Traduction : Gérard pour La Paix Maintenant
En avril 2007, le tabloïd "The Daily Mail" révélait que les écoles britanniques avaient cessé d¹enseigner la Shoah pour ne pas offenser la sensibilité des élèves musulmans. Cette information se fondait sur un document d¹origine gouvernementale. Depuis sa publication, des centaines sinon des milliers de chaînes de courriels furieux circulent sur Internet.
Or, après examen des faits, nous pouvons affirmer que cette information est sans fondement et que le document en question n¹a jamais précisé que la Shoah avait été effacée des programmes scolaires.
La seule chose que révèle le rapport est qu¹il existe bel et bien des questions délicates sur lesquelles les enseignants britanniques ne se précipitent pas, comme la Shoah, l¹esclavage aux Etats-Unis et les Croisades.
Des sources au sein du système britannique ont déclaré à Yediot Aharonot que l¹article du tabloïd était mensonger, et que l¹étude de la Shoah continue comme auparavant.
Orla Delegray, du département gouvernemental Enfants, Ecole et Familles, écrit : "Nous avons été très clairs. Il y a des sujets non négociables et cela comprend la Shoah." D¹après elle, le ministère britannique de l¹éducation a même investi des millions de livres Sterling cette année pour financer des visites d¹élèves à Auschwitz.
"Laisser penser que la Shoah est en train d¹être supprimée des programmes scolaires britanniques constitue un mensonge grossier", dit Karen Pollock, qui dirige la Fondation pour l¹éducation à la Shoah en Grande-Bretagne.
Selon elle, tous les élèves anglais et gallois âgés de 11 à 14 ans étudient obligatoirement la Shoah, principe encore réaffirmé cette année par une directive ministérielle. "Le Royaume-Uni a d¹excellents antécédents en matière d¹éducation à la Shoah. Les courriels qui affirment le contraire n¹ont aucun fondement et sont extrêmement contre-productifs. Il est très difficile de contrer un flot de courriels trompeurs une fois qu¹ils sont mis en circulation. Nous conseillons à quiconque forwarde un courriel à ses correspondants de s¹assurer de son exactitude avant d¹appuyer sur la touche send¹".
Ron Prosor, ambassadeur d¹Israël à Londres, confirme que ces courriels qui circulent sur Internet sont sans fondement : "J¹apprécie la politique du gouvernement britannique, qui continue à soutenir l¹étude de la Shoah dans le cadre des programmes scolaires."
http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-3484927,00.html
En avril 2007, le tabloïd "The Daily Mail" révélait que les écoles britanniques avaient cessé d¹enseigner la Shoah pour ne pas offenser la sensibilité des élèves musulmans. Cette information se fondait sur un document d¹origine gouvernementale. Depuis sa publication, des centaines sinon des milliers de chaînes de courriels furieux circulent sur Internet.
Or, après examen des faits, nous pouvons affirmer que cette information est sans fondement et que le document en question n¹a jamais précisé que la Shoah avait été effacée des programmes scolaires.
La seule chose que révèle le rapport est qu¹il existe bel et bien des questions délicates sur lesquelles les enseignants britanniques ne se précipitent pas, comme la Shoah, l¹esclavage aux Etats-Unis et les Croisades.
Des sources au sein du système britannique ont déclaré à Yediot Aharonot que l¹article du tabloïd était mensonger, et que l¹étude de la Shoah continue comme auparavant.
Orla Delegray, du département gouvernemental Enfants, Ecole et Familles, écrit : "Nous avons été très clairs. Il y a des sujets non négociables et cela comprend la Shoah." D¹après elle, le ministère britannique de l¹éducation a même investi des millions de livres Sterling cette année pour financer des visites d¹élèves à Auschwitz.
"Laisser penser que la Shoah est en train d¹être supprimée des programmes scolaires britanniques constitue un mensonge grossier", dit Karen Pollock, qui dirige la Fondation pour l¹éducation à la Shoah en Grande-Bretagne.
Selon elle, tous les élèves anglais et gallois âgés de 11 à 14 ans étudient obligatoirement la Shoah, principe encore réaffirmé cette année par une directive ministérielle. "Le Royaume-Uni a d¹excellents antécédents en matière d¹éducation à la Shoah. Les courriels qui affirment le contraire n¹ont aucun fondement et sont extrêmement contre-productifs. Il est très difficile de contrer un flot de courriels trompeurs une fois qu¹ils sont mis en circulation. Nous conseillons à quiconque forwarde un courriel à ses correspondants de s¹assurer de son exactitude avant d¹appuyer sur la touche send¹".
Ron Prosor, ambassadeur d¹Israël à Londres, confirme que ces courriels qui circulent sur Internet sont sans fondement : "J¹apprécie la politique du gouvernement britannique, qui continue à soutenir l¹étude de la Shoah dans le cadre des programmes scolaires."
http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-3484927,00.html