Bonjour
Lisez jusqu'à la fin!!!
Cest une histoire des temps modernes, dont on se demande
sil faut sen réjouir ou en pleurer (sortez vos mouchoirs et serrez les poings).
Soit,
donc,
un génie.
Un génie au féminin :
un petit bout de femme, une petite fille qui a fini lécole primaire à 7 ans.
On la fait entrer, par dérogation, au secondaire,
et là elle donne la pleine mesure de son talent :
tous les trois mois, elle avale les programmes de toute une année scolaire,
à la stupéfaction générale. On lui fait sauter la classe, rien ny fait :
elle lit, apprend, galope, obtient les meilleures notes et dépasse en trois mois les élèves de cette nouvelle classe.
Tant et si bien quà 12 ans la voilà bachelière.
Alerté par la presse, un pays étranger lui alloue une bourse pour quelle vienne y étudier la médecine.
Aujourdhui, à 16 ans, il ne lui reste plus quà faire son stage de fin dannée pour devenir, à 17 ans, le plus jeune médecin du monde.
Cette histoire absolument authentique a tout lair dun conte de fées, nest-ce pas ?
Cest là quentre en scène notre vieille amie la bêtise humaine.
Reprenons lhistoire et donnons des noms
La jeune fille en question sappelle Iqbal Assad.
Elle est la fille dun réfugié palestinien de la vallée de la Bekaa, au Liban.
Le gouvernement qui lui a payé ses études est celui du Qatar
Iqbal rentre donc cette année chez elle parée du titre de plus jeune médecin
du monde et dune citation au Guinness.
Elle va ouvrir un cabinet dans son village de la Bekaa
Stop !
Les Palestiniens nont pas le droit dexercer les professions davocat et de médecin au Liban. Il y a quelques semaines, le Parlement libanais leur a généreusement accordé quelques avantages sociaux et laccès à certains métiers mais le barreau et le stéthoscope leur sont toujours interdits.
Quà cela ne tienne, dit Iqbal,
je vais soigner mon peuple palestinien en Israël ou dans les territoires occupés.
Stop !
Lieberman, un ancien videur de boîte de nuit moldave reconverti dans le racisme
antiarabe (et accessoirement ministre des Affaires étrangères dIsraël),
et le Lituanien Netanyahou, Premier ministre dIsraël après avoir tenté de
se faire naturaliser américain dans les années 1970, bloquent ce genre de rêve :
aucun Palestinien du Liban ne reviendra chez lui.
Même un génie comme Iqbal Assad ?
Surtout elle :
elle na quà soigner les chèvres de la Bekaa.
La conjuration des imbéciles fera donc quIqbal restera dans son camp de réfugiés
à se tourner les pouces.
« Cest Mozart quon assassine », disait Cesbron.
« Cest Marie Curie quon enterre vivante », pourrait-on dire aujourdhui
Lisez jusqu'à la fin!!!
Cest une histoire des temps modernes, dont on se demande
sil faut sen réjouir ou en pleurer (sortez vos mouchoirs et serrez les poings).
Soit,
donc,
un génie.
Un génie au féminin :
un petit bout de femme, une petite fille qui a fini lécole primaire à 7 ans.
On la fait entrer, par dérogation, au secondaire,
et là elle donne la pleine mesure de son talent :
tous les trois mois, elle avale les programmes de toute une année scolaire,
à la stupéfaction générale. On lui fait sauter la classe, rien ny fait :
elle lit, apprend, galope, obtient les meilleures notes et dépasse en trois mois les élèves de cette nouvelle classe.
Tant et si bien quà 12 ans la voilà bachelière.
Alerté par la presse, un pays étranger lui alloue une bourse pour quelle vienne y étudier la médecine.
Aujourdhui, à 16 ans, il ne lui reste plus quà faire son stage de fin dannée pour devenir, à 17 ans, le plus jeune médecin du monde.
Cette histoire absolument authentique a tout lair dun conte de fées, nest-ce pas ?
Cest là quentre en scène notre vieille amie la bêtise humaine.
Reprenons lhistoire et donnons des noms
La jeune fille en question sappelle Iqbal Assad.
Elle est la fille dun réfugié palestinien de la vallée de la Bekaa, au Liban.
Le gouvernement qui lui a payé ses études est celui du Qatar
Iqbal rentre donc cette année chez elle parée du titre de plus jeune médecin
du monde et dune citation au Guinness.
Elle va ouvrir un cabinet dans son village de la Bekaa
Stop !
Les Palestiniens nont pas le droit dexercer les professions davocat et de médecin au Liban. Il y a quelques semaines, le Parlement libanais leur a généreusement accordé quelques avantages sociaux et laccès à certains métiers mais le barreau et le stéthoscope leur sont toujours interdits.
Quà cela ne tienne, dit Iqbal,
je vais soigner mon peuple palestinien en Israël ou dans les territoires occupés.
Stop !
Lieberman, un ancien videur de boîte de nuit moldave reconverti dans le racisme
antiarabe (et accessoirement ministre des Affaires étrangères dIsraël),
et le Lituanien Netanyahou, Premier ministre dIsraël après avoir tenté de
se faire naturaliser américain dans les années 1970, bloquent ce genre de rêve :
aucun Palestinien du Liban ne reviendra chez lui.
Même un génie comme Iqbal Assad ?
Surtout elle :
elle na quà soigner les chèvres de la Bekaa.
La conjuration des imbéciles fera donc quIqbal restera dans son camp de réfugiés
à se tourner les pouces.
« Cest Mozart quon assassine », disait Cesbron.
« Cest Marie Curie quon enterre vivante », pourrait-on dire aujourdhui