Une nation tente de sauver le Portugal

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Azizmaroc

L’Angola se dit prête à aider le Portugal, l’ancienne puissance coloniale. C’est ce qu’a déclaré le président angolais Jose Eduardo Dos Santos à l’issue d’une rencontre avec le premier ministre portugais Pedro Passos Coelho. Selon le président angolais, des solutions bénéfiques pour les deux pays doivent être trouvées.

Le Portugal devrait connaître une contraction de son PIB de 2,8 % tandis que celui de l’Angola devrait croître de 12%.

Le Fonds Monétaire International (FMI) a accordé une aide de 107 milliards de dollars au Portugal à condition qu’il introduise toute une série de réformes, parmi lesquelles des privatisations. Selon les analystes, l’Angola pourrait acheter des parts de sociétés qui seraient privatisées, d’autant que les investissements angolais ont crû au Portugal ces dernières années. Les entreprises angolaises détiendraient 3,8% des entreprises cotées à la bourse du Portugal, des banques jusqu’au secteur de l’énergie.


C'était la première visite de M. Passos Coelho en Angola. Le premier ministre portugais avait été élu en juin 2011. Il a passé une partie de son enfance en Angola où son père était médecin pendant l'époque coloniale.

L'Angola est l'un des plus gros producteurs de pétrole du continent africain (2,5 millions de barils par jour) et le premier partenaire économique du Portugal en dehors de l'Union Européenne.

Selon un article du journal suisse "Le Temps", en 2007, il n'y avait que 156 visas de Portugais désireux de s'installer en Angola. Trois ans plus tard, plus de 23 000 Portugais avaient demandé un visa. Actuellement, plus de 100 000 Portugais seraient installés en Angola où les opportunités professionnelles seraient meilleures pour eux qu'au Portugal
 
J'ai passé près de cracher ma gorgée d'eau en lisant ce texte :D

Angola ? Ce pauvre pays dont la moindre goutte de pétrole est sous controle occidentale ? :D
 
farid_h a dit:
Wow! :D

Voila un concept qui pourrait faire tache d'huile: la France pourrait demander a ses anciennes colonies de l'aider a sortir de sa crise financiere... ;)
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Ben elle demande pas, elle "prend" selon des mécanismes bien huilés et des avortons aux ordres à la tête des républiques bananières...

D'ailleurs, sans les matières premières de certaines de ces (ex?) colonies (n'est-ce pas AREVA?), la situation serait bien pire...

L'Angola est bien plus émancipée vis-à-vis du Portugal que les colonies du "pré carré" ne le sont de la France.
 
Quitter le pays. Les Portugais "de souche" ont eux aussi toujours connu cette réalité. Et bien avant la crise. Entre 1998 et 2008, 700 000 Lusitaniens avaient déjà trouvé refuge dans un autre pays. Cet afflux s’accélère, mais ce n’est désormais plus la France ou l’Angleterre qui attirent les Portugais, mais bien leurs anciennes colonies. Parmi celles-ci, l’Angola - avec son pétrole et sa croissance à deux chiffres - connaît un succès inespéré. Si 126 Portugais avaient émigré dans le pays en 2002, ils étaient plus de 23 000 à le faire en 2009. D’après les médias portugais, ce chiffre a encore été revu à la hausse ces derniers mois, si bien que plus de 100 000 Portugais travailleraient actuellement en Angola. "C’est un pays qui a connu la guerre et qui est maintenant en pleine croissance économique. Routes, écoles, banques tout est à construire", résume José Armadinho, consultant pour une banque. Farde à la main, le trentenaire attend son tour au guichet du consulat d’Angola pour "finaliser son dossier". "En gros, nous avons la formation et eux ont les marchés que nous n’avons plus ici. A Luanda, je vais gagner trois fois ce que je gagnais au Portugal."

La file s’accumule et l’agitation s’éparpille jusqu’à la petite librairie voisine, où deux employées s’affairent devant une photocopieuse qui n’a jamais autant travaillé. L’envol angolais fait la bonne affaire du petit commerce de la rue Doutor Brandão. "Pas de souci, votre dossier sera prêt avant 14h", lance la libraire à un jeune entrepreneur, visiblement pressé de partir. "Ces derniers mois, il y a énormément de demandes", nous confirme l’employée, qui a, elle-même, de la famille en Angola. Mais le visa de travail et l’exil doré ne s’obtiennent plus si facilement. "Avant 2008, n’importe qui pouvait partir, maintenant cela devient beaucoup plus compliqué. Je dirais que seuls les plus qualifiés, qu’il soit entrepreneurs, banquiers, avocats ou ingénieurs, ont une chance de partir."

GSM collé à l’oreille, Andréa, secrétaire de l’entreprise de construction civil Mota Engil, est venue chercher les passeports de deux de "ses" employés. Ils partent pour une mission de prospection d’un mois à Luanda. "Il n’y a plus aucun chantier ici à Porto. On n’a pas le choix, il faut qu’on regarde vers de nouveaux marchés, qu’on s’ouvre", explique la secrétaire. "Heureusement, les Portugais ont très bonne réputation en matière de construction. Et puis la langue est la même, ce qui est évidemment beaucoup plus facile "

La sortie de la crise portugaise passera-elle par ses relations privilégiées avec ses ex-colonies ? Les avis divergent. Si d’aucuns estiment que ces échanges sont une véritable aubaine, d’autres estiment, à juste titre, qu’à ce rythme-là, le Portugal risque de se vider rapidement de ses "cerveaux" et de ses forces vives.

Raphaël Meulders, Le goût amer de Porto, dans La Libre du 23/06/2011.
http://www.lalibre.be/economie/actualite/article/668787/le-gout-amer-de-porto.html
 
voila une preuve mal maquillée que certains pays n'ont vraiment pas d'independance que par les paroles surtout quand il s'agit du retour des ex occupants vers leurs ex colonies zaama de l'aide...
 
Azizmaroc a dit:
L’Angola se dit prête à aider le Portugal, l’ancienne puissance coloniale. C’est ce qu’a déclaré le président angolais Jose Eduardo Dos Santos à l’issue d’une rencontre avec le premier ministre portugais Pedro Passos Coelho. Selon le président angolais, des solutions bénéfiques pour les deux pays doivent être trouvées.

Le Portugal devrait connaître une contraction de son PIB de 2,8 % tandis que celui de l’Angola devrait croître de 12%.

Le Fonds Monétaire International (FMI) a accordé une aide de 107 milliards de dollars au Portugal à condition qu’il introduise toute une série de réformes, parmi lesquelles des privatisations. Selon les analystes, l’Angola pourrait acheter des parts de sociétés qui seraient privatisées, d’autant que les investissements angolais ont crû au Portugal ces dernières années. Les entreprises angolaises détiendraient 3,8% des entreprises cotées à la bourse du Portugal, des banques jusqu’au secteur de l’énergie.


C'était la première visite de M. Passos Coelho en Angola. Le premier ministre portugais avait été élu en juin 2011. Il a passé une partie de son enfance en Angola où son père était médecin pendant l'époque coloniale.

L'Angola est l'un des plus gros producteurs de pétrole du continent africain (2,5 millions de barils par jour) et le premier partenaire économique du Portugal en dehors de l'Union Européenne.

Selon un article du journal suisse "Le Temps", en 2007, il n'y avait que 156 visas de Portugais désireux de s'installer en Angola. Trois ans plus tard, plus de 23 000 Portugais avaient demandé un visa. Actuellement, plus de 100 000 Portugais seraient installés en Angola où les opportunités professionnelles seraient meilleures pour eux qu'au Portugal
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en angola il ont meme pas de quoi manger et il veulent aider les autres riches mais ils sont malade ou quoi
 
Gigi087 a dit:
C'est un boom artificiel !

Je sais de quoi je parle, je suis diplomé en finance
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20% de croissance du PIB en 2007, 13% en 2008.
Le pétrole ça aide mais la Sonangol investi au Portugal mais aussi dans les pays lusophone d’Afrique. En quoi Angola perd en faisant ça ?

Du moment que les Angolais gère les dépenses sur les infrastructures essentielles dans tout le pays et continue à construire des réserves de change.
Je ne vois pas ou est le problème.
 
Saheli a dit:
20% de croissance du PIB en 2007, 13% en 2008.
Le pétrole ça aide mais la Sonangol investi au Portugal mais aussi dans les pays lusophone d’Afrique. En quoi Angola perd en faisant ça ?

Du moment que les Angolais gère les dépenses sur les infrastructures essentielles dans tout le pays et continue à construire des réserves de change.
Je ne vois pas ou est le problème.
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Je rêves ou quoi ?

Tu oses me contredire petit ?

Non mais tu te prends pour qui toi ? LOL

Continues de te masturber devant la photo de ta princesse mais ne tentes surtout de te ridiculiser avec tes petites notions économiques à 5 sous devant moi ! LOL
 
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