. »
Visiblement ému, le fils reprend son récit. « Deux hommes ont porté leur matraque sur lui. Un autre lui serrait le cou aussi fort que possible avec sa perche. Ils ont même été à coller leur arme sur lui. » Le tout sous les yeux « d’une dizaine de policiers qui rigolaient. »
Bouba est affaibli à ce jour. « Il a la mâchoire fracassée et bave sans arrêt. Nous l’avons amené directement après la visite des policiers chez le vétérinaire. » Dans son rapport, le spécialiste constate que « le chien présente une gencive inférieure gauche très enflammée avec un début d’infection » ou encore « une douleur à la patte antérieure gauche » d’où « il doit prendre des antibiotiques et des anti-inflammatoires. »
Outre le traitement des policiers à l’égard de leur chien, la famille L. dénonce d’autres faits au cours de la perquisition. « Ils ont malmené notre plus jeune frère âgé de 18 ans, qui est trisomique et complètement inoffensif en pointant leur arme sur lui. Idem pour mon autre frère. Ma maman qui est âgée et souffre d’un diabète de type deux a dû nous regarder crier. Elle en est devenue malade. Sa tension est montée et nous avons demandé une ambulance qui n’a jamais été appelée. »
Comment expliquer la visite de la police ? La famille L. n’en a pas la moindre idée expliquant qu’elle subit « des visites de polices fréquemment sans motif » avouant néanmoins avoir « un frère qui a trempé dans des affaires louches et qui ne vit plus dans cette maison. »
Interrogée sur la perquisition, la zone de police affirme qu’« elle est liée à une enquête dans le cadre d’un dossier de stupéfiants » et ne fera pas d’autres commentaires car « l’affaire est à l’instruction », nous dit Roland Thiébault, porte-parole.
La famille, elle, penche pour « une intimidation des policiers depuis que la sœur a témoigné dans une affaire de meurtre. »
En 2009, alors que deux policiers affirmaient avoir abattu Mohammed Saoudi, un balayeur communal, parce qu’il présentait une menace, la jeune femme avait affirmé le contraire. « Du haut de ma fenêtre, j’avais tout vu. Et depuis nous connaissons tous les problèmes du monde, allant du plus petit au plus grand. »