vérité et justice pour hakim

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salem


NON-LIEU SCANDALEUX :

VÉRITÉ ET JUSTICE POUR HAKIM !

MOBILISATION
...JEUDI 9 SEPTEMBRE 2010 À 14 H
DEVANT LA COUR D'APPEL D'AIX-EN-PROVENCE
CONTRE LE NON-LIEU SCANDALEUX
PRONONCÉ EN FAVEUR
DES RESPONSABLES DE LA MORT DE HAKIM AJIMI

Après deux ans de procédure judiciaire, pourquoi les juges d¹instruction du
tribunal correctionnel de Grasse concluent-elles l¹information judiciaire
par un non-lieu favorable aux deux agents de la Brigade Anti Criminalité
(BAC) responsables de la mort de Hakim AJIMI ? Alors que, parallèlement, des
agents de la police nationale et de la police municipale sont mis en examen,
les agents de la BAC jouissent-ils d¹un statut particulier ?

Isuite...
 
...suite


l y a deux ans déjà, le 9 mai 2008 à Grasse, en plein jour, en plein
centre-ville, Hakim AJIMI est mort, suite à son interpellation par la
police. Interpellé dans la rue, Hakim n¹est ni armé, ni dangereux, ni même
menaçant. Sous les yeux de nombreux témoins, il est immobilisé par deux
agents de la BAC, rejoints par des officiers de la police municipale et
nationale. Pieds et mains menottés, ventre contre terre, Hakim subit durant
15 à 20 minutes une clé d¹étranglement (dont l¹usage est condamné par la
Cours Européenne des Droits de l¹Homme) associée à une violente compression
thoracique et à de violents coups de poings et coups de pieds. Voyant l¹état
critique du jeune homme, des passants tentent d¹intervenir. En vain. Hakim
AJIMI est mort, il avait 22 ans.

En octobre 2008, les deux juges d¹instruction du tribunal correctionnel de
Grasse ont placé, contre toute logique, les deux agents de la BAC
responsables de la mort de Hakim en position de témoins assistés. Le 5 mai
2010, suite à l¹appel de la partie civile, elles récidivent en concluant
l¹information judiciaire par un non-lieu, ignorant tous les éléments à
charges contre ces deux agents :
· faisant fi des vingt témoins oculaires dénonçant les méthodes
barbares employées par la police sous leurs yeux et ayant causé la mort de
Hakim;
· faisant fi de l¹expertise médicale explicitant une mort lente
et douloureuse par asphyxie mécanique;
· faisant fi des procès verbaux des agents de la BAC et de la
police ne démentant ni la durée de l¹étranglement ni l¹inertie du corps au
moment de son transfert au commissariat;
· faisant fi de la requête du procureur de la République
demandant la mise en examen pour avoir « causé la mort de Hakim par
maladresse, imprudence, inattention, négligence ou manquement à une
obligation de sécurité »;
· faisant fi de l¹ordonnance de la Chambre d¹instruction
d¹Aix-en-Provence de fournir un supplément d¹information « aux fins de mise
en examen des deux policiers pour homicide involontaire et non assistance à
personne en péril;
· faisant fi du rapport accablant de la Commission Nationale de
Déontolgie de la Sécurité, qui s¹indigne de « l¹inhumanité » des policiers,
dénonce « l¹abus inutile de l¹usage de la force », et demande des sanctions
disciplinaires contre les agents impliqués.

Le comité de soutien Vérité et Justice pour Hakim dénonce l¹alimentation
d'un corporatisme aveugle et dangereux et le maintien d¹un climat délétère
par les deux juges d¹instruction du tribunal correctionnel de Grasse. Il
¦uvre, avec détermination, pour faire triompher la vérité et pour que
justice soit rendue.


Dailymotion - Forum justice et verité pour hakim AJIMI - une vidéo Expression Libre@@AMEPARAM@@http://www.dailymotion.com/swf/video@@AMEPARAM@@video
 
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Interpellé dans la rue, Hakim n¹est ni armé, ni dangereux, ni même
menaçant.

Il est très agité quand même puisqu'il vient d'agresser le directeur de la banque et qu'un policier se fera une luxation de l'épaule. Ça n'enlève rien à la bavure qui est inacceptable: je precise ça car à te lire j'ai cru un simple controle d'identité qui avait mal tourné. Les faits sont rappelés ici:
"Le 9 mai 2008, le jeune Tunisien est interpellé par deux fonctionnaires de la BAC (brigade anticriminalité) de Grasse, alors qu’il vient de quitter avec fracas l’agence du Crédit agricole. «Agression sur le directeur», leur a-t-on annoncé. Boulevard Victor-Hugo, ils le repèrent.

Quand les policiers veulent l’attraper, Hakim se débat très violemment. Le trio tombe au sol, et le brigadier-chef X., 41 ans, se blesse (luxation à l’épaule). Son collègue Y., 36 ans, indiquera aux enquêteurs : «Nous avons dû utiliser une grande force pour le maîtriser, car il était très excité.»

Hakim est finalement menotté, aux mains et aux pieds, et placé face contre terre, donc immobilisé. A ce moment, il n’y a plus lieu de s’inquiéter. Mais X. s’appuie à califourchon sur son dos, et Y. lui fait une clé au cou : «C’était effectivement une clé genre étranglement, mais je précise que je n’ai pas serré à fond.» Il la prolonge «cinq à dix minutes, avec une intensité plus ou moins forte, selon l’agitation d’Ajimi». Voire plus longtemps, selon des témoins de la scène, qui protestent : «C’est inadmissible, ce n’est pas un animal, c’est bon, il est attrapé !»

Un des protestataires est embarqué. Hakim suffoque. Selon un policier municipal, il a «la tête violette». Un lycéen parle d’un «visage bleu» et pense qu’«il ne devait pas respirer». Puis Hakim est traîné jusqu’à la voiture de police. Il est «inerte», selon les témoins, «les bras et les jambes ballants, ses pieds traînaient par terre». Il a «l’air tout mou comme une guimauve».

«Jeté sur la banquette arrière, selon une policière, immédiatement il a roulé sur le plancher», entre les sièges. C’est là qu’il effectue le court trajet vers le commissariat, un policier les pieds sur lui. Hakim émet «des gaz qui sentaient mauvais», raconte une jeune policière : «J’ai un peu plaisanté en disant que ça allait bien pour lui, car il avait des gaz.» Elle regrettera : «Je n’ai pas l’habitude de la mort et ne savais pas que ces gaz pouvaient être un signe de relâchement.»"
Source:
http://www.libemarseille.fr/henry/2010/05/hakim-colère-contre-un-nonlieu.html
 
Il est très agité quand même puisqu'il vient d'agresser le directeur de la banque et qu'un policier se fera une luxation de l'épaule. Ça n'enlève rien à la bavure qui est inacceptable: je precise ça car à te lire j'ai cru un simple controle d'identité qui avait mal tourné. Les faits sont rappelés ici:
"Le 9 mai 2008, le jeune Tunisien est interpellé par deux fonctionnaires de la BAC (brigade anticriminalité) de Grasse, alors qu’il vient de quitter avec fracas l’agence du Crédit agricole. «Agression sur le directeur», leur a-t-on annoncé. Boulevard Victor-Hugo, ils le repèrent.

Quand les policiers veulent l’attraper, Hakim se débat très violemment. Le trio tombe au sol, et le brigadier-chef X., 41 ans, se blesse (luxation à l’épaule). Son collègue Y., 36 ans, indiquera aux enquêteurs : «Nous avons dû utiliser une grande force pour le maîtriser, car il était très excité.»

Hakim est finalement menotté, aux mains et aux pieds, et placé face contre terre, donc immobilisé. A ce moment, il n’y a plus lieu de s’inquiéter. Mais X. s’appuie à califourchon sur son dos, et Y. lui fait une clé au cou : «C’était effectivement une clé genre étranglement, mais je précise que je n’ai pas serré à fond.» Il la prolonge «cinq à dix minutes, avec une intensité plus ou moins forte, selon l’agitation d’Ajimi». Voire plus longtemps, selon des témoins de la scène, qui protestent : «C’est inadmissible, ce n’est pas un animal, c’est bon, il est attrapé !»

Un des protestataires est embarqué. Hakim suffoque. Selon un policier municipal, il a «la tête violette». Un lycéen parle d’un «visage bleu» et pense qu’«il ne devait pas respirer». Puis Hakim est traîné jusqu’à la voiture de police. Il est «inerte», selon les témoins, «les bras et les jambes ballants, ses pieds traînaient par terre». Il a «l’air tout mou comme une guimauve».

«Jeté sur la banquette arrière, selon une policière, immédiatement il a roulé sur le plancher», entre les sièges. C’est là qu’il effectue le court trajet vers le commissariat, un policier les pieds sur lui. Hakim émet «des gaz qui sentaient mauvais», raconte une jeune policière : «J’ai un peu plaisanté en disant que ça allait bien pour lui, car il avait des gaz.» Elle regrettera : «Je n’ai pas l’habitude de la mort et ne savais pas que ces gaz pouvaient être un signe de relâchement.»"
Source:
http://www.libemarseille.fr/henry/2010/05/hakim-colère-contre-un-nonlieu.html




il a pas agresser le directeur il s'est engeulé ca ne mérite pas ce genre d'interpelation et heuresement qu'il y'avait des témoin qui assissté a la scéne sinon on aurait dit qu'il a agressé les flics aussi.
ca ne mérite pas qu'on le traite de cette maniere c'est pas le 1er a etre tué par la police et bizzarement ca a toujours été un noir ou un arabe et ils s'en sortent toujours avec non lieu!

hakim n'etait pas un délinquant imaginez que ca arrive a un l'un des votre
 
les deux inspecteur de la BAC et les 5 policiers municipal sont renvoyé devant le tribunal.
TF1 et france 3 en ont parlé hier soir au JT

1er bataille de gagner
 
our infos un mail- communiqué du comité Ajimi:


Bonjour à toutes et à tous,
Voici d’importantes nouvelles données par le Comité de soutien Vérité et
Justice pour Hakim Ajimi :
La Cour d’appel d’Aix-en-Provence a délibéré jeudi 23 septembre 2010.
Suivant la demande adressée par les deux avocats de la famille Ajimi, le
Président de la Cour d’appel a ordonné le renvoi devant le tribunal
correctionnel de Grasse des deux agents de la BAC responsables de
l’interpellation policière qui a coûté la vie à Hakim Ajimi. Sont donc
appelés à comparaître J.-M. Moinier pour homicide involontaire d’une part,
W. Lebeaupin pour homicide involontaire et non assistance à personne en
péril d’autre part. La date de comparution, fixée par le Procureur de la
République, sera communiquée prochainement. Ils rejoignent ainsi les cinq
autres agents de police nationale et municipale qui sont toujours mis en
examen.
Dès hier, Libé Marseille et L’Humanité ont publié des articles et TF1 a
diffusé un reportage (consultables sur le net). France 3 devrait diffuser
un reportage ce soir.
Merci encore à toutes celles et tous ceux qui soutiennent la famille
Ajimi ! Restons mobilisé(e)s car cette étape, aussi importante soit-elle,
n’est pourtant pas la dernière.

La réunion du Comité initialement prévue le 23 septembre a été annulée,
aussi une réunion est-elle fixée mardi 28 septembre prochain à 19h,
toujours dans les locaux de la CGT à Grasse.
Cette réunion doit nous permettre d’avancer nettement sur l’organisation
d'une table ronde nationale proposée par le Comité le 6 novembre 2010 (14h
à 18h) dans la salle n°8 du château à Mouans-Sartoux (Alpes-Maritimes). Le
thème principal de cette rencontre est la question des violences
policières en France (quels rapports entre les citoyens, la police et la
Justice?) Sont invitées à participer, les victimes et familles de
victimes, les organisations qui les soutiennent et toutes personnes
sensibles à cette question. A ce jour, deux intervenants potentiels se
sont déjà annoncés : toute autre initiative est bienvenue (merci de nous
contacter au plus tôt).

Au nom du Comité de soutien Vérité et Justice pour Hakim Ajimi, bien à vous,
Elise
 
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