el jadida
el jadida/mazagan beach
Validité méthodologique du testing
Au début des années 1990, sinspirant de tests de discrimination avec acteurs menés en Grande Bretagne et aux Etat Unis, le Bureau International du Travail lança le programme « Combatting discrimination against migrant workers and ethnic minorities in the world of work ». Il fut notamment décidé duniformiser les méthodes de testing afin de permettre la comparaison internationale. Lapublication par Bovenkerk, en 1992, dun "Manual for international comparative research on discrimination on the grounds of race and ethnic origin" correspond à cet objectif. La méthode du BIT offre une méthode reposant sur lidentification des différentes étapes du recrutement (envoi du CV, contact téléphonique, entretien dembauche). A chaque fois on mesure le taux de succès des candidats.
Depuis 1992, plusieurs pays ont effectivement réalisé des études utilisant le protocole du BIT. La première étude fut menée par le centre pour légalité des chances en Belgique [1], puis suivirent le Canada [2], lAllemagne [3], les Pays-Bas [4], lEspagne [5], les Etats-Unis [6] et lItalie. Des recherches similaires ont été menées dans les années 90 et 2000 dans plusieurs pays comme au Danemark ou en France [7]. La France à linstigation de Jean-François Amadieu, conseiller scientifique auprès de la DARES a décidé en 2005 de mener un test de discrimination avec la méthode et lencadrement du BIT qui garde la maîtrise du processus et en particulier de la formation et du suivi des acteurs par ses propres personnels. Celui-ci reste centré sur la seule variable dorigine. Les testings menés par lObservatoire des discriminations se distinguent souvent par la pluralité des variables de discrimination testés dans un même testing et par les méthodes employées pour garantir la comparabilité des candidats (panels dévaluateurs de lapparence, passation de tests préalables, techniques de casting lors de la sélection) et la comparabilité des prestations (enregistrement audio et vidéo).
Au début des années 1990, sinspirant de tests de discrimination avec acteurs menés en Grande Bretagne et aux Etat Unis, le Bureau International du Travail lança le programme « Combatting discrimination against migrant workers and ethnic minorities in the world of work ». Il fut notamment décidé duniformiser les méthodes de testing afin de permettre la comparaison internationale. Lapublication par Bovenkerk, en 1992, dun "Manual for international comparative research on discrimination on the grounds of race and ethnic origin" correspond à cet objectif. La méthode du BIT offre une méthode reposant sur lidentification des différentes étapes du recrutement (envoi du CV, contact téléphonique, entretien dembauche). A chaque fois on mesure le taux de succès des candidats.
Depuis 1992, plusieurs pays ont effectivement réalisé des études utilisant le protocole du BIT. La première étude fut menée par le centre pour légalité des chances en Belgique [1], puis suivirent le Canada [2], lAllemagne [3], les Pays-Bas [4], lEspagne [5], les Etats-Unis [6] et lItalie. Des recherches similaires ont été menées dans les années 90 et 2000 dans plusieurs pays comme au Danemark ou en France [7]. La France à linstigation de Jean-François Amadieu, conseiller scientifique auprès de la DARES a décidé en 2005 de mener un test de discrimination avec la méthode et lencadrement du BIT qui garde la maîtrise du processus et en particulier de la formation et du suivi des acteurs par ses propres personnels. Celui-ci reste centré sur la seule variable dorigine. Les testings menés par lObservatoire des discriminations se distinguent souvent par la pluralité des variables de discrimination testés dans un même testing et par les méthodes employées pour garantir la comparabilité des candidats (panels dévaluateurs de lapparence, passation de tests préalables, techniques de casting lors de la sélection) et la comparabilité des prestations (enregistrement audio et vidéo).