mardi 2 juin 2009 - 11h:54
Alain Gresh
Le Monde Diplomatique
lusieurs événements vont marquer la première quinzaine du mois de juin au Proche-Orient, la visite du président Obama en Arabie saoudite et en Egypte, son discours en direction des musulmans, les élections législatives libanaises du 7 juin (sans parler de lélection présidentielle iranienne du 12 juin).
Ce sera la première tournée du président Obama dans la région. Il a annoncé quil ferait une étape en Arabie saoudite le 3 juin. Cette visite nétait pas prévue. Obama rencontrera le roi Abdallah dArabie. A lordre du jour, en dehors des prix du pétrole, lIran et la paix au Proche-Orient. Obama sait que le roi a joué un rôle majeur pour ladoption par les pays arabes du plan de paix de 2000, proposant la paix entre tous les pays arabes et Israël, en échange de la création dun Etat palestinien sur la Cisjordanie et Gaza, avec Jérusalem-Est comme capitale et « une solution juste et mutuellement acceptable du problème des réfugiés palestiniens en accord avec la résolution 194 de lAssemblée générale des Nations unies. »
Que pense Barack Obama de ce plan minium ? Va-t-il demander au roi de lamender ? Lors dun entretien avec la chaîne Al-Arabiya, le 26 janvier 2009, quelques jours seulement après sa prise de fonction, il avait expliqué : « Je peux ne pas être daccord avec chacun des aspects de cette proposition, mais il a fallu beaucoup de courage... pour avancer quelque chose daussi important. Je crois que, partout dans la région, il y a des idées pour parvenir à la paix. »
http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=6703
Alain Gresh
Le Monde Diplomatique
lusieurs événements vont marquer la première quinzaine du mois de juin au Proche-Orient, la visite du président Obama en Arabie saoudite et en Egypte, son discours en direction des musulmans, les élections législatives libanaises du 7 juin (sans parler de lélection présidentielle iranienne du 12 juin).
Ce sera la première tournée du président Obama dans la région. Il a annoncé quil ferait une étape en Arabie saoudite le 3 juin. Cette visite nétait pas prévue. Obama rencontrera le roi Abdallah dArabie. A lordre du jour, en dehors des prix du pétrole, lIran et la paix au Proche-Orient. Obama sait que le roi a joué un rôle majeur pour ladoption par les pays arabes du plan de paix de 2000, proposant la paix entre tous les pays arabes et Israël, en échange de la création dun Etat palestinien sur la Cisjordanie et Gaza, avec Jérusalem-Est comme capitale et « une solution juste et mutuellement acceptable du problème des réfugiés palestiniens en accord avec la résolution 194 de lAssemblée générale des Nations unies. »
Que pense Barack Obama de ce plan minium ? Va-t-il demander au roi de lamender ? Lors dun entretien avec la chaîne Al-Arabiya, le 26 janvier 2009, quelques jours seulement après sa prise de fonction, il avait expliqué : « Je peux ne pas être daccord avec chacun des aspects de cette proposition, mais il a fallu beaucoup de courage... pour avancer quelque chose daussi important. Je crois que, partout dans la région, il y a des idées pour parvenir à la paix. »
http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=6703
Du discours dObama au Caire, le monde musulman attend sans doute à la fois des excuses sur un certain nombre de politiques américaines durant les dernières décennies (du renversement du gouvernement Mossadegh en Iran en 1953 à linvasion de lIrak en 2003) et des actions concrètes pour contraindre Israël à mettre en oeuvre les résolutions des Nations unies. Est-ce que cela est envisageable ?
La victoire de lopposition, a-t-il affirmé « renforcera la résistance et changera le statut de la région ». Lancienne majorité (autour de Saad Hariri) a critiqué cette ingérence, tandis que la réaction du Hezbollah, par la bouche de son secrétaire général adjoint Naim Qassem, à la télévision Al-Jazirah (28 mai) semble embarrassée : « Le président Ahmadinejad a simplement décrit la situation quil sattendait à voir émerger au Liban et qui aurait des conséquences sur la région. Néanmoins, il ne joue aucun rôle en ce sens. Les efforts sont du ressort des Libanais. Le Hezbollah effectue ses choix en tant que parti libanais. (...) En tant que Hezbollah, nous mènerons notre bataille électorale sur la base de nos décisions et de la situation qui existe au Liban, comme le savent les gens de ce pays. »