Vademecum à lintention de Nicolas Sarkozy en partance pour le Moyen orient
Par René Naba, Janvier 9, 2009
La rengaine est connue. Il y a eu dabord Nasser, le Bickbachi, comparé en son temps à Hitler, puis Yasser Arafat, le terroriste prix Nobel de la Paix, confiné dans sa résidence de Ramallah, puis le paralytique cheikh Ahmad Yassine, fondateur du Hamas et son successeur Abdel Aziz al-Rantissi, objet dune élimination extrajudiciaire, auparavant liranien Mossadegh, premier artisan de la nationalisation pétrolière dans un pays du tiers-monde.
Tous ont en commun limmense défaut dêtre des patriotes nationalistes soucieux des intérêts supérieurs de leurs pays et de leurs peuples. Non des factotum désireux de complaire à lOccident comme les transfusés arabes; Fouad Siniora (Liban), Noury Malki (Irak) ou Mamoud Abbas (Palestine) voire Hamid Karzaï (Afghanistan), que la presse occidentale sans crainte du ridicule désigne par la risible apellation d axe de la modération. Laxe de la modération est un axe de soumission au diktat occidental. Un axe de dictateurs corrompus.
Il nappartient pas au Monde arabe de servir de thérapie au complexe de persécution des Juifs ni aux Palestiniens de payer par délégation pour les crimes commis par les pays occidentaux, particulièrement lEurope, plus précisément lAllemagne et la France de même que le Royaume Uni (promesse Balfour)
Unique état du Monde à avoir été créé par une décision de lONU, Israël, est lunique état du monde à s affranchir en toute impunité de la légalité internationale.
Le Hamas nest pas responsable du malheur du peuple Palestinien. Ce malheur est antérieur de soixante ans à la naissance du Hamas qui en est la résultante, la résultante de la spoliation du peuple palestinien, de la spoliation de son identité nationale, de sa souveraineté et de sa dignité.
Résultante de la négation de sa légitimité pourtant consacrée par des élections démocratiques, par la poursuite du blocus de Gaza, par la poursuite des assassinats extra-judiciaires, la multiplication des check points de contrôle de larmée israélienne, la poursuite de la colonisaion en Cisjordanie et la judaïsation rampante de Jérusalem
Nicolas Sarkozy est captif de sa démagogie et de ses préjugés, captif de son ignorance crasse des réalités régionales, lorsque depuis Jéricho, en juin 2008, il tonne ce slogan qui signe de manière manifeste son incompétence diplomatique: le pouvoir par les urnes, pas par les fusils feignant dignorer, ou plus vraisemblablement ignorant que le Hamas avait emporté haut la main les élections les plus démocratiques du Moyen-Orient.
Lhomme de la rupture est un vil suiviste: suiviste de son prédécesseur quil dénigre tant mais quil copie fidèlement même dans ses errements: tout le monde garde présent à lesprit la prescription de Jacques Chirac ordonnant des mesures coercitives à légard du Hezbollah libanais lors de la guerre destructrice israélienne contre le Liban, en juillet 2006.
Le Hezbollah a depuis lors poursuivi victorieusement sa route, alors que Jacques Chirac nest plus réduit quà la condition de pensionnaire posthume de Rafic Hariri, lancien premier ministre libanais assassiné, sans doute partiellement du fait de la politique française au Moyen-orient.
En cette heure douloureuse, fasse que Nicolas Sarkozy, orphelin de sa plateforme européenne, ne commette pareille méprise si préjudiciable au rôle de la France et à son crédit moral et que dans sa gesticulation démagogique la France ne redevienne une partie du problème et non de la solution.
Libnanews,
Par René Naba, Janvier 9, 2009
La rengaine est connue. Il y a eu dabord Nasser, le Bickbachi, comparé en son temps à Hitler, puis Yasser Arafat, le terroriste prix Nobel de la Paix, confiné dans sa résidence de Ramallah, puis le paralytique cheikh Ahmad Yassine, fondateur du Hamas et son successeur Abdel Aziz al-Rantissi, objet dune élimination extrajudiciaire, auparavant liranien Mossadegh, premier artisan de la nationalisation pétrolière dans un pays du tiers-monde.
Tous ont en commun limmense défaut dêtre des patriotes nationalistes soucieux des intérêts supérieurs de leurs pays et de leurs peuples. Non des factotum désireux de complaire à lOccident comme les transfusés arabes; Fouad Siniora (Liban), Noury Malki (Irak) ou Mamoud Abbas (Palestine) voire Hamid Karzaï (Afghanistan), que la presse occidentale sans crainte du ridicule désigne par la risible apellation d axe de la modération. Laxe de la modération est un axe de soumission au diktat occidental. Un axe de dictateurs corrompus.
Il nappartient pas au Monde arabe de servir de thérapie au complexe de persécution des Juifs ni aux Palestiniens de payer par délégation pour les crimes commis par les pays occidentaux, particulièrement lEurope, plus précisément lAllemagne et la France de même que le Royaume Uni (promesse Balfour)
Unique état du Monde à avoir été créé par une décision de lONU, Israël, est lunique état du monde à s affranchir en toute impunité de la légalité internationale.
Le Hamas nest pas responsable du malheur du peuple Palestinien. Ce malheur est antérieur de soixante ans à la naissance du Hamas qui en est la résultante, la résultante de la spoliation du peuple palestinien, de la spoliation de son identité nationale, de sa souveraineté et de sa dignité.
Résultante de la négation de sa légitimité pourtant consacrée par des élections démocratiques, par la poursuite du blocus de Gaza, par la poursuite des assassinats extra-judiciaires, la multiplication des check points de contrôle de larmée israélienne, la poursuite de la colonisaion en Cisjordanie et la judaïsation rampante de Jérusalem
Nicolas Sarkozy est captif de sa démagogie et de ses préjugés, captif de son ignorance crasse des réalités régionales, lorsque depuis Jéricho, en juin 2008, il tonne ce slogan qui signe de manière manifeste son incompétence diplomatique: le pouvoir par les urnes, pas par les fusils feignant dignorer, ou plus vraisemblablement ignorant que le Hamas avait emporté haut la main les élections les plus démocratiques du Moyen-Orient.
Lhomme de la rupture est un vil suiviste: suiviste de son prédécesseur quil dénigre tant mais quil copie fidèlement même dans ses errements: tout le monde garde présent à lesprit la prescription de Jacques Chirac ordonnant des mesures coercitives à légard du Hezbollah libanais lors de la guerre destructrice israélienne contre le Liban, en juillet 2006.
Le Hezbollah a depuis lors poursuivi victorieusement sa route, alors que Jacques Chirac nest plus réduit quà la condition de pensionnaire posthume de Rafic Hariri, lancien premier ministre libanais assassiné, sans doute partiellement du fait de la politique française au Moyen-orient.
En cette heure douloureuse, fasse que Nicolas Sarkozy, orphelin de sa plateforme européenne, ne commette pareille méprise si préjudiciable au rôle de la France et à son crédit moral et que dans sa gesticulation démagogique la France ne redevienne une partie du problème et non de la solution.
Libnanews,