AFP - L'archevêque de Recife (nord-est du Brésil) a excommunié la mère d'une enfant de 9 ans ayant avorté de jumeaux à la suite d'un viol, ainsi que toute l'équipe médicale, a-t-on appris jeudi de source médicale.
Mgr José Cardoso Sobrinho a argué qu'aux yeux de l'Eglise catholique l'avortement était un "crime" et que la loi de Dieu était "au-dessus" de celle des hommes.
"La loi de Dieu est au-dessus de n'importe quelle loi humaine. Alors, quand une loi promulguée par des législateurs humains est contraire à la loi de Dieu, cette loi n'a aucune valeur", a souligné Mgr Sobrinho qui menace d'attaquer la mère en justice pour "homicide".
La grossesse, de quinze semaines, de la fillette a été découverte il y a quelques jours quand elle a commencé à ressentir des douleurs et a été conduite à l'hôpital par sa mère qui n'était au courant de rien.
"La grossesse comportait de hauts risques et mettait la vie de l'enfant en danger", a déclaré à la presse le docteur Sergio Cabral qui a réalisé l'intervention mercredi dans un hôpital public de Recife, la capitale de l'Etat du Pernambouc.
La police a découvert que le beau-père de l'enfant abusait d'elle depuis qu'elle avait six ans, ainsi que de sa soeur aînée de 14 ans, handicapée de surcroît. Le beau-père de 23 ans, a avoué les délits et encourt 15 ans de prison.
L'interruption volontaire de grossesse est toujours interdite au Brésil, sauf en cas de viol ou de danger pour la vie de la mère. Cela n'empêche pas un million de femmes d'avorter clandestinement, lors d'opérations qui coûtent la vie à des milliers d'entre elles chaque année, selon les autorités.
"L'état de la fillette s'appliquait aux deux cas et, comme médecins, nous ne pouvions pas faire courir de risques à une enfant de 9 ans, dont les organes ne sont pas encore formés", a ajouté le docteur Cabral.
Plusieurs organisations non gouvernementales de défense de la femme ont soutenu l'interruption de grossesse de la fillette.
Le ministère de la Santé tente actuellement de dépénaliser l'avortement mais il se heurte à la réaction de l'Eglise. Le Brésil est le plus grand pays catholique du monde.
Mgr José Cardoso Sobrinho a argué qu'aux yeux de l'Eglise catholique l'avortement était un "crime" et que la loi de Dieu était "au-dessus" de celle des hommes.
"La loi de Dieu est au-dessus de n'importe quelle loi humaine. Alors, quand une loi promulguée par des législateurs humains est contraire à la loi de Dieu, cette loi n'a aucune valeur", a souligné Mgr Sobrinho qui menace d'attaquer la mère en justice pour "homicide".
La grossesse, de quinze semaines, de la fillette a été découverte il y a quelques jours quand elle a commencé à ressentir des douleurs et a été conduite à l'hôpital par sa mère qui n'était au courant de rien.
"La grossesse comportait de hauts risques et mettait la vie de l'enfant en danger", a déclaré à la presse le docteur Sergio Cabral qui a réalisé l'intervention mercredi dans un hôpital public de Recife, la capitale de l'Etat du Pernambouc.
La police a découvert que le beau-père de l'enfant abusait d'elle depuis qu'elle avait six ans, ainsi que de sa soeur aînée de 14 ans, handicapée de surcroît. Le beau-père de 23 ans, a avoué les délits et encourt 15 ans de prison.
L'interruption volontaire de grossesse est toujours interdite au Brésil, sauf en cas de viol ou de danger pour la vie de la mère. Cela n'empêche pas un million de femmes d'avorter clandestinement, lors d'opérations qui coûtent la vie à des milliers d'entre elles chaque année, selon les autorités.
"L'état de la fillette s'appliquait aux deux cas et, comme médecins, nous ne pouvions pas faire courir de risques à une enfant de 9 ans, dont les organes ne sont pas encore formés", a ajouté le docteur Cabral.
Plusieurs organisations non gouvernementales de défense de la femme ont soutenu l'interruption de grossesse de la fillette.
Le ministère de la Santé tente actuellement de dépénaliser l'avortement mais il se heurte à la réaction de l'Eglise. Le Brésil est le plus grand pays catholique du monde.