« J’ai décidé d’entreprendre cette action en justice car malheureusement c’est de plus en plus facile de cracher sur les fonctionnaires, en particulier sur les professeurs ». Suite aux déclarations de l’ancien président de la République, Sandrine Faure, enseignante de Mathématiques depuis 14 ans, a décidé de porter plainte contre Nicolas Sarkozy. Ce dernier lançait début novembre sur BFM « Le statut du professeur des écoles : c’est 24 heures par semaines, 6 mois de l’année. Eh oui ! Entre les vacances et les week-ends ! »
« Il est temps de défendre notre profession et notre statut »
« J’ai décidé d’entreprendre cette action en justice car malheureusement c’est de plus en plus facile de cracher sur les fonctionnaires, en particulier sur les professeurs. Il est temps de défendre notre profession et notre statut » explique Sandrine Faure au Café pédagogique. Elle entend avec cette poursuite en justice que les propos calomnieux contre les professeurs cessent.
Une profession bouleversée et scandalisée
Pour cette enseignante de mathématiques, les professeurs sont non seulement offensés et scandalisés par l’actualité mais aussi inquiets de l’avenir qui se dessine pour la profession. Elle se dit « comme de nombreux collègues bouleversée par la mort de Samuel Paty. Cela n’a pas suffi à modifier l’opinion publique sur les missions des professeurs ». Elle relève toutefois que, depuis le confinement, les relations sont plus apaisées avec les parents d’élèves.
Une plainte pour diffamation et préjudice moral contre l’ancien président de la République
Professeure de mathématiques depuis 14 ans, Sandrine Faure a porté plainte contre Nicolas Sarkozy, ancien président de la République « pour diffamation et préjudice moral ». Cette enseignante a adressé un courrier au Procureur de la République de Valence le 15 novembre, dans lequel elle écrit que « Monsieur Sarkozy par ses propos a décrédibilisé [sa] profession, […] de façon publique […]. Il s’agit là sans nul doute d’une diffamation publique ». Pour elle, il est « urgent que l’opinion publique, les médias […] reconnaissent le travail des agents de la fonction publique, les revalorisent et cessent de les dénigrer ». Elle rappelle dans son courrier les propos tenus par l’ancien président de la République prétendant que les professeurs des écoles travaillent 24 heures par semaine, 6 mois de l’année. Les principaux intéressés déclarent travailler en moyenne 43 heures par semaine, selon une enquête menée par le Ministère.
« Il est temps de défendre notre profession et notre statut »
« J’ai décidé d’entreprendre cette action en justice car malheureusement c’est de plus en plus facile de cracher sur les fonctionnaires, en particulier sur les professeurs. Il est temps de défendre notre profession et notre statut » explique Sandrine Faure au Café pédagogique. Elle entend avec cette poursuite en justice que les propos calomnieux contre les professeurs cessent.
Une profession bouleversée et scandalisée
Pour cette enseignante de mathématiques, les professeurs sont non seulement offensés et scandalisés par l’actualité mais aussi inquiets de l’avenir qui se dessine pour la profession. Elle se dit « comme de nombreux collègues bouleversée par la mort de Samuel Paty. Cela n’a pas suffi à modifier l’opinion publique sur les missions des professeurs ». Elle relève toutefois que, depuis le confinement, les relations sont plus apaisées avec les parents d’élèves.
Une plainte pour diffamation et préjudice moral contre l’ancien président de la République
Professeure de mathématiques depuis 14 ans, Sandrine Faure a porté plainte contre Nicolas Sarkozy, ancien président de la République « pour diffamation et préjudice moral ». Cette enseignante a adressé un courrier au Procureur de la République de Valence le 15 novembre, dans lequel elle écrit que « Monsieur Sarkozy par ses propos a décrédibilisé [sa] profession, […] de façon publique […]. Il s’agit là sans nul doute d’une diffamation publique ». Pour elle, il est « urgent que l’opinion publique, les médias […] reconnaissent le travail des agents de la fonction publique, les revalorisent et cessent de les dénigrer ». Elle rappelle dans son courrier les propos tenus par l’ancien président de la République prétendant que les professeurs des écoles travaillent 24 heures par semaine, 6 mois de l’année. Les principaux intéressés déclarent travailler en moyenne 43 heures par semaine, selon une enquête menée par le Ministère.