Une Saoudienne de 32 ans emprisonnée pour avoir désobéi à son père a été libérée après avoir passé six mois derrière les barreaux, a annoncé mardi son avocat.
Samar Badaoui, emprisonnée sans inculpation ou procès par des juges qui ont estimé qu'elle désobéissait à son père et gardien légal, a été remise en liberté lundi au terme d'une campagne de 12 jours menée par des activistes d'ONG locales et internationales, a précisé Me Walid Abou Alkhair.
Ces activistes ont demandé une intervention du roi Abdallah, selon la presse qui a fait état de la libération de la femme.
La sensibilisation de l'opinion publique à cette affaire a conduit les juges à libérer Samar Badaoui, a indiqué l'avocat.
Cette mère de famille divorcée avait eu recours à la justice pour demander que son père, qui la maltraite depuis l'enfance selon elle, ne soit plus son gardien légal, selon un site internet qui appelait à la libérer.
Le juge avait rejeté sa requête et ordonné son emprisonnement le 4 avril.
L'Arabie saoudite, royaume ultraconservateur qui pratique le wahhabisme, une interprétation rigoriste de l'islam, impose une stricte séparation des sexes et interdit à la femme de travailler, voyager, se marier ou d'avoir accès aux services médicaux sans l'autorisation d'un membre masculin de la famille qui est son gardien légal.
Samar Badaoui avait été maintenue en prison malgré une intervention du gouverneur de La Mecque, le prince Khaled al-Fayçal, a indiqué l'avocat.
Le prince Khaled, membre influent de la famille régnante des Al-Saoud, avait demandé il y a trois mois à la justice de libérer la femme et proposé que l'oncle de celle-ci soit son gardien légal, a expliqué l'avocat, ajoutant avoir introduit un recours contre les juges à l'origine de son incarcération.
Le Monde.fr
Samar Badaoui, emprisonnée sans inculpation ou procès par des juges qui ont estimé qu'elle désobéissait à son père et gardien légal, a été remise en liberté lundi au terme d'une campagne de 12 jours menée par des activistes d'ONG locales et internationales, a précisé Me Walid Abou Alkhair.
Ces activistes ont demandé une intervention du roi Abdallah, selon la presse qui a fait état de la libération de la femme.
La sensibilisation de l'opinion publique à cette affaire a conduit les juges à libérer Samar Badaoui, a indiqué l'avocat.
Cette mère de famille divorcée avait eu recours à la justice pour demander que son père, qui la maltraite depuis l'enfance selon elle, ne soit plus son gardien légal, selon un site internet qui appelait à la libérer.
Le juge avait rejeté sa requête et ordonné son emprisonnement le 4 avril.
L'Arabie saoudite, royaume ultraconservateur qui pratique le wahhabisme, une interprétation rigoriste de l'islam, impose une stricte séparation des sexes et interdit à la femme de travailler, voyager, se marier ou d'avoir accès aux services médicaux sans l'autorisation d'un membre masculin de la famille qui est son gardien légal.
Samar Badaoui avait été maintenue en prison malgré une intervention du gouverneur de La Mecque, le prince Khaled al-Fayçal, a indiqué l'avocat.
Le prince Khaled, membre influent de la famille régnante des Al-Saoud, avait demandé il y a trois mois à la justice de libérer la femme et proposé que l'oncle de celle-ci soit son gardien légal, a expliqué l'avocat, ajoutant avoir introduit un recours contre les juges à l'origine de son incarcération.
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