WASHINGTON (AFP) - Près de 15% des militaires, en grande majorité des femmes, récemment rentrés d'Irak ou d'Afghanistan, traités par les services de soins du Ministère américain des anciens combattants, font part d'expériences sexuelles traumatisantes durant leur déploiement, selon un étude dévoilée mardi.
Ces travaux présentés lors de la conférence annuelle de l'American Public Health Association qui se tient à San Diego (Californie), sont basés sur l'analyse de données portant sur plus de 100.000 membres du personnel militaire ayant été déployés en Irak ou en Afghanistan et soignés dans un des centres hospitaliers dépendant du Ministère des anciens combattants, précise Joanne Pavao, une des co-auteurs, selon un communiqué.
Ces données ont porté sur une période de six ans.
Outre une femme sur sept, 0,7% des hommes ont également indiqué avoir eu des expériences sexuelles traumatisantes durant leur déploiement en Irak ou en Afghanistan.
Les femmes et les hommes ayant fait part de ces expériences présentaient une plus grande probabilité d'être diagnostiqués comme souffrant d'une maladie mentale que ceux n'ayant pas vécu de tels traumatismes, ont constaté les chercheurs.
Ces expériences sexuelles traumatisantes, allant d'avances répétées malgré des rejets jusqu'au viol, peuvent provoquer des dépressions, de l'anxiété, des troubles post-traumatiques et le recours à des drogues.
"Les résultats de cette étude mettent en lumière l'importance d'une politique de dépistage universelle aussi bien qu'une intervention précoce parmi ces militaires de retour de déploiement ayant subi des expériences sexuelles traumatisante de manière à prévenir des séquelles durables", souligne Joanne Pavao.
La politique du Ministère américain des anciens combattants requiert que tous les anciens militaires soient soumis à des examens de dépistage pour détecter des expériences sexuelles traumatisantes, précise-t-elle.
Ces personnes sont soignées gratuitement pour les troubles qui en résultent dans tous les établissement couverts par le Ministère.
Publié il y a 9 heures et 52 minutesSource : AFP
Ces travaux présentés lors de la conférence annuelle de l'American Public Health Association qui se tient à San Diego (Californie), sont basés sur l'analyse de données portant sur plus de 100.000 membres du personnel militaire ayant été déployés en Irak ou en Afghanistan et soignés dans un des centres hospitaliers dépendant du Ministère des anciens combattants, précise Joanne Pavao, une des co-auteurs, selon un communiqué.
Ces données ont porté sur une période de six ans.
Outre une femme sur sept, 0,7% des hommes ont également indiqué avoir eu des expériences sexuelles traumatisantes durant leur déploiement en Irak ou en Afghanistan.
Les femmes et les hommes ayant fait part de ces expériences présentaient une plus grande probabilité d'être diagnostiqués comme souffrant d'une maladie mentale que ceux n'ayant pas vécu de tels traumatismes, ont constaté les chercheurs.
Ces expériences sexuelles traumatisantes, allant d'avances répétées malgré des rejets jusqu'au viol, peuvent provoquer des dépressions, de l'anxiété, des troubles post-traumatiques et le recours à des drogues.
"Les résultats de cette étude mettent en lumière l'importance d'une politique de dépistage universelle aussi bien qu'une intervention précoce parmi ces militaires de retour de déploiement ayant subi des expériences sexuelles traumatisante de manière à prévenir des séquelles durables", souligne Joanne Pavao.
La politique du Ministère américain des anciens combattants requiert que tous les anciens militaires soient soumis à des examens de dépistage pour détecter des expériences sexuelles traumatisantes, précise-t-elle.
Ces personnes sont soignées gratuitement pour les troubles qui en résultent dans tous les établissement couverts par le Ministère.
Publié il y a 9 heures et 52 minutesSource : AFP