Le jour où ce sera la puissance militaire qui conditionnera l'esprit scientifique d'un pays, au lieu, avant tout, de la culture et l'esprit de questionnement, de curiosité et de science de ses citoyens et de son élite intellectuelle, on ira sur la lune en pédalo.
Cet esprit est largement fonction des paramètres socio-culturels, largement influencés par la religion en terre d'Islam, qui incitent ou non à l'apprentissage des sciences exactes par un regard donné porté sur les matières scientifiques.
Lorsque l'on sait par exemple que certains ulémas hésitent à intégrer des programmes de biologie, de philosophie ou de mathématiques dans les programmes d'enseignement officiel pour ne pas "détourner les esprits de l'essentiel de la connaissance, qui reste le Coran", on comprend pourquoi une large partie du monde musulman a un rapport problématique et retardataire au fait scientifique.