USFP : Cinq candidats, les atouts et les chances de chacun

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Mrdi Mémtou Amro Maytkhes
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Trois anciens ministres, un chef du groupe parlementaire de la première génération. Pour le rajeunissement il faudra encore attendre.

Cinq hommes pour un poste. Ce n’est pas le titre d’un film, mais l’aventure dans laquelle s’engage l’USFP pour la première fois depuis sa création au milieu des années 70. De Fathallah Oualalou, Habib El Malki, Driss Lachgar, tous anciens ministres, Ahmed Zaidi, chef du groupe parlementaire et Mohamed Talbi qui sera le futur Premier secrétaire ? Si le dernier candidat se considère déjà hors course, il affirme lui-même que sa candidature est purement un acte de «militantisme», les quatre autres prétendants semblent vouloir aller jusqu’au bout. Néanmoins, «la candidature de Mohamed Talbi a ceci d’intéressant qu’elle ouvre la voie dans l’avenir aux simples militants ne faisant pas forcément partie des élites du parti, pour prétendre au poste. Chacun le sait, et lui-même en est conscient, qu’il ne risque pas de dépasser le cap du premier tour», affirme un membre de la commission politique du comité préparatoire. Quant aux quatre autres candidats, leur sort se jouera loin du Centre, Casablanca et Rabat, dans les régions, principalement au Sud, à Agadir, Marrakech et les régions du Sahara. Ce qui explique, d’ailleurs, les récentes et multiples virées des uns et des autres sur l’axe Casablanca/Rabat.

Globalement, pronostique une source au comité préparatoire, le poste se jouera certainement entre Fathallah Oualalou et Driss Lachgar. En annonçant sa candidature prématurément, Habib Malki semble avoir, non pas gagné mais perdu quelques longueurs d’avance. Pour Ahmed Zaidi, explique la même source, sa candidature a été perçue comme une option de rechange après qu’Ahmed Chami ait renoncé à se présenter parce que ne réunissant pas les conditions requises. «De toutes les manières, affirme une autre source du comité préparatoire, les caciques ne vont jamais le laisser passer facilement, il vont tout faire pour lui barrer le chemin».

Entre M. Oualalou et M. Lachgar, le second a été le moins impliqué dans les trois passages de l’USFP au gouvernement et celui qui se montre le plus reconnaissant envers les siens et envers ses appuis. Le fait d’être considéré comme un «fils du peuple», qui a fait toute sa carrière politique, depuis son jeune âge, au parti joue également en faveur de Driss Lachgar.

(...)

http://www.lavieeco.com/news/politi...es-atouts-et-les-chances-de-chacun-23889.html

____

Débat télévisé entre les 5 candidats :

‫سباق الخمسة لقيادة الإتحاد‬‎ - YouTube
 

Trois anciens ministres, un chef du groupe parlementaire de la première génération. Pour le rajeunissement il faudra encore attendre.

Cinq hommes pour un poste. Ce n’est pas le titre d’un film, mais l’aventure dans laquelle s’engage l’USFP pour la première fois depuis sa création au milieu des années 70. De Fathallah Oualalou, Habib El Malki, Driss Lachgar, tous anciens ministres, Ahmed Zaidi, chef du groupe parlementaire et Mohamed Talbi qui sera le futur Premier secrétaire ? Si le dernier candidat se considère déjà hors course, il affirme lui-même que sa candidature est purement un acte de «militantisme», les quatre autres prétendants semblent vouloir aller jusqu’au bout. Néanmoins, «la candidature de Mohamed Talbi a ceci d’intéressant qu’elle ouvre la voie dans l’avenir aux simples militants ne faisant pas forcément partie des élites du parti, pour prétendre au poste. Chacun le sait, et lui-même en est conscient, qu’il ne risque pas de dépasser le cap du premier tour», affirme un membre de la commission politique du comité préparatoire. Quant aux quatre autres candidats, leur sort se jouera loin du Centre, Casablanca et Rabat, dans les régions, principalement au Sud, à Agadir, Marrakech et les régions du Sahara. Ce qui explique, d’ailleurs, les récentes et multiples virées des uns et des autres sur l’axe Casablanca/Rabat.

Globalement, pronostique une source au comité préparatoire, le poste se jouera certainement entre Fathallah Oualalou et Driss Lachgar. En annonçant sa candidature prématurément, Habib Malki semble avoir, non pas gagné mais perdu quelques longueurs d’avance. Pour Ahmed Zaidi, explique la même source, sa candidature a été perçue comme une option de rechange après qu’Ahmed Chami ait renoncé à se présenter parce que ne réunissant pas les conditions requises. «De toutes les manières, affirme une autre source du comité préparatoire, les caciques ne vont jamais le laisser passer facilement, il vont tout faire pour lui barrer le chemin».

Entre M. Oualalou et M. Lachgar, le second a été le moins impliqué dans les trois passages de l’USFP au gouvernement et celui qui se montre le plus reconnaissant envers les siens et envers ses appuis. Le fait d’être considéré comme un «fils du peuple», qui a fait toute sa carrière politique, depuis son jeune âge, au parti joue également en faveur de Driss Lachgar.

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http://www.lavieeco.com/news/politi...es-atouts-et-les-chances-de-chacun-23889.html

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Débat télévisé entre les 5 candidats :

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Htta wahd fihom may hemmer loujeh. kolhom 3attayah !
 
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