De ma fenêtre, je sens une odeur de café au lait apporté par la petite brise qui se lève.
Je ne suis pas spécialement friande de ce breuvage, mais son odeur... je l'apprécie. Elle fait resurgir des souvenirs
Je ne saurais dire pourquoi, mais cette senteur me fait repenser au bled, et plus particulièrement à une des mes khalti. Je me revois assise dans sa cuisine. Il est bientôt 17h et on fait le café au lait et le thé pour le goûter ^_^.
Pour lui faire plaisir, j'acceptais toujours de boire la verre de "noss noss" de café au lait qu'elle me tendait avec un grand sourire. Je le buvais, pour elle, pour ne pas la froisser.
Elle semblait toujours si contente de me servir du café au lait. Elle nous regardait toujours, mes frères et soeurs et moi, avec un regard empli de tendresse, et ce quoique l'on fasse. Même le geste le plus anodin provoquait cette réaction chez elle. Et lorsque l'on parlait en arabe, elle était à la limite des larmes... de joie.
Pendant longtemps, je m'interrogeais sur le pourquoi de ce comportement. Tout changea lorsque moi même je devins une "khalti".
Mon neveu, que dire, depuis sa naissance ne cesse de m'étonner, m'attendrir et me faire rire (il a 6 ans actuellement). Lorsqu'il me récita pour la 1e fois les chiffres en arabe, et "l'fatiha", je restais face à lui, avec un grand sourire, le regard plein de tendresse...Ce même regard qu'avait ma tante.
C'est alors que je compris.
Je ne suis pas spécialement friande de ce breuvage, mais son odeur... je l'apprécie. Elle fait resurgir des souvenirs
Je ne saurais dire pourquoi, mais cette senteur me fait repenser au bled, et plus particulièrement à une des mes khalti. Je me revois assise dans sa cuisine. Il est bientôt 17h et on fait le café au lait et le thé pour le goûter ^_^.
Pour lui faire plaisir, j'acceptais toujours de boire la verre de "noss noss" de café au lait qu'elle me tendait avec un grand sourire. Je le buvais, pour elle, pour ne pas la froisser.
Elle semblait toujours si contente de me servir du café au lait. Elle nous regardait toujours, mes frères et soeurs et moi, avec un regard empli de tendresse, et ce quoique l'on fasse. Même le geste le plus anodin provoquait cette réaction chez elle. Et lorsque l'on parlait en arabe, elle était à la limite des larmes... de joie.
Pendant longtemps, je m'interrogeais sur le pourquoi de ce comportement. Tout changea lorsque moi même je devins une "khalti".
Mon neveu, que dire, depuis sa naissance ne cesse de m'étonner, m'attendrir et me faire rire (il a 6 ans actuellement). Lorsqu'il me récita pour la 1e fois les chiffres en arabe, et "l'fatiha", je restais face à lui, avec un grand sourire, le regard plein de tendresse...Ce même regard qu'avait ma tante.
C'est alors que je compris.
