Viande avariée nettoyée à l'acide sulfurique: mise en examen du "chimiste"

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Un Marseillais de 57 ans a été mis en examen vendredi pour avoir vendu à des boucheries halal de l'agglomération marseillaise des produits chimiques visant à régénérer de la viande avariée, a indiqué le procureur de la République de Marseille, Jacques Dallest.

Neuf bouchers avaient également été arrêtés et placés en garde à vue et ont été libérés mercredi après avoir été auditionnés, a précisé le procureur.

L'homme mis en examen, un Français d'origine libanaise, a été dénoncé en mai 2006 par son épouse avec qui il est en instance de divorce.

Une information judiciaire contre X avait ensuite été ouverte le 5 décembre 2007 et l'enquête menée par la section de recherche de la gendarmerie a abouti mercredi à l'interpellation de cet individu, sans activité, et de neuf bouchers à Marseille, Martigues et Port de Bouc.

Il a été mis en examen pour falsification de denrées alimentaires nuisibles à la santé, vente de denrées alimentaires nuisibles à la santé, tromperie sur une marchandise entraînant un danger pour la santé, exécution d'une activité dissimulée et fraude aux prestations sociales, a indiqué le procureur.

Le parquet a requis un mandat de dépôt.

Ce trafic durait depuis plusieurs années et l'homme risque une peine de quatre ans de prison et une amende de 75.000 euros.

L'homme, sans antécédent judiciaire, achetait des produits chimiques, dont du bisulfite de soude, un "additif alimentaire" que l'on trouve notamment légalement dans des jus d'orange ou des alcools et qui limite l'oxydation des produits. Il le coupait ensuite avec de l'eau, le transformant en acide sulfurique.

Les bouchers utilisaient ce produit, qui peut être nuisible à la santé du fait de son pouvoir corrosif, pour régénérer principalement de la viande hachée avariée et des merguez.

Aucune intoxication liée à la consommation de viande n'a pu être reliée à cette affaire mais l'enquête se poursuit.

Sur les neuf boucheries concernées, toutes halal, une a été fermée à cause de "conditions sanitaires déplorables" et les huit autres ont l'obligation de retirer la viande avariée, a précisé M. Dallest.
 
Un Marseillais de 57 ans a été mis en examen vendredi pour avoir vendu à des boucheries halal de l'agglomération marseillaise des produits chimiques visant à régénérer de la viande avariée, a indiqué le procureur de la République de Marseille, Jacques Dallest.

Neuf bouchers avaient également été arrêtés et placés en garde à vue et ont été libérés mercredi après avoir été auditionnés, a précisé le procureur.

L'homme mis en examen, un Français d'origine libanaise, a été dénoncé en mai 2006 par son épouse avec qui il est en instance de divorce.

Une information judiciaire contre X avait ensuite été ouverte le 5 décembre 2007 et l'enquête menée par la section de recherche de la gendarmerie a abouti mercredi à l'interpellation de cet individu, sans activité, et de neuf bouchers à Marseille, Martigues et Port de Bouc.

Il a été mis en examen pour falsification de denrées alimentaires nuisibles à la santé, vente de denrées alimentaires nuisibles à la santé, tromperie sur une marchandise entraînant un danger pour la santé, exécution d'une activité dissimulée et fraude aux prestations sociales, a indiqué le procureur.

Le parquet a requis un mandat de dépôt.

Ce trafic durait depuis plusieurs années et l'homme risque une peine de quatre ans de prison et une amende de 75.000 euros.

L'homme, sans antécédent judiciaire, achetait des produits chimiques, dont du bisulfite de soude, un "additif alimentaire" que l'on trouve notamment légalement dans des jus d'orange ou des alcools et qui limite l'oxydation des produits. Il le coupait ensuite avec de l'eau, le transformant en acide sulfurique.

Les bouchers utilisaient ce produit, qui peut être nuisible à la santé du fait de son pouvoir corrosif, pour régénérer principalement de la viande hachée avariée et des merguez.

Aucune intoxication liée à la consommation de viande n'a pu être reliée à cette affaire mais l'enquête se poursuit.

Sur les neuf boucheries concernées, toutes halal, une a été fermée à cause de "conditions sanitaires déplorables" et les huit autres ont l'obligation de retirer la viande avariée, a précisé M. Dallest.

Ils osent tromper des musulmans alors qu'ils sont sensés nous permettre de manger halal.Comme si Dieu ne les voyait pas,s'ils savaient à quel point le péché qu'ils commettent est lourd,ils réfléchiraient à deux fois avant de vouloir jouer les pseudos chimistes...
 
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