· Coup denvoi dune grosse rencontre B to B ce lundi à Casablanca
· La mission économique belge est conduite par le prince Philippe
LES rencontres daffaires belgo-marocaines, qui démarrent ce lundi 23 jusquau 26 novembre à Casablanca, constituent lune des plus grandes opérations de promotion des entreprises belges à linternational. Le Maroc est en effet lune des quatre étapes des missions économiques conduites par le prince Philippe dans lagenda 2009.
Super VRP, le prince Philippe est accompagné de son épouse, la princesse Mathilde. Cette mission est organisée par Bruxelles Export, Flanders Investment & Trade (FIT), lAgence wallonne à lexportation et aux investissements étrangers (Awex) et lAgence pour le commerce extérieur.
Les conférences et rencontres B to B sont concentrées autour de quelques secteurs prioritaires et à fort potentiel: infrastructure et construction, environnement, traitement de leau, télécommunications, télé-médecine, hôtellerie, restauration, services, etc. Pour lessentiel, ce sont des PME, véritables fantassins de léconomie belge sur les marchés étrangers, qui sont présentes à ce rendez-vous.
A Bruxelles, lengouement suscité par cette mission économique a surpris les organisateurs qui ont dû faire des acrobaties afin de placer le maximum dentreprises. Par le nombre dentreprises inscrites -au moins 200-, celle-ci vient juste après la mission organisée en Chine, révèle Fabienne LHoost, directeur général adjoint de lAgence pour le commerce extérieur.
Ce succès tient à deux facteurs: le Maroc économique et le dynamisme de son économie sont aujourdhui mieux connus dans les milieux daffaires en Belgique, confirme la responsable belge. «De plus en plus dentreprises sont donc convaincues que cest maintenant quil faut se positionner sur le marché marocain», ajoute-t-elle. Dailleurs, quelques firmes belges ont déjà réussi quelques beaux succès.
Le groupe de BTP Besix est associé à Somagec dans des travaux à TangerMed. Cest aussi cette entreprise qui a réalisé laménagement de la station Mazagan à El Jadida. Waterleau, grosse PME spécialisée dans les technologies de lenvironnement, a décroché deux gros marchés des stations de traitement des eaux à Marrakech et Fès pour une valeur de 90 millions deuros chacun. Dans les deux cas, cette entreprise était en compétition avec des majors européens (français), signe que le Maroc nest plus la chasse gardée des groupes tricolores.
Par ailleurs, les différents plans de développement sectoriels -Emergence, Maroc Vert, Maroc Numeric- ainsi que le vaste programme dinfrastructures ont sans doute contribué à cette visibilité bien meilleure que par le passé. Cette visibilité tient donc à un changement dans lapproche marketing côté marocain. Les opérations de promotion se sont multipliées ces derniers mois à Bruxelles, des actions relayées par des délégations économiques des régions belges implantées à Casablanca.
La forte visibilité de cette mission conduite par un VRP exceptionnel, le prince Philippe, ainsi que la présence de plusieurs ministres galvanisent les entreprises participantes. Pour les PME belges, non seulement il sagit dune fenêtre dopportunité, mais aussi la garantie de bons contacts et la possibilité de souvrir certaines portes à haut niveau pour leur business ou projet au Maroc. En moyenne, le prince consacre à peu près le 1/3 de son temps à son rôle de VRP des entreprises belges. Indirectement, il sagit de mettre aussi la Belgique sur la carte du monde des affaires ou du monde tout court.
Chaque année, il conduit 4 missions économiques à linternational.
Même entourées de principaux foyers de consommation à pouvoir dachat élevé, les entreprises belges, surtout les PME, se projettent systématiquement sur les marchés mondiaux. Résultat, avec ses 10 millions dhabitants, la Belgique est le 8e exportateur mondial des marchandises et 13e exportateur des services. Par rapport au PIB, lexport représente 80%, ce taux frôle les 100% en Flandre.
De par létroitesse du marché, la culture de lexport est presque naturelle en Belgique, y compris chez les petites entreprises. Dailleurs, elles sont majoritaires parmi les participants à la mission au Maroc. Sa position géographique stratégique, la présence des centres de décision européens à Bruxelles conjuguée à une infrastructure de très grande qualité (ports, aéroports et autoroutes), ont fait de la Belgique une terre daccueil des quartiers généraux de grandes multinationales et une véritable plaque tournante logistique.
Abashi SHAMAMBA
http://www.leconomiste.com/article.html?a=96915
· La mission économique belge est conduite par le prince Philippe
LES rencontres daffaires belgo-marocaines, qui démarrent ce lundi 23 jusquau 26 novembre à Casablanca, constituent lune des plus grandes opérations de promotion des entreprises belges à linternational. Le Maroc est en effet lune des quatre étapes des missions économiques conduites par le prince Philippe dans lagenda 2009.
Super VRP, le prince Philippe est accompagné de son épouse, la princesse Mathilde. Cette mission est organisée par Bruxelles Export, Flanders Investment & Trade (FIT), lAgence wallonne à lexportation et aux investissements étrangers (Awex) et lAgence pour le commerce extérieur.
Les conférences et rencontres B to B sont concentrées autour de quelques secteurs prioritaires et à fort potentiel: infrastructure et construction, environnement, traitement de leau, télécommunications, télé-médecine, hôtellerie, restauration, services, etc. Pour lessentiel, ce sont des PME, véritables fantassins de léconomie belge sur les marchés étrangers, qui sont présentes à ce rendez-vous.
A Bruxelles, lengouement suscité par cette mission économique a surpris les organisateurs qui ont dû faire des acrobaties afin de placer le maximum dentreprises. Par le nombre dentreprises inscrites -au moins 200-, celle-ci vient juste après la mission organisée en Chine, révèle Fabienne LHoost, directeur général adjoint de lAgence pour le commerce extérieur.
Ce succès tient à deux facteurs: le Maroc économique et le dynamisme de son économie sont aujourdhui mieux connus dans les milieux daffaires en Belgique, confirme la responsable belge. «De plus en plus dentreprises sont donc convaincues que cest maintenant quil faut se positionner sur le marché marocain», ajoute-t-elle. Dailleurs, quelques firmes belges ont déjà réussi quelques beaux succès.
Le groupe de BTP Besix est associé à Somagec dans des travaux à TangerMed. Cest aussi cette entreprise qui a réalisé laménagement de la station Mazagan à El Jadida. Waterleau, grosse PME spécialisée dans les technologies de lenvironnement, a décroché deux gros marchés des stations de traitement des eaux à Marrakech et Fès pour une valeur de 90 millions deuros chacun. Dans les deux cas, cette entreprise était en compétition avec des majors européens (français), signe que le Maroc nest plus la chasse gardée des groupes tricolores.
Par ailleurs, les différents plans de développement sectoriels -Emergence, Maroc Vert, Maroc Numeric- ainsi que le vaste programme dinfrastructures ont sans doute contribué à cette visibilité bien meilleure que par le passé. Cette visibilité tient donc à un changement dans lapproche marketing côté marocain. Les opérations de promotion se sont multipliées ces derniers mois à Bruxelles, des actions relayées par des délégations économiques des régions belges implantées à Casablanca.
La forte visibilité de cette mission conduite par un VRP exceptionnel, le prince Philippe, ainsi que la présence de plusieurs ministres galvanisent les entreprises participantes. Pour les PME belges, non seulement il sagit dune fenêtre dopportunité, mais aussi la garantie de bons contacts et la possibilité de souvrir certaines portes à haut niveau pour leur business ou projet au Maroc. En moyenne, le prince consacre à peu près le 1/3 de son temps à son rôle de VRP des entreprises belges. Indirectement, il sagit de mettre aussi la Belgique sur la carte du monde des affaires ou du monde tout court.
Chaque année, il conduit 4 missions économiques à linternational.
Même entourées de principaux foyers de consommation à pouvoir dachat élevé, les entreprises belges, surtout les PME, se projettent systématiquement sur les marchés mondiaux. Résultat, avec ses 10 millions dhabitants, la Belgique est le 8e exportateur mondial des marchandises et 13e exportateur des services. Par rapport au PIB, lexport représente 80%, ce taux frôle les 100% en Flandre.
De par létroitesse du marché, la culture de lexport est presque naturelle en Belgique, y compris chez les petites entreprises. Dailleurs, elles sont majoritaires parmi les participants à la mission au Maroc. Sa position géographique stratégique, la présence des centres de décision européens à Bruxelles conjuguée à une infrastructure de très grande qualité (ports, aéroports et autoroutes), ont fait de la Belgique une terre daccueil des quartiers généraux de grandes multinationales et une véritable plaque tournante logistique.
Abashi SHAMAMBA
http://www.leconomiste.com/article.html?a=96915