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Des scientifiques d'Oxford et de Queensland montrent que des poissons archers reconnaissent les visages d'êtres humains... en leur crachant dessus !
Deux théories rivales existent quant à la capacité des humains à différencier les visages. Certains chercheurs pensent que cette faculté est acquise, d'autres estiment qu'elle est innée. Mais qu'en est-il chez les animaux ? Si l'on sait que les espèces possédant un néocortex (couche cérébrale permettant les fonctions cognitives dites supérieures telles que le langage) ou du moins une zone homologue (comme chez les oiseaux), en sont capables, les chercheurs avaient jusqu'alors encore des doutes sur les autres animaux.
Aujourd'hui, ce mystère semble en partie résolu. En effet, des scientifiques de l'Université d'Oxford (Angleterre) et de Queensland (Australie) ont publié une étude début juin 2016 sur le site Scientific Reports où une espèce de poisson, dépourvue de néocortex, démontre de formidables capacités de reconnaissance faciale. Pour leurs expériences, les chercheurs ont utilisé des Toxotes chatareus qui font partie des espèces de poisson qualifiées d'archers.
Ces spécimens sont capables de cracher de petits jets d'eau afin de faire tomber les proies posées, par exemple, sur des branches. Pour ces expériences, un poisson archer a été placé dans un bassin. Des couples de visages sont apparus les uns après les autres sur un écran tactile (C). A chaque fois, l'une de ces figures correspondait à celle que l'animal avaient appris à reconnaitre. Les scientifiques ont tiré parti de la faculté de cette espèce : une fois le visage voulu identifié, le poisson le visait avec son jet d'eau. Ainsi, le test était validé et de nouveaux visages pouvaient apparaître.
Dans le cas où les photographies étaient présentées en couleur et complètes (A), les Toxotes chatareus ont réussi à reconnaître le bon visage parmi 44 autres avec un taux de réussite s'élevant au maximum à 81 %. Pour la seconde expérience, les profils étaient en noir et blanc et les contours du visage ont été standardisés (B). Le taux de réussite a alors atteint 86 % pour 18 visages différents.
Cette étude démontre que même pour une espèce qui ne possède pas de néocortex et qui n'a pas spécialement davantage à différencier les humains (à la différence, par exemple, des pigeons parisiens qui, eux, les côtoient régulièrement), la capacité de reconnaissance des visages possède un degré de précision extrêmement élevé chez ces poissons.
http://www.sciencesetavenir.fr/anim...sont-capables-de-reconnaitre-les-humains.html
Des scientifiques d'Oxford et de Queensland montrent que des poissons archers reconnaissent les visages d'êtres humains... en leur crachant dessus !
Deux théories rivales existent quant à la capacité des humains à différencier les visages. Certains chercheurs pensent que cette faculté est acquise, d'autres estiment qu'elle est innée. Mais qu'en est-il chez les animaux ? Si l'on sait que les espèces possédant un néocortex (couche cérébrale permettant les fonctions cognitives dites supérieures telles que le langage) ou du moins une zone homologue (comme chez les oiseaux), en sont capables, les chercheurs avaient jusqu'alors encore des doutes sur les autres animaux.
Aujourd'hui, ce mystère semble en partie résolu. En effet, des scientifiques de l'Université d'Oxford (Angleterre) et de Queensland (Australie) ont publié une étude début juin 2016 sur le site Scientific Reports où une espèce de poisson, dépourvue de néocortex, démontre de formidables capacités de reconnaissance faciale. Pour leurs expériences, les chercheurs ont utilisé des Toxotes chatareus qui font partie des espèces de poisson qualifiées d'archers.
Ces spécimens sont capables de cracher de petits jets d'eau afin de faire tomber les proies posées, par exemple, sur des branches. Pour ces expériences, un poisson archer a été placé dans un bassin. Des couples de visages sont apparus les uns après les autres sur un écran tactile (C). A chaque fois, l'une de ces figures correspondait à celle que l'animal avaient appris à reconnaitre. Les scientifiques ont tiré parti de la faculté de cette espèce : une fois le visage voulu identifié, le poisson le visait avec son jet d'eau. Ainsi, le test était validé et de nouveaux visages pouvaient apparaître.
Dans le cas où les photographies étaient présentées en couleur et complètes (A), les Toxotes chatareus ont réussi à reconnaître le bon visage parmi 44 autres avec un taux de réussite s'élevant au maximum à 81 %. Pour la seconde expérience, les profils étaient en noir et blanc et les contours du visage ont été standardisés (B). Le taux de réussite a alors atteint 86 % pour 18 visages différents.
Cette étude démontre que même pour une espèce qui ne possède pas de néocortex et qui n'a pas spécialement davantage à différencier les humains (à la différence, par exemple, des pigeons parisiens qui, eux, les côtoient régulièrement), la capacité de reconnaissance des visages possède un degré de précision extrêmement élevé chez ces poissons.
http://www.sciencesetavenir.fr/anim...sont-capables-de-reconnaitre-les-humains.html