C’est dans une salle du Club des avocats à Rabat, archicomble, que s’est tenue, hier, une conférence de presse animée par Aboubakr Jamaï et Abderrahmane Ben Ameur, l’ancien coordinateur de la défense d’Ali Anouzla. Un troisième homme, bien qu’il soit absent, a été, également, la vedette de cette rencontre. Il s’agit de Hassan Semlali. Le nouvel et unique avocat du journaliste.
Visiblement, Me Semlali n’a pas la côte auprès de l’actuel directeur de publication des versions arabophone et francophone de Lakome et du bâtonnier, Abderrahmane Ben Ameur. Ce dernier a expliqué, lors de son intervention, que le retrait des Me Jamaï, Soufiani, Ben Ameur et Naima Guelaf était une conséquence logique de l’arrivé de Me Semlali. « Une incorporation qui ne s’est pas faite selon les règles de la profession. Nous avions convenu avec Ali que les maîtres qui souhaitent rejoindre la défense devaient avoir l’accord du client et du coordinateur, en l’occurrence moi, de la première équipe de défense », explique Me Ben Ameur.
« Pire, Me Semlali, avocat du barreau de Kénitra, a commencé à prendre des décisions sans nous consulter. Muni, du communiqué d’Anouzla, il ne s’est pas contenté de saisir le procureur du roi mais il a demandé à l’ANRT de bloquer le site Lakome », ajoute-il.
Jamaï : « Ni moi, ni Anouzla ne figurons dans la société éditrice de Lakome »
L’intervention d’Aboubakr Jamaï était très attendue. Et celui-ci a bien répondu à cette attente, en révélant certaines informations sur Lakome, notamment son tour de table. « Le site est au nom d’un Français » et « sur les statuts de la société Lakome média qui gère les espaces publicitaires ne figure ni mon nom ni celui d’Anouzla », annonce-t-il. « C’est un choix que nos deux situations nous ont imposé, depuis le début ». Jamaï fait référence aux dettes qu’ils ont cumulées, lorsqu’ils étaient directeurs de publication de supports papier. En évoquant cette réalité, Aboubakr Jamaï laisse entendre qu’Ali Anouzla n’est nullement habilité à demander la suspension de Lakome.
Une ONG danoise assure jusqu’à 80% des entrées en argent de Lakome
Les finances de Lakome ont souvent suscité des interrogations dans le milieu de la presse. Chacun a sa propre version. Hier, Aboubakr Jamaï a précisé à l’assistance que c’est une « ONG danoise, IMS (International Media Support), qui assure jusqu’à 80% des entrées en argent du site. Elle a pour vocation d’aider les journalistes indépendants. Il n’y a ni le prince Hicham ni quelqu’un d’autre. Lakome tourne avec un budget modeste » affirme-t-il, ajoutant que depuis le premier jour de sa collaboration « je n’ai jamais touché le moindre dirham ».
« Jusqu’au 14 octobre, Ali était pour que Lakome poursuive ses activités »
« J’étais à l’étranger au moment de la publication du communiqué du 14 octobre, annonçant la décision d’Ali de suspendre le site », affirme Jamaï. « Une décision bizarre que je n’arrive pas à comprendre, sachant qu’Anouzla, depuis sa cellule de prison, encourageait l’équipe à continuer à travailler. C’est un moyen de pression, disait-il ».
« Je ne sais pas ce qui s’est passé ? Est-ce qu’il a été forcé à publier ce texte ? », s’interroge Jamaï.
http://www.panoramaroc.ma/fr/une-on...akome-et-non-le-prince-hicham-aboubakr-jamai/
Visiblement, Me Semlali n’a pas la côte auprès de l’actuel directeur de publication des versions arabophone et francophone de Lakome et du bâtonnier, Abderrahmane Ben Ameur. Ce dernier a expliqué, lors de son intervention, que le retrait des Me Jamaï, Soufiani, Ben Ameur et Naima Guelaf était une conséquence logique de l’arrivé de Me Semlali. « Une incorporation qui ne s’est pas faite selon les règles de la profession. Nous avions convenu avec Ali que les maîtres qui souhaitent rejoindre la défense devaient avoir l’accord du client et du coordinateur, en l’occurrence moi, de la première équipe de défense », explique Me Ben Ameur.
« Pire, Me Semlali, avocat du barreau de Kénitra, a commencé à prendre des décisions sans nous consulter. Muni, du communiqué d’Anouzla, il ne s’est pas contenté de saisir le procureur du roi mais il a demandé à l’ANRT de bloquer le site Lakome », ajoute-il.
Jamaï : « Ni moi, ni Anouzla ne figurons dans la société éditrice de Lakome »
L’intervention d’Aboubakr Jamaï était très attendue. Et celui-ci a bien répondu à cette attente, en révélant certaines informations sur Lakome, notamment son tour de table. « Le site est au nom d’un Français » et « sur les statuts de la société Lakome média qui gère les espaces publicitaires ne figure ni mon nom ni celui d’Anouzla », annonce-t-il. « C’est un choix que nos deux situations nous ont imposé, depuis le début ». Jamaï fait référence aux dettes qu’ils ont cumulées, lorsqu’ils étaient directeurs de publication de supports papier. En évoquant cette réalité, Aboubakr Jamaï laisse entendre qu’Ali Anouzla n’est nullement habilité à demander la suspension de Lakome.
Une ONG danoise assure jusqu’à 80% des entrées en argent de Lakome
Les finances de Lakome ont souvent suscité des interrogations dans le milieu de la presse. Chacun a sa propre version. Hier, Aboubakr Jamaï a précisé à l’assistance que c’est une « ONG danoise, IMS (International Media Support), qui assure jusqu’à 80% des entrées en argent du site. Elle a pour vocation d’aider les journalistes indépendants. Il n’y a ni le prince Hicham ni quelqu’un d’autre. Lakome tourne avec un budget modeste » affirme-t-il, ajoutant que depuis le premier jour de sa collaboration « je n’ai jamais touché le moindre dirham ».
« Jusqu’au 14 octobre, Ali était pour que Lakome poursuive ses activités »
« J’étais à l’étranger au moment de la publication du communiqué du 14 octobre, annonçant la décision d’Ali de suspendre le site », affirme Jamaï. « Une décision bizarre que je n’arrive pas à comprendre, sachant qu’Anouzla, depuis sa cellule de prison, encourageait l’équipe à continuer à travailler. C’est un moyen de pression, disait-il ».
« Je ne sais pas ce qui s’est passé ? Est-ce qu’il a été forcé à publier ce texte ? », s’interroge Jamaï.
http://www.panoramaroc.ma/fr/une-on...akome-et-non-le-prince-hicham-aboubakr-jamai/