USA : privée de travail parce qu’elle a bénéficié d’une FIV

Ahhhhhh les religieux...toujours aussi tolérants.... :rolleyes:

Elle est considérée comme une « pécheresse » et on l’accuse d’avoir eu un « comportement immoral ». Mais qu’a bien pu faire Emily Herx, professeure de littérature et des arts du langage depuis 2003 dans une école catholique américaine, pour s’attirer ainsi les foudres de ses employeurs ? Avoir eu recours à une fécondation in vitro pour tomber enceinte. La jeune femme, qui travaillait pour l'école St Vincent de Paul à Fort Wayne, a donc décidé de poursuivre le diocèse pour violation de ses droits civils et discrimination, révèle Europe1.fr, s’appuyant sur des déclarations faites à la chaîne américaine ABC News. Emily Herx a été « remerciée uniquement parce qu'elle essayait d'agrandir sa famille avec son mari », affirme l'avocate de la plaignante, Kathleen Delaney. Evoquant un « traumatisme », cette dernière estime que le diocèse avait entre autres violé la loi sur le handicap. Kathleen Delaney considère en effet que l'infertilité de sa cliente était une forme de handicap puisqu’ Emily Herx a appris en mai 2010 qu’une maladie l’avait rendue stérile.

Une « grave et immorale pécheresse »

Tout commence à cette époque-là, lorsque l’enseignante décide de prévenir la direction de St Vincent de Paul qu’elle devra s’absenter pour recevoir des traitements. Selon Emily Herx, le principal de l’école lui donne sa bénédiction et lui dit : « Vous serez dans mes prières ». Cependant, lorsque la jeune femme demande un an plus tard, en mai 2011, quelques jours de congés pour poursuivre son traitement, la direction de l’école catholique réagit de manière complètement différente. Europe 1 rapporte que la professeure reçoit une fin de non recevoir lors d'un entretien avec le pasteur de la paroisse. Elle apprend par ailleurs que son contrat n’est pas renouvelé pour l’année scolaire suivante, malgré son travail jugé satisfaisant. Le pasteur aurait alors déclaré que l’enseignante était devenue une « grave et immorale pécheresse » en ayant recours à une fécondation in vitro et à une insémination artificielle. En effet, le diocèse estime que les traitements contre l'infertilité impliquent la destruction des embryons supplémentaires conçus en éprouvette.

Par ailleurs, en février dernier, le pape Benoît XVI avait demandé aux couples stériles de ne pas utiliser la procréation artificielle, perçue comme un affront à la dignité humaine et à celle du mariage. « Ma cliente n’est pas professeure de religion. Elle n’a pas été ordonnée. On ne lui a jamais demandé et elle n'a pas suivi un quelconque enseignement religieux. Elle n'a même pas été informée de la doctrine religieuse qu'elle violait », justifie l'avocate de l’enseignante.
 
Il fut un temps où certaines écoles confessionnelles n'embauchaient pas des personnes divorcées.

Il ne faut pas confondre "enseignement public" et "enseignement confessionnel".

Dans l'enseignement public aucune "règle religieuse" n'a sa place.
 
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