Une société bordelaise découvre une algue bio-pesticide prometteuse

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mam80

la rose et le réséda
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Une petite société implantée en région bordelaise, ImmunRise, a découvert une algue microscopique produisant des molécules aux vertus bio-pesticides prometteuses, efficace à 100% contre le mildiou de la vigne en laboratoire.

CHAMPIGNONS.
Les tests in vitro ont démontré que cette microalgue, réduite en poudre, combattait les champignons responsables des principales maladies

décimant les filières de la tomate, de la pomme, de la pomme de terre, du blé, de la banane et surtout de la vigne, plus gros consommateur de produits phytosanitaires de synthèse en France.

Selon les essais menés en laboratoire par l'Institut national de Recherche Agronomique (INRA) de Bordeaux, cette poudre de microalgue a 100% d'efficacité contre le mildiou, 50% sur le botrytis (une moisissure aussi appelée "pourriture grise") et sur quatre des sept champignons responsables de l'esca, une maladie du bois qui fait des ravages dans les vignobles du monde entier.

Un fléau contre lequel aucun traitement n'est disponible depuis l'interdiction européenne en 2001 de l'arsénite de sodium, substance hautement toxique responsable de la mort de certains vignerons.

"100% d'efficacité en labo, c'est très encourageant mais il faudra que cela se retrouve lors des essais en plein champ", tempère Marie-France Corio-Costet, chercheuse de l'INRA spécialisée dans la limitation des intrants chimiques dans la viticulture.

"Des produits qui marchent dans les tests, il y en a des milliers. Et sur les produits fongicides particulièrement, il faut être très prudent car ils ne fonctionnent pas toujours aussi bien en conditions réelles", souligne-t-elle.

La société ImmunRise, qui a son siège et son activité recherche à l'Institut de biologie de l'Ecole normale supérieure à Paris, où travaille son co-fondateur Lionel Navarro, a identifié en septembre 2015 cette micro-algue à l'effet fongicide. Malgré un brevet déposé en juin 2016, elle conserve jalousement le nom de cette microalgue, révélant seulement qu'elle a été prélevée au large des côtes bretonnes. Les molécules fongicides qu'elle produit sont en cours d’identification.

Une révolution de l'industrie des produits phytosanitaires ?

"On a eu de la chance, une chance provoquée par le choix des micro-organismes testés", résume le co-fondateur d'ImmunRise, Laurent de Crasto, œnologue et ingénieur agronome.
Dans l'unité de pré-industrialisation basée à Pessac, près de Bordeaux, l'algue est cultivée en salle dans des bacs de 100 litres d'eau de mer reconstituée.
Suffisamment développée 15 jours après avoir été injectée dans l'eau, elle est ensuite récupérée sous forme de pâte qui est séchée puis transformée en poudre.
L'agriculteur n'aura alors plus qu'à mélanger cette poudre, qui se conserve plusieurs mois, avec de l'eau pour l'épandre avec ses outils de pulvérisation conventionnels. "Avec un seul traitement, le viticulteur agit sur trois maladies de la vigne", souligne Laurent de Crasto.

.../...
 
suite et fin

Les tests ont également démontré que la molécule naturelle est bio-dégradable et n'a aucune toxicité sur la plante. Des tests d’écotoxicologie sont en cours pour vérifier son innocuité sur l'environnement ou les êtres vivants.

ImmunRise est-il en passe de révolutionner l'industrie des produits phytosanitaires ?
Pour en arriver là, il faudra passer avec succès les essais en plein champ sur les terres de l'INRA de Bordeaux, qui seront lancés lors de la prochaine campagne viticole en avril 2017. "Si les tests se confirment, ce sera très innovant", assure Marie-France Corio-Costet. "Beaucoup d'entreprises et de grandes firmes font des recherches sur les bio-pesticides et la bio-stimulation" mais "des produits homologués avec de bons résultats il y en a encore peu", précise la chercheuse.

En cas de succès, ImmunRise prévoit de commencer par la filière viticole, dans les vignobles de Bordeaux et de Cognac, avant de se tourner vers d'autres cultures.
A l'échelle industrielle, l'idée est de récupérer de l'eau de mer sur les côtes d'Aquitaine, de faire proliférer la microalgue dans des bassins sous le soleil de la forêt landaise et de l'épandre sur le vignoble de la région. "Pour traiter l'ensemble du vignoble bordelais, on a estimé qu'il faudrait 6.000 m3 de bassins, soit un à deux hectares" seulement, indique Laurent de Crasto.

sciences et avenir

mam
 
Je n'ai pas lu l'article, je me suis contentée du titre (shame on me), je le lirai plus tard, c'est qd même dingue de voir que des chercheurs s'attèlent à démonter ce que d'autres chercheurs ont mis sur pied...je veux dire, ça sort qd même des labos tous ces pesticides de mer de...en fait, on est "juste pas nés à la bonne époque"..
 
Je n'ai pas lu l'article, je me suis contentée du titre (shame on me), je le lirai plus tard, c'est qd même dingue de voir que des chercheurs s'attèlent à démonter ce que d'autres chercheurs ont mis sur pied...je veux dire, ça sort qd même des labos tous ces pesticides de mer de...en fait, on est "juste pas nés à la bonne époque"..

:rolleyes:

trop tôt ou trop tard
la révolution industrielle va bien + vite que les humains,
pas de temps à perdre à voir sur le long terme

mam
 
Je n'ai pas lu l'article, je me suis contentée du titre (shame on me), je le lirai plus tard, c'est qd même dingue de voir que des chercheurs s'attèlent à démonter ce que d'autres chercheurs ont mis sur pied...je veux dire, ça sort qd même des labos tous ces pesticides de mer de...en fait, on est "juste pas nés à la bonne époque"..
Ce n’est pas dingue, c’est comme ça que ça avance.
 
Aaah si on pouvait se débarrasser des pesticides et autres cochonneries phytosanitaires ...
Là ce n’est que pour les vignes, mais en même temps, comme les vignes sont les exploitations les plus gourmandes en pesticides (il me semble, ou alors pas loin), ça fait une avancé.

Un reportage sur les dégâts des pesticides sur la santé des agriculteurs :

 
Ce n’est pas dingue, c’est comme ça que ça avance.
...c'est comme ça que ça avance, ça sonne comme une prophétie...
...si le principe de précaution était largement appliqué et que les lobbys industriels ne muselaient pas les chercheurs, on aurait pas des crises sanitaires...
...je persiste et signe, c'est dingue de devoir régler des pbs qu'il n'y avait pas ou qui étaient ridicules à la lumière des dangers auxquels on est exposés du fait desdites "avancées"...
 
:rolleyes:

trop tôt ou trop tard
la révolution industrielle va bien + vite que les humains,
pas de temps à perdre à voir sur le long terme

mam
Absolument, une course effrénée aux profits au péril de nos vies.
Pour ma part, je suis née trop tard.
 
...c'est comme ça que ça avance, ça sonne comme une prophétie...
...si le principe de précaution était largement appliqué et que les lobbys industriels ne muselaient pas les chercheurs, on aurait pas des crises sanitaires...
...je persiste et signe, c'est dingue de devoir régler des pbs qu'il n'y avait pas ou qui étaient ridicules à la lumière des dangers auxquels on est exposés du fait desdites "avancées"...
Les lobbies ne musèlent pas, ils financent. Si le citoyen moyen voulait bien payer à la place de l’industrie, les lobbies auraient moins de pouvoir. C’est le même problème que la publicité sur internet.
 
Ce qui est annoncé dans ce sujet, est pourtant le résultat de la recherche :rolleyes:, ça n’a pas été trouvé dans un chapeau magique.
Je dénonce les recherches diligentées par les grandes firmes industrielles, si on donnait la parole à tous les honnêtes gens (chercheurs s'entend) y a une palanquée de produits qui ne seraient plus sur le marché, mais bon chut, "on avance", tout va bien, fais dodo Colas mon petit frère...
Bonne journée, j'ai fini ma pause..
 
Je dénonce les recherches diligentées par les grandes firmes industrielles, si on donnait la parole à tous les honnêtes gens (chercheurs s'entend) y a une palanquée de produits qui ne seraient plus sur le marché, mais bon chut, "on avance", tout va bien, fais dodo Colas mon petit frère...
Bonne journée, j'ai fini ma pause..
C’est qui les honnêtes gens ? Les bénévoles « désintéressés » avec un agenda politique qui vont taper sur tout ce qui bouge pourvu que ça porte l’une de ces étiquettes : États‑Unis, capitalisme, libéralisme, recherche ?

Par exemple sur les OGM, tu peux courir longtemps, pour les trouver tes « honnêtes gens » : il n’y en a pas. En parlant de biais, le citoyen moyen est autant biaisé que l’industrie, ce sont seulement les biais qui changent.

Un exemple … si un laboratoire fait des conclusions qui ne vont pas de le sens d’une entreprise, l’entreprise va sûrement lui couper les subventions qu’elle lui verse peut‑être. Maintenant imaginons que Monsanto fabrique un produit non‑dangereux (c’est le cas, cette boite ne fabrique pas que des poisons) et qu’un laboratoire dise « ce produit fabriqué par Monsanto n’est pas dangereux », et que ce laboratoire soit financé par des dons. Que va dire le citoyen moyen ? Il dira quelque chose du style « c’est fabriqué par Monsanto, donc ça doit être dangereux, ce laboratoire est nul, je ne lui verse plus de don ». Citoyen moyen et entreprise, c’est kifkif question « honnêteté ».

Si tu suis un peu le reportage que j’ai posté, tu notera l’importance du tabou plus que de la malhonnêteté, les agriculteurs eux‑mêmes menacent d’autres agriculteurs qui parlent. Et des tabous à scandales, il y en a d’autres, comme le féminisme, les abattoirs, l’emploi au faciès, la mortalité par suicide, etc, et face à ces questions tes « honnêtes gens », ils font comme tous les autres « honnêtes gens », ils raillent ou menacent les gens qui parlent. Il s’est passé avec ce problème, exactement la même chose qu’avec tous les autres tabous, le milieu le plus concerné a lui aussi participé à garantir le silence.
 
C’est qui les honnêtes gens ? Les bénévoles « désintéressés » avec un agenda politique qui vont taper sur tout ce qui bouge pourvu que ça porte l’une de ces étiquettes : États‑Unis, capitalisme, libéralisme, recherche ?

Par exemple sur les OGM, tu peux courir longtemps, pour les trouver tes « honnêtes gens » : il n’y en a pas. En parlant de biais, le citoyen moyen est autant biaisé que l’industrie, ce sont seulement les biais qui changent.

Un exemple … si un laboratoire fait des conclusions qui ne vont pas de le sens d’une entreprise, l’entreprise va sûrement lui couper les subventions qu’elle lui verse peut‑être. Maintenant imaginons que Monsanto fabrique un produit non‑dangereux (c’est le cas, cette boite ne fabrique pas que des poisons) et qu’un laboratoire dise « ce produit fabriqué par Monsanto n’est pas dangereux », et que ce laboratoire soit financé par des dons. Que va dire le citoyen moyen ? Il dira quelque chose du style « c’est fabriqué par Monsanto, donc ça doit être dangereux, ce laboratoire est nul, je ne lui verse plus de don ». Citoyen moyen et entreprise, c’est kifkif question « honnêteté ».

Si tu suis un peu le reportage que j’ai posté, tu notera l’importance du tabou plus que de la malhonnêteté, les agriculteurs eux‑mêmes menacent d’autres agriculteurs qui parlent. Et des tabous à scandales, il y en a d’autres, comme le féminisme, les abattoirs, l’emploi au faciès, la mortalité par suicide, etc, et face à ces questions tes « honnêtes gens », ils font comme tous les autres « honnêtes gens », ils raillent ou menacent les gens qui parlent. Il s’est passé avec ce problème, exactement la même chose qu’avec tous les autres tabous, le milieu le plus concerné a lui aussi participé à garantir le silence.
....j'ai précisé qui je visais par "honnêtes gens", ce sont les chercheurs dotés d'une éthique. Je ne te réponds pas point par point car tu pars dans tous les sens..
....qui fait pression sur les labos ??...sur les politiques ???...réponse: les grandes firmes et leurs groupes de pression...
...en résumé, Monsanto a tué tant de gens que même s'il en sauvait qques uns au passage, ça reste un fossoyeur...
...je n'ai pas vu ton doc, pas le temps malheureusement, a priori à charge contre certains agriculteurs, pour ma part, ils sont victimes avant d'être responsables..
 
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