Malgrès tout ne cédons pas à la panique, et n'alimentons pas la psychose; bien que c'est quand même inquiétant tout ça!
Ce matin réunion de trois heures sur les mesures de prev', d'hygiene et compagnie.
Je suis tombée sur cet article
http://www.lefigaro.fr/sante/2009/0...les-dix-jours-de-calvaire-de-ma-grippe-a-.php
Absente pendant dix jours pour cause de grippe A, Soleyne Joubert était de retour mardi au Figaro. (Crédits photo : Jean-Christophe Marmara / Le Figaro)
Jeune stagiaire au Figaro, Soleyne Joubert, 20 ans, a contracté le virus. Tout juste guérie, elle raconte ces quelques jours où elle a eu le sentiment d'être une «pestiférée».
«Je me revois encore, assise dans le métro, en face de ce garçon qui toussait à en avoir les larmes aux yeux. Il avait l'air inquiet. Autour de nous, tout le monde semblait gêné parce qu'il ne mettait pas sa main devant sa bouche. La grippe A, je l'ai attrapée comme ça. J'ai retourné cent fois cette scène dans ma tête et, deux semaines après, je suis persuadée que c'est lui qui m'a contaminée !
Ce soir-là, un vendredi, je partais en week-end pour Barcelone. Ma maladie s'est déclarée là-bas. Tout a commencé le dimanche matin par une impression très désagréable. La sensation d'avoir un cheveu dans les poumons, impossible à expulser. Puis la toux est apparue. Une toux très forte, très caverneuse. Sur le moment, je ne me suis pas inquiétée. On était entre amis. On faisait la fête. J'ai pensé que c'était une réaction à la fumée de cigarette, omniprésente autour de moi. Mon état a empiré le mardi matin, dans l'avion du retour. Pendant le vol, qui a duré une heure et demie, je n'ai pas cessé un instant de tousser. Mes poumons, ma gorge, ma trachée brûlaient. Mes voisins me jetaient des coups d'il exaspérés. Pour la première fois, j'ai croisé certains de ces regards, inquiets ou agressifs, qui en disent long sur la paranoïa entourant le nouveau virus.
L'avion a finalement atterri à 9 heures et je suis allée au bureau comme prévu. Je suis en stage pour six mois et n'avais aucune envie de m'absenter. De toute façon, tout allait encore plutôt bien, si ce n'est cette toux tenace et douloureuse. Comme tous les matins, je me suis donc installée devant mon ordinateur et me suis mise au travail. J'aurais continué comme ça si une fatigue intense ne m'avait pas tout à coup rattrapée, dans le courant de la journée. Assommée, j'ai dû lutter pour tenir le coup sans m'assoupir.
Quand je suis rentrée chez moi, après cette première journée de travail avec la grippe A, j'étais épuisée. Je me suis endormie. Les autres symptômes sont apparus dès le réveil, le mercredi matin. Levée avec l'impression davoir été rouée de coups, les bras, le dos et le cou endoloris, j'ai enfin compris que j'avais la grippe. Je me suis alors traînée chez un médecin généraliste. Après quelques questions sur mon état, un examen de la gorge et des oreilles, une prise de température, je suis retournée chez moi avec une prescription de paracétamol et un arrêt de travail. J'avais «peut-être» la grippe porcine.